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Les praticiens de la santé dévoilent leurs salaires en Algérie

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  • Les praticiens de la santé dévoilent leurs salaires en Algérie

    Les praticiens de la santé en Algérie, exerçant dans le secteur public, sont en voie de subir les mesures coercitives auxquelles ont eu droit les enseignants de l’éducation nationale, qui ont dû renoncer à la protesta et réemprunter le chemin des écoles.

    Mardi, les médecins, en grève depuis près de trois mois, ont été destinataires d’une première mise en demeure, les exhortant à reprendre le travail.

    Le document leur a été remis par l’administration des structures sanitaires, elle-même instruite par le ministère de la Santé, de la population et de la Réforme hospitalière. Au bout de la deuxième mise en demeure, la tutelle menace les grévistes d’importantes ponctions sur salaires puis de les radier définitivement de la fonction publique, au motif qu’ils débrayent dans l’illégalité.

    Devant le durcissement de la position des autorités, qui n’entendent visiblement pas satisfaire les revendications des praticiens de la santé, qui se résument en trois points : révision du statut particulier entré en vigueur en 2009, revalorisation des indemnités et réservation à leur profit d’un quota de logements de fonction, les médecins grévistes ont décidé de contre-attaquer.

    Ils veulent prendre l’opinion publique à témoin, en dévoilant leurs salaires et en révélant les conditions socioprofessionnelles dans lesquelles ils évoluent.

    Selon les fiches de paie, dont des copies ont été remises à la rédaction, un médecin spécialiste (chirurgien, néphrologue, neurologue, cardiologue…), ayant à son actif quelques années d’expérience, perçoit un salaire mensuel net légèrement supérieur à 48 000 DA.

    “J’ai un bac +12 et cinq années d’exercice et je touche ce salaire. Ce n’est pas normal”, lance un chirurgien, en brandissant son bulletin de paie. Il indique qu’un médecin, qui vient de terminer sa spécialité démarre à 46 000 DA. Ce qui sous-entend que la rémunération des praticiens de la santé publique augmente de très peu au fil des ans.

    “Les gens pensent que nous touchons au moins 100 000 DA par mois. Quand je montre ma fiche de paie, ils sont surpris”, reprend notre interlocuteur, qui signale que c’est là à peine trois fois le Salaire national minimum garanti, après de longues années d’étude et avec une pratique professionnelle assez contraignante.

    “Parfois, je passe ma garde dans les salles d’opération à faire intervention chirurgicale sur intervention. Pourtant, nous ne recevons que 760 DA par garde. Je dépense nettement plus, rien que dans les repas”, poursuit-il.

    À vrai dire, en dévoilant la réalité de leurs salaires, les praticiens et spécialistes de la santé publique veulent prendre la tutelle de vitesse, dans le cas où elle nourrit des velléités d’agir comme l’a fait le ministère de l’éducation nationale, qui a rendu publics des niveaux de salaires du personnel enseignant exagérément gonflés.

    À telle enseigne que l’opinion publique s’est retournée contre les enseignants qui ont poursuivi leur grève en affirmant, à qui veut l’entendre, qu’en réalité, ils n’ont bénéficié d’aucune augmentation.

    Par Liberté

  • #2
    Le salaire de la santé

    Les établissements hospitaliers sont donc le reflet de la considération accordée à ceux qui y exercent : les médecins du secteur public.

    Ces derniers, après trois mois d’âpres luttes contre la tutelle, se sentent quelque peu abandonnés à leur sort, contrairement aux travailleurs de l’éducation qui ont eu quelque part gain de cause. Il faut reconnaître que le responsable de ce dernier secteur est allé sur le terrain, a reçu les syndicats et négocié avec eux. La médiatisation ayant fait le reste.

    Ce qui n’a pas été le cas pour le ministre de la Santé qui a fermé les grilles de son département pour ne pas entendre des doléances légitimes.

    Il est inconcevable qu’un médecin, même généraliste, ne dépasse pas les 50 000 dinars, y compris les gardes dont la prime n’arrive pas à couvrir le repas pris en dehors de chez lui.

    C’est un exemple de salaire de la santé.


    Avec un cursus d’un bac +7 (pour les généralistes) et +12 pour les spécialistes obligés de passer par un concours assimilable à un parcours du combattant, le spécialiste de la santé se retrouve en fin de course avec un salaire mensuel équivalent à ce que gagne un gardien de parking ou un maître d’hôtel comme pourboires.

    La comparaison n’est pas à faire avec leurs confrères mieux lotis dans le secteur privé où la normalisation des différents actes tarde à pointer du nez.

    Comment alors leur en vouloir de refuser des affectations loin de chez eux où ils trouvent au moins la chaleur familiale ?

    Entre le serment d’Hippocrate du médecin et la mission du service public de l’État, un juste milieu n’est pas impossible mais pour ce faire, il faut d’abord un dialogue entre les deux parties et un débat ouvert et en même temps contradictoire pour faire la part des choses.

    Toutefois, ce n’est pas en utilisant un ton menaçant et en jetant l’opprobre sur le corps médical qu’il accuse, en généralisant, d’exercer dans le privé que le ministre arrivera à faire baisser la tension.

    Au contraire, il ne fait qu’envenimer les choses. Si on avait reproché aux enseignants de prendre les élèves en otages, n’est-il pas de même pour les médecins qui privent les plus nécessiteux, ceux qui font appel aux hôpitaux, de soins ?

    La balle est dans le camp des pouvoirs publics pour amorcer un dialogue de gens mûrs et sensés et ne pas répondre par la menace verbale et physique.

    Par Outoudert Abrous, Liberté

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    • #3
      C'est honteux pour un pays comme le notre

      le pouvoir les menace de les mettre à la porte, et bien ils n'ont qu'à le menacer de se tirer, tous, d'ici !

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      • #4
        C'est la conséquence directe du modèle socialiste vers lequel s'est orienté l'algerie depuis les années 70, le changement de modèle implique le changement de régime, l'un se fera pas sans l'autre.

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        • #5
          C'est la conséquence directe du modèle socialiste vers lequel s'est orienté l'algerie depuis les années 70, le changement de modèle implique le changement de régime, l'un se fera pas sans l'autre.
          il faut l'avouer, c'est la conséquence directe de notre passivité, nous le peuple

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          • #6
            La Honte
            et dire que d'autres qui ont fait des études beaucoup moins astreignantes touchent plus qu'eux
            certe tous les métiers se valent , mais les cadres d'état ont besoin d'un certain standing de vie pour pouvoir se concentrer sur leurs boulots et n'oublions pas que ces médecins ont affaire a des vies humaines !
            « Celui qui ne sait pas hurler , Jamais ne trouvera sa bande " CPE

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            • #7
              pour être plus transparent il faut aussi dévoiler ce qu ils touchent en plus dans le privé! les 5 millions du public ce n est rien

              tu as aussi un logement
              « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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              • #8
                salem

                au sud les spécialistes touchent jusqu'à 120 000.00
                et les généralistes touchent entre 55 000.00 et 70 000.00

                ils manquent les médecins au sud et l'avantage un logement et 02 billets d'avions pour lui est ces enfants s'il est marier par an
                La vie n'a pas de sens, seule chaque vie individuelle a un sens, donné par celui qui vit cette vie. L'individu trace son trait et disparaît.
                Alain Prochiantz

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                • #9
                  on ne peut pas éspérer une amélioration de la qualité des soins dans nos hopitaux sans une augmentation conséquente de la rémunération des professionnels de la santé.
                  cette amélioration doit etre suivit de l'interdiction du complément d'activité.soit qu'on travaille dans le privé, soit qu'on travaille dans le public.
                  laisser les choses telles quelles sont est irrésponsable voir criminel parce que beaucoups partent vers des cieux plus cléments

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                  • #10
                    Comme ça nous allons chuter, un Bac+12 traité comme de la fiente !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

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                    • #11
                      ont fait des études beaucoup moins astreignantes touchent plus qu'eux
                      Il y'en a qui n'ont pas fait d'etudes du tout comme les deputès et les senateurs et qui touchent des salaires tres tres elevès(que pour lever le bras) avec tous les privilèges a cotes et l'immunitè en plus le monde a l'envers fi blade miki
                      Ya eljazaire wa3lache darou fike hagda?

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                      • #12
                        Il y a un grand nombre de praticiens qui sont formés régulièrement en Algérie et qui arrive sur le marché du travail.
                        C'est une question d'offre et de demande ==> l'état peut se permettre de payer les praticiens avec des salaires aussi bas.

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                        • #13
                          des salaires tres tres elevès(que pour lever le bras)
                          Quand il leur arrive d'être présent

                          Commentaire


                          • #14
                            PremierJour

                            La Honte
                            et dire que d'autres qui ont fait des études beaucoup moins astreignantes touchent plus qu'eux
                            certe tous les métiers se valent , mais les cadres d'état ont besoin d'un certain standing de vie pour pouvoir se concentrer sur leurs boulots et n'oublions pas que ces médecins ont affaire a des vies humaines !

                            De nos jours ,rien n'est a sa place.........j'adhere a tes dires
                            ......Vivement le délit de stupidité dans le code pénal .....
                            Être vieux c’est se perdre en regrets. Être jeune, c’est vivre de projets .....

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                            • #15
                              ont fait des études beaucoup moins astreignantes touchent plus qu'eux
                              Personne en les as obligé à faire autant d'années, c'est l'amour du métier, normalement la gratuité pour sauver une vie est un principe.

                              Il y'en a qui n'ont pas fait d'etudes du tout comme les deputès et les senateurs et qui touchent des salaires tres tres elevès(que pour lever le bras) avec tous les privilèges a cotes et l'immunitè en plus le monde a l'envers fi blade miki
                              ni bled miki ni rien, c'est un pays qui part à la dérive peut être, mais accéder à un poste bien payé c'est connu partout et dans le monde que c'est en rapport avec LE9FAZA, c'est à dire que le plus malin y arrive.

                              IL existe une grille des salaires qui doit être modifié ca mérite que qualité des soins doit être plus que irréprochable.
                              n'oublions pas que nos médecins (pas tous) le sont par prestige, j'ai quasiment 5 potes dans ce domaines qui présentent leur fonction avant leur prénom.
                              Dernière modification par César, 27 mars 2010, 21h10.

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