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Alger... mon jasmin de Djamila Belhouari Musette

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  • Alger... mon jasmin de Djamila Belhouari Musette

    Alger... mon jasmin de Djamila Belhouari Musette nous replonge dans la décennie noire qui etait rouge. Quand les terroristes voulaient tuer avec l'épée ceux qui écrivaient avec la Plume.
    En 20 poèmes Djamila Belhouari nous emmène à cet époque là pas si lointaine où elle écrit en prose les paroles de sa douleur. « Devenir amnésique pour pouvoir continuer à vivre et aimer. Je creuse une tombe et enterre ces souvenirs, une tombe où je viendrai me recueillir, priant Dieu pour que plus jamais, la folie ne puisse régner en liberté. »

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    Elle y raconte son refus de l’exil - « au moment où tant de gens rêvent d’un visa pour l’exil, je veux m’exiler dans les bras de ma ville et oublier un instant toutes ces tueries... » Son amour pour sa ville : « Alger mon jasmin, quand la sécheresse tuera tous les cœurs, quand le soleil brûlera tous les regards et quand rien ne mouillera les jardins (...) je serais là encore et encore mon jasmin. » Et son incapacité de pardonner : « Devenir amnésique pour pouvoir continuer à vivre et aimer. Je creuse une tombe et enterre ces souvenirs, une tombe où je viendrai me recueillir, priant Dieu pour que plus jamais, la folie ne puisse régner en liberté. »

    Djamila Belhouari Musette a remporté le 2e prix au Concours artistique et littéraire organisé par l’ex-gouvernorat du Grand Alger en juillet 1999. L’auteur a également reçu le 1er prix de la troisième Poésiade d’Alger, organisée par l’établissement Arts et Culture autour du thème « La cité, poésie et fraternité » en 2005. Abderrahmane Djelfaoui, lui-même poète, écrit dans sa préface que ce recueil est « le témoignage pathétique d’une femme d’Alger dont le cri à travers la hachure des phrases, par-delà la cisaille des mots, est en dernière instance une volonté de nous transmettre, après tant d’années noires, l’air renouvelé de ce jasmin ».

    Pour Djamila Belhouari Musette, l’écriture s’est imposée d’elle-même. Elle agit, dit-elle, comme une catharsis. « Cela vient naturellement. Dès que j’ai une inspiration, je prends un stylo et une feuille et je me vide de mes idées », affirme-t-elle. Sociologue spécialisée dans la pauvreté, elle compte y consacrer son prochain recueil. Ses poèmes sont ponctués d’optimisme. Elle y raconte la victoire de l’Algérie de Liabès et Djaout. La victoire du jasmin.

    Par El Watan
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