Annonce

Réduire
Aucune annonce.

L’Algérie au Salon du livre de Paris

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • L’Algérie au Salon du livre de Paris

    Le 30e Salon du livre de Paris a été inauguré vendredi soir par le ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand, qui a noté, avec regret, l’absence (boycott ?) du salon par Hachette, le numéro 1 de l’édition française (100 m2 contre 900 les années précédentes) et par le groupe Bayard, totalement absent. Il est ouvert au public du 26 au 31 mars 2010.

    L’Algérie, cette année, est venue en force, représentée par la quasi-totalité des éditeurs.

    L’ambassadeur algérien a pris part à la cérémonie d’inauguration, avons-nous appris de source sûre, puisque les autorités algériennes en France n’ont pas jugé utile d’informer ni sur le déplacement de l’ambassadeur, ni sur la participation algérienne à ce salon.

    Rompant avec la tradition, le salon du Livre n’a pas mis cette année à l’honneur un pays mais 90 auteurs, dont 30 écrivains étrangers choisis comme «auteurs emblématiques » invités du ministère français des Affaires étrangères.

    Yasmina Khadra figure parmi les 30 élus, aux côtés de l’Italien Emberto Eco, de l’Américain Paul Auster ou encore de la Belge Amélie Nothob… Il participera à l’animation de plusieurs rencontres, comme il aura d’ailleurs à dédicacer notamment son dernier ouvrage L’olympe des infortunes. C’est ce que feront tous les auteurs algériens présents à ce salon et dont les sessions de dédicace se dérouleront pendant toute sa durée.

    Le stand Algérie regroupe cette année près d’une vingtaine de maisons d’édition algériennes, dont : Chihab, Anep, Barzakh, Casbah Editions, Alpha, Apic, Lazhari Labter Editions, Dalimène, El-Hibr…

    La gestion et la responsabilité du stand algérien ont été confiées par le ministère algérien de la Culture à l’entreprise Enag qui semble avoir parfaitement organisé la coordination, dans la mesure où les ouvrages étaient bien là à l’ouverture comme elle a réussi l’aménagement du stand.

    «Raconter le monde» est le thème retenu pour cette 30e édition.

    Pour le décliner, de très nombreuses manifestations sont programmées. Cette année qui coïncide avec le «cinquantenaire des indépendances africaines» verra la Librairie du Sud (organisée à chaque salon par Cultures france) exposer plus de 2000 titres et mettre à l’honneur de très nombreux auteurs de l’Afrique subsaharienne et Haïti.

    Une soirée spécial Haïti sera d’ailleurs organisée le 30 mars dans cette librairie. Cette 30e édition se voulait fêter d’une façon particulière le 30e anniversaire de ce salon devenu une véritable institution culturelle.

    Avec l’absence de Hachette, qui regroupe de très nombreux éditeurs, dont Grasset, Fayard, Stock, Lattes, Nathan, Larousse et de nombreux autres, le goût de la fête va sûrement en prendre un coup.

    L’absence des poids lourds à cette édition française est expliquée officiellement par le coût de location des espaces, considéré comme trop élevé et appliqué par l’organisateur Reed Exposition.

    Mais au-delà, la bouderie trouverait son origine dans la crise d’identité (encore une !) que traverserait ce salon, devenu selon de nombreux éditeurs une «foire du livre» qui n’a pas évolué, conçue, disent certains, comme «un salon de l’auto ou de la chaussure».

    Il reste, néanmoins, que les nombreux débats de première importance comme les 2es assises du numérique continueront, sans aucun doute, à faire du Salon du livre — 1 000 éditeurs sont présents dont trente de BD — la rencontre culturelle la plus courue par le public français, même si les élitistes la considèrent comme «trop populaire»

    Par Le Soir
Chargement...
X