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Nouvelle stratégie industrielle et investissements étrangers: les explications de Tem

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  • Nouvelle stratégie industrielle et investissements étrangers: les explications de Tem

    Ali Idir
    TSA


    L'Algérie ne veut pas de l'argent des investisseurs étrangers, mais de leur technologie et savoir-faire, a déclaré samedi le ministre de l'Industrie et de la promotion de l'investissement (MIPI), Hamid Temmar au cours de l'émission En toute franchise, de la radio chaîne III. La Loi de finances complémentaires pour 2009 exige que la majorité (51%) du capital dans les projets d'investissements impliquant des étrangers soit détenue par des Algériens résidants. En échange, l'Algérie offre des avantages comme le financement interne par les banques locales, le foncier et une fiscalité réduite. Cette mesure, qui a suscité quelques critiques en Algérie et à l'étranger, ne semble plus constituer un obstacle pour les investisseurs étrangers, selon le ministre. "Nous discutons avec les Allemands, les Chinois, les Portugais qui veulent faire des choses avec nous", a déclaré M. Temmar. "Ce n'est pas l'argent des investisseurs qui nous intéresse, mais leur savoir-faire", a-t-il dit.

    Le ministre a indiqué que la nouvelle stratégie industrielle, lancée il y a deux ans, se met graduellement en place. Il a cité la création de cinq zones intégrées de développement industriel (ZIDI) à Annaba, Sétif, Bordj Bou Arreridj, Oran et Blida. "Au total, il y a 29 wilayate représentant un potentiel industriel", a dit M. Temmar. Entre 50 et 60 millions d'euros ont été "injectés" dans le secteur de la mécanique pour le développer, et le Groupement industriel des ciments d'Algérie a été créé, a-t-il précisé.

    Selon M. Temmar, l'industrie algérienne pourrait réaliser, dans les prochaines années, un taux de croissance à deux chiffres, de 10% à 15%. "Si la stratégie industrielle se concrétise, on pourra avoir un taux de croissance à deux chiffres dans l'industrie et un taux de croissance globale hors hydrocarbures de 8%", a-t-il expliqué. "Nous voulons maîtriser la technologie comme les Sud-coréens l'ont fait. Ramener des machines, les desosser pour pouvoir les fabriquer localement dans les prochaines années", a ajouté M. Temmar. Le ministre est resté toutefois évasif sur le projet de fabrication d'une voiture algérienne en affirmant que les discussions se poursuivent avec plusieurs groupes étrangers pour trouver "ce qu'il y a de mieux pour le marché et le consommateur algériens".

    Sur la suppression du crédit à la consommation (mesure de la LFC 2009), le ministre a déclaré: "Nous vivons de 60% de l'importation. Le crédit à la consommation a servi à financer des industries à l'étranger".

    M. Temmar est revenu sur les choix économiques du président Abdelaziz Bouteflika depuis 1999. "Au début la priorité était donnée à la stabilisation du pays au plan social. L'objectif a été atteint. Au plan macroéconomique, le pays est stable également. Maintenant nous avons des bases solides pour entamer la relance industrielle d'une manière forcenée", a-t-il dit. Pour concrétiser la nouvelle stratégie industrielle, le gouvernement a décidé de s'appuyer sur le secteur public qui "dipose d'une activité industrielle", selon M. Temmar. "Le secteur privé est dans l'industrie facile", a-t-il ajouté. Le ministre a annoncé un programme unifié de mise à niveau de 20.000 entreprises sur cinq ans et la création d'un MBA à l'Institut national de la productivité et du développement

  • #2
    L'Algérie ne veut pas de l'argent des investisseurs étrangers, mais de leur technologie et savoir-faire,
    Il n'y a jamais l'un sans l'autre aucun investisseur disposant d'un savoir faire de valeur ne fournira sa technologie propre à une structure qu'il ne controle pas

    La Loi de finances complémentaires pour 2009 exige que la majorité (51%) du capital dans les projets d'investissements impliquant des étrangers soit détenue par des Algériens résidants.
    L'avenir dira les conséquences d'une telle contrainte

    En échange, l'Algérie offre des avantages comme le financement interne par les banques locales, le foncier et une fiscalité réduite
    C'est la moindre des choses, cela tout les pays le font
    Pour attirer les investisseurs il faut PLUS
    C'est comme une jolie fille à séduire


    Ramener des machines, les desosser pour pouvoir les fabriquer localement dans les prochaines années
    ?
    ?

    les discussions se poursuivent avec plusieurs groupes étrangers pour trouver "ce qu'il y a de mieux pour le marché et le consommateur algériens".
    Je pense que le gouvernement doit laisser les entreprises prendre leurs risques
    Cette tutelle de toujours definir ce qui est bon pour le marché et ce qui ne l'est pas pénalise l'initiative et l'innovation et est source de lenteur très préjudiciables à l'acte d'entreprendre
    C'est pas un fonctionnaire d'un ministère qui doit decider du produit à fabriquer et celui à abandonner

    Pour concrétiser la nouvelle stratégie industrielle, le gouvernement a décidé de s'appuyer sur le secteur public qui "dispose d'une activité industrielle", selon M. Temmar. "Le secteur privé est dans l'industrie facile
    ? Socialisme!!! apparemment des leçons n'ont pas été apprises

    Industrie FACILE !!!! jugement de valeur qui n'est pas juste
    .
    .
    ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
    Napoléon III

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    • #3
      C'est la moindre des choses, cela tout les pays le font
      Bonjour Pihman,

      Je ne connais pas beaucoup de pays qui financent eux-memes les IDE.

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      • #4
        Pour concrétiser la nouvelle stratégie industrielle, le gouvernement a décidé de s'appuyer sur le secteur public qui "dispose d'une activité industrielle", selon M. Temmar. "Le secteur privé est dans l'industrie facile
        C'est pas le contraire ??
        La lourdeur et la rigidité industrielle c'est le secteur public, et l'innovation et la productivité c'est le secteur privée, Monsieur...

        Mais je ne comprend vraiment pas cette phrase: Le secteur privé est dans l'industrie facile
        Puisque la haine ne cessera jamais avec la haine, la haine cessera avec l'amour.

        Commentaire


        • #5
          Je ne connais pas beaucoup de pays qui financent eux-memes les IDE.
          Moi non plus !!!

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          • #6
            Peu t'être une nouvelle pensée économique ???
            Puisque la haine ne cessera jamais avec la haine, la haine cessera avec l'amour.

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            • #7
              Il y a deux sources de financement de projet

              les fonds propres (cela personne ne peut et ne doit les financer à la place de l'investisseur sauf dans le cas de capital risque)
              et

              les crédits

              c'est dans ce cas ou les entreprises étrangères peuvent faire appel aux banques locales pour se financer

              c'est ce à quoi le ministre a fait allusion comme si c'etait une avantage exceptionnel (sauf si le taux est bonifié)
              .
              .
              ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
              Napoléon III

              Commentaire


              • #8
                Moi non plus !!!
                Je crois que l'on pense a la meme chose.

                Mais je ne comprend vraiment pas cette phrase: Le secteur privé est dans l'industrie facile
                Il est difficile pour le secteur privée de mobiliser d'importantes ressources (financieres, humaines, infrastructures en aval) pour concretiser des projets qui requierent du temps, une maitrise de processus complexes et une periode de maturation (sans profits). Biensur on ne parle pas de pays qui possedent des conglomerats geants.
                Le secteur privée a une logique plus court terme et qui necessite une rentabilite rapide. Un privé peut difficilement se lancer dans un projet qui n'aura une rentabilité que dans 10-20 ans.
                D'ou le ''privé est dans l'industrie facile'' (investissements de petites tailles dans l'agroalimentaire, les services etc etc).

                les fonds propres (cela personne ne peut et ne doit les financer à la place de l'investisseur sauf dans le cas de capital risque)
                et les crédits
                c'est dans ce cas ou les entreprises étrangères peuvent faire appel aux banques locales pour se financer
                c'est ce à quoi le ministre a fait allusion comme si c'etait une avantage exceptionnel (sauf si le taux est bonifié)
                D'habitude l'investisseur qui investit a travers le credit, le fait avec sa propre banque (qui peut avoir une antenne dans le pays d'accueil. Je ne connais pas beaucoup de cas ou un investisseur etranger mobilise d'importantes ressources financieres issues de l'epargne nationale pour financer un grand projet. (je ne dis pas que c'est mauvais).
                Ceci n'est possible qu'avec la couverture de l'Etat

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                • #9
                  Juste une petite précision: la plupart des projets concrétisés ces dernières années (vous pouvez en citez et je vous donnerai les membres des clubs deals) sont financés par des banques étrangères. Quand ce n'est pas le cas, les banques marocaines sollicitent des contre-garanties ou des refinancements (de longue durée) pour porter ces projets...donc arrêtez de faire dans l'approximation.

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                  • #10
                    Selon M. Temmar, l'industrie algérienne pourrait réaliser, dans les prochaines années, un taux de croissance à deux chiffres, de 10% à 15%. "Si la stratégie industrielle se concrétise, on pourra avoir un taux de croissance à deux chiffres dans l'industrie et un taux de croissance globale hors hydrocarbures de 8%", a-t-il expliqué. "Nous voulons maîtriser la technologie comme les Sud-coréens l'ont fait. Ramener des machines, les desosser pour pouvoir les fabriquer localement dans les prochaines années", a ajouté M. Temmar. Le ministre est resté toutefois évasif sur le projet de fabrication d'une voiture algérienne en affirmant que les discussions se poursuivent avec plusieurs groupes étrangers pour trouver "ce qu'il y a de mieux pour le marché et le consommateur algériens".
                    les coreens etait plus intelligents que ca!! ils ont remonté la chaine de production etape par etape, en commencant par fabriquer les pieces les plus simples et les machines qui servent a les fabriquer pour passer aux etapes suivantes plus complexes et atteindre finalement la maitrise de tout un secteur par leur propre travail... temmar reflechi encore avec la theorie des "industries industrialisante", avec cette methode on ne fait que dupliquer ce qui se fait deja ailleurs alors que le gros de la valeur ajouté vient de l'innovation.

                    avant de parler de transfert de technologies il devrait sinteresser a une mise a niveau de la formation technique et professionnel c'est ca qui va vraiment impulser une culture industriel et entrepreunariale...
                    Dernière modification par casacapital, 28 mars 2010, 01h00.
                    leternel debat entre ovistes et animalculistes

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                    • #11
                      D'habitude l'investisseur qui investit a travers le credit, le fait avec sa propre banque (qui peut avoir une antenne dans le pays d'accueil. Je ne connais pas beaucoup de cas ou un investisseur etranger mobilise d'importantes ressources financieres issues de l'epargne nationale pour financer un grand projet. (je ne dis pas que c'est mauvais).
                      Ceci n'est possible qu'avec la couverture de l'Etat
                      En fait l'Etat ne doit pas faire de distinction entre investisseur national et etranger

                      Pourquoi l'empécher de se financer chez les banques locales, pourquoi empécher les banques locale de faire fructifier leur argent et
                      pourquoi le forcer à se financer à l'etranger avec comme conséquence un risque de change et des agios qui seront payés en devise


                      Couverture nationale !!!

                      au contraire c'est ce que l'Etat ne doit jamais faire c'est garantir (par l'argent du contribuable) des investissement privés

                      Pourtant c'est si simple .....
                      1. Laisser l'investisseur se financer là ou cela l'arrange
                      2. Laisser les banques locale financer les projets qu'ils éstiment rentables et interessants pour rentabiliser leurs argent
                      .
                      .
                      ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
                      Napoléon III

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