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Les IDE ont atteint 2,32 milliards de dollars en 2009

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  • Les IDE ont atteint 2,32 milliards de dollars en 2009

    Tirés principalement par l'apport en capitaux des banques installées en Algérie

    L'investissement direct étranger a connu une petite hausse en 2009, néanmoins, ceux-ci ont surtout été tirés essentiellement par les entrées de capitaux liées à l'augmentation des fonds propres des banques et établissements financiers étrangers opérant en Algérie. Le gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohamed Laksaci, a en effet indiqué, jeudi, dans sa présentation du rapport sur les tendances monétaires et financières au second semestre 2009 lors de sa réunion avec les P-DG des banques en activité en Algérie que le niveau des flux nets des investissements a atteint 2,32 milliards de dollars en 2009. M. Laksaci a, par ailleurs, indiqué que la balance des payements courants du pays a préservé sa viabilité en enregistrant un surplus de 0,52 milliard de dollars en 2009 contre un excédent record de 34,45 milliards de dollars en 2008, malgré l'ampleur du choc externe inhérent à la grave crise économique. Les transferts courants, principalement les transferts des retraites, ont atteint 2,92 milliards de dollars en 2009 contre 2,78 milliards de dollars en 2008, représentant un excédent record en la matière pour les dix dernières années. Le compte capital a enregistré une performance meilleure de 3,12 milliards de dollars, soutenue par l'excédent de la balance des capitaux. Pour l'année 2009, les exportations d'hydrocarbures totalisent 44,36 milliards de dollars contre 77,19 milliards de dollars en 2008 (-42,53%), selon les chiffres fournis par le gouverneur. Si l'effet prix est le principal déterminant de la forte contraction des recettes d'exportations d'hydrocarbures en 2009, la croissance négative des exportations en volume (-9,76 %) a alimenté l'effet choc externe sur la balance courante des payements extérieurs en 2009. Pour ce qui est des exportations hors hydrocarbures, celles-ci ont connu une baisse très importante passant de 1,4 milliard de dollars en 2008 à 0,67 milliard de dollars en 2009. L'année 2009 a été marquée par ailleurs par une relative stabilisation des importations des biens et services, a-t-il fait observer, indiquant que les importations de biens a connu en 2009 une légère diminution après une tendance haussière de 2001 à 2008, s'établissant à 37,73 milliards de dollars contre 37,99 milliards de dollars en 2008. Pour ce qui est des services, les importations se sont également stabilisées après une hausse notable en 2007 et 2008. en effet, celles-ci ont augmenté de 44,8 % en 2007 et de 59,9% en 2008 alors qu'en 2009 la hausse a été de 4,9 %. Cette hausse a été justifiée par les besoins induits par le programme d'investissements publics.

    Hausse des crédits et baisse des liquidités
    Sur une note plus optimiste, le gouverneur de la Banque centrale a indiqué que l'année 2009 a été marquée pour la première fois par une contraction des liquidités bancaires lesquelles sont passées de 2845 milliards se dinars en 2008 à 2549 milliards de dinars en 2009. M. Laksaci a également indiqué que les crédits à l'économie ont augmenté de 18, 51% en 2009. M. Laksaci a estimé dans ce contexte que la progression des crédits à l'économie en 2009 est proche de l'objectif de croissance de 22-23% arrêté par le Conseil de la monnaie et du crédit. Il expliquera que cette croissance des crédits à l'économie est justifiée par la forte croissance des crédits à moyen et long termes dans les secteurs notamment de l'eau et de l'énergie, la part de cette catégorie de crédits ayant progressé à 56,58% à fin 2009 contre 52,62% en 2008. Aussi, l'encours de crédits à moyen et à long termes est passé de 1426,1 milliards de DA en 2008 à 1764,09 milliards de DA en 2009. Quant aux crédits à court terme, leur croissance a été de 12,30% en 2009 contre 15,91% en 2008. Néanmoins, et malgré l'importance de la part des crédits distribués au secteur privé qui s'est située entre 51 et 52% en 2008-2009, le développement des crédits aux PME, reste en deçà de l'objectif recherché par les différentes mesures prises par les pouvoirs publics pour faciliter les crédits aux PME à l'image de la création des organismes de garanties des crédits, et la bonification des taux d'intérêt. Dans ce sens , le gouverneur de la Banque d'Algérie a estimé que le niveau élevé des risques de crédit sur des groupes privés et les créances non performantes contribuent dans une certaine mesure à l'aversion des banques en la matière pendant que leur faiblesse sur le plan de la gestion des risques persiste.
    I. B.
    LE MAGHREB DZ
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