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Sommet des progressistes en Afrique du Sud

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  • Sommet des progressistes en Afrique du Sud

    Pour la première fois, le sommet de la gouvernance progressiste a lieu dans un pays en voie de développementet à quelques kilomètres de Prétoria en Afrique du Sud rien que pour ça, il faut le souligner. Ce sommet réunit donc des dirigeants et des personnalités socio-démocrates, bien sur Tony Blair y est présent. Il se tiendra durant deux jours et parlera d'OMC, de lutte contre la pauvreté , de droit d'ingérence ou pas etc... ainsi que les moyens de réduire les inégalités lorsque l'on est centre gauche, socio-démocrates et que l'on est censé défendre les masses travailleuses.

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    Des dirigeants et personnalités socio-démocrates, dont le Premier ministre britannique Tony Blair, se sont réunis samedi en Afrique du Sud pour un "sommet de la gouvernance progressiste", le premier organisé dans un pays en développement.

    Ce sommet de deux jours est principalement consacré à l'attitude que les dirigeants de centre-gauche doivent adopter dans les négociations sur les échanges mondiaux, afin de combattre les inégalités entre pays riches et pays pauvres.

    Le président sud-africain Thabo Mbeki a accueilli Tony Blair ainsi que ses homologues néo-zélandais Helen Clark, suédois Goeran Persson, sud-coréen Lee Hae Chan et éthiopien Meles Zenawi, à Didimala, établissement de luxe isolé dans la campagne près de Hammanskraal, au nord de Pretoria.

    Nelson Mandela, héros de la lutte anti-apartheid et premier président noir de l'Afrique du Sud démocratique, est venu à Didimala pour les rencontrer.

    A la demande du président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, attendu en fin de journée, ce 7e sommet progressiste examine la suite à donner aux dernières discussions de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) à Hong Kong, consacrées aux tarifs douaniers et à la suppression des subventions agricoles.

    Le directeur général de l'OMC, Pascal Lamy, et le commissaire européen au commerce, Peter Mandelson, participent aussi à ces discussions informelles, fermées à la presse.

    "Nous représentons les masses, les masses travailleuses progressistes", a déclaré M. Mandelson, ex-député du Parti travailliste britannique et proche de Tony Blair.

    "Je ne crois pas que la gauche ait été vaincue par la globalisation", a-t-il ajouté en marge d'une table ronde où il a été question des échanges mondiaux.

    A propos de l'OMC, le sommet devrait déterminer "s'il est temps de faire de cette question commerciale une question politique, ce qui implique de prendre une position différente des autres groupes, d'adopter une attitude politique progressiste", selon une conseillère du président Mbeki, Mojanku Gumbi.

    D'autres personnalités sont présentes tel que Mike Moore, ex-directeur général de l'OMC, et l'ancien ministre français de l'Economie, Dominique Strauss-Kahn.

    "On va se retirer entre nous et pendant 24 heures, la discussion sera libre et facile sur (...) les questions de développement et de pauvreté", a déclaré l'ex-ministre socialiste avant la réunion.

    "Il faut réfléchir à une réforme de l'aide au développement", a-t-il ajouté, en soulignant la nécessité de "conditions asymétriques en faveur des pays pauvres".

    M. Strauss-Kahn, animateur d'une table ronde consacrée à la "Lutte contre la pauvreté", y a défendu l'idée d'un "droit d'ingérence sanitaire" et d'un fonds public mondial pour "une santé de base universelle" afin d'aider les pays pauvres à lutter contre les maladies telles que la grippe aviaire ou le sida.

    C'est la première fois qu'un sommet du "Réseau de la gouvernance progressiste" --créé en 1999 à l'initiative de Tony Blair et de l'ancien président américain Bill Clinton-- se tient dans un pays en développement.

    Les précédents avaient eu lieu en Hongrie, Italie, Allemagne, Suède, Angleterre et Etats-Unis.

    L'appartenance des dirigeants du centre-gauche à ce réseau varie selon les élections. En font actuellement partie les chefs d'Etat et/ou de gouvernement d'Afrique du Sud, d'Argentine, du Brésil, du Canada, du Chili, de Corée du Sud, d'Espagne, d'Ethiopie, de Grande-Bretagne, de Hongrie, de Nouvelle-Zélande, de Pologne, de République tchèque et de Suède.

    Par AFP
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