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Pessah: Israel peut il refuser de donner du pain aux prisonniers musulmans?

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  • Pessah: Israel peut il refuser de donner du pain aux prisonniers musulmans?

    La fete de Pessah sera demain:

    Madab Raik et ses avocats, Gilad Barnea et Vered Birger pensent que non. Les Service des Prisons d’Israël (SPI) pense que oui. Lorsque la cour du district de Tel Aviv s’est rangée à l’avis de l’autorité des prisons, le prisonnier musulman a interjeté appel à la cour suprême.

    L’audience s’est tenue jeudi. Un panel de trois juges, le président adjoint de la cour suprême Eliezer Rivlin, ainsi que Edna Arbel et Elyakim Rubinstein, n’a pas encore rendu sa décision, mais sera obligé de le faire dans les jours qui viennent.

    Selon Barnea, « nous pensons que c’est une question de principe, une affaire concernant la liberté fondamentale de chaque prisonnier. »

    Raik est un prisonnier régulier (en opposition à un prisonnier sécuritaire), et est donc incarcéré dans une prison mixte, avec des prisonniers juifs et arabes, dans la prison de Ber Sheva. Il n’y a que des prisonniers arabes dans sa cellule.

    Selon l’avocate Vered Halawa, qui représentait le SPI, du pain est distribué avant Pessah aux prisonniers sécuritaires palestiniens dans les prisons israéliennes où aucun juif ne sont incarcérés.

    Dans toutes les prisons régulières, où des prisonniers juifs et arabes purgent leur peine, souvent dans la même cellule, ce n’est pas le cas. Il n’y a aucune livraison de pain pendant la fête, ainsi qu’aucune livraison avant celle-ci.

    Toutefois, les prisonniers sont autorisés à stocker du pain et d’autres produits comportant du hamets et les manger pendant la fête, ajoute-t-elle.

    Mais pour Barnea ce n’est pas suffisant.

    « Nous pensons que cette interdiction constitue une violation du droit constitutionnel de notre client. Il a fait des efforts en ne demandant aucun autre produit à base de hamets que du pain, en avance. Il ne veut pas rendre la prison folle, et par conséquent le pain ne demande aucune cuisson pendant la fête. Il peut être importé de l’extérieur. »

    « En fait, les prisonniers sont autorisés à garder du pain dans leurs cellules, mais je veux affuter la question. Notre position de base stipule que le SPI a l’obligation de fournir du pain aux prisonniers non-juifs, même pendant Pessah. Préparons donc cela et faisons les arrangements nécessaires. »

    Halawa a fait valoir que le fait de fournir du pain aux prisonniers arabes dans un environnement mixte juif et arabe viole le droit religieux. Ceux qui veulent respecter la fête de Pessah ne pourront s’asseoir à une table sur laquelle du pain est consommé.

    Barnea a déclaré qu’une des manières de contourner ce problème serait, par exemple, de définir des heures de repas différentes pour ceux qui observent Pessah et ceux qui ne le font pas. Il a également cité des sources juives, y compris le Shoulhan Arouh, Maimonide et le Rav Mordechai Eliyahou « qui disent clairement que lorsque nous parlons d’un non-juif, même si il est sous l’autorité d’un juif, et même si il mange à la table d’un juif, il n’y a aucun problème au regard de la cacherout, il est inutile d’interdire le hamets même si l’on sait que l’interdiction concernant le hamets inclus le fait de ne pas le voir. »

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