Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Grâce à une première en Algérie: Un bébé de 11 jours sauvé in extremis

Réduire
Cette discussion est fermée.
X
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Grâce à une première en Algérie: Un bébé de 11 jours sauvé in extremis

    Le petit Ramy dormait paisiblement, hier, dans son lit à la clinique de cardiologie pédiatrique de Bou-Ismaïl. Le bébé, à l’aspect fragile et âgé d’à peine onze jours, sort d’une lourde opération chirurgicale pratiquée pour la première fois en Algérie et dénommée switch, ou décroisement des gros vaisseaux du cœur.
    F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - A la structure hospitalière spécialisée en chirurgie pédiatrique de Bou- Ismaïl, l’équipe médicale commentait encore l’événement hier après-midi. Le cas du petit Ramy a ému l’ensemble des présents et beaucoup parlent d’un véritable miracle résultant d’un heureux concours de circonstances. Tout a commencé avant-hier, dans la journée, quand le bébé, transféré il y a quelques jours d’Aïn- Defla pour malformation cardiaque congénitale, a fait une détresse respiratoire. Il fallait le prendre en charge en urgence, selon M. Djoudi, le directeur de l’hôpital de Bou-Ismaïl. De ce fait, et par le plus pur des hasards, une équipe médicale anglaise se trouvait sur place dans le cadre d’une convention avec la structure hospitalière. Il n’était pas possible d’attendre plus longtemps au risque de mettre la vie du bébé en danger, et il a été décidé de l’opérer le plus rapidement possible. C’est un professeur anglais, donc, qui a pris la direction de l’équipe composée d’Algériens, pour exécuter l’opération. Il était 16 heures, ce samedi, quand l’intervention a débuté. Elle n’a été achevée que vers minuit. Le docteur Souilamas, médecin et responsable du service réanimation, relatait les faits, détendu, mais tenant à mettre en relief le travail minutieux et délicat de l’équipe médicale algérienne qui a œuvré sous la houlette du professeur anglais. Il semblait encore lui-même impressionné par l’œuvre qu’ils ont réalisée en groupe sur ce bébé d’à peine 3,5 kg. L’opération en elle-même, dénommée «switch », consiste à décroiser les gros vaisseaux dans le cas de maladies congénitales, pour être transposés. Cette opération, une première en Algérie, qui a permis de prendre en charge le petit garçon, se distingue des autres par le fait qu’elle est particulièrement lourde. En général, l’opération pratiquée régulièrement est dénommée «rashkind». C’est un soin provisoire qui consiste à réaliser deux orifices au niveau du cœur pour soigner le malade, sans pour autant pouvoir garantir les résultats de l’intervention. Ceci alors que pour le «switch», la réussite totale de l’opération est garantie, à condition qu’elle soit réalisée dès les premiers jours de la naissance, soit lors du premier mois de vie, explique l’équipe médicale de Bou-Ismaïl. La mère du petit Ramy, sereine en dépit des heures d’angoisse qu’elle a vécues la veille, a exprimé son soulagement après la réussite de l’opération. Disant s’en remettre à Dieu, elle attend patiemment que son petit garçon se rétablisse. «Dès que Ramy est né, il a présenté des difficultés respiratoires et bleuissait soudainement. Nous avons eu peur, et l’équipe médicale de l’hôpital de Khemis-Miliana nous a orientés vers Bou-Ismaïl. Mais hier, mon fils a fait une détresse respiratoire. Nous ne savions pas s’il allait vivre ou mourir, mais dès que l’équipe médicale nous a expliqué qu’il pouvait être opéré, nous avons accepté sans hésiter», a confié la maman du nouveau- né et mère déjà de cinq enfants. Entourée des membres de sa famille et des mamans des autres malades, la jeune femme a exprimé tout son soulagement : «Pour l’instant, les médecins nous disent qu’il est tiré d’affaire, mais nous nous en remettons à Dieu ; j’espère que mon bébé s’en remettra.» A la structure hospitalière de Bou-Ismaïl, les équipes anglaises séjournent pendant deux journées par mois, pour un transfert de savoir-faire au bénéfice de l’équipe algérienne. Ce travail a été rendu possible grâce à une convention signée il y a une année et qui lie l’hôpital, lequel dépend de la Cnas, à l’hôpital anglais de Crommwel. Ceci dans le but de maîtriser la prise en charge des nouveau-nés de petit poids en cas de problèmes cardiaques. «Il s’agit ainsi de diminuer les transferts pour soins à l’étranger, mais aussi pour un besoin pédagogique en direction de nos équipes médicales. Chaque mois, donc, cinq à six enfants sont opérés par nos équipes, sous la houlette des médecins anglais», a expliqué le directeur de la structure hospitalière.
    F.-Z. B.

    Le soir d'Algérie

  • #2
    bjr

    y a de grosses têtes en algerie il suffit de leur donner les moyens
    et la liberte de dénoncer ce qui ne va pas et non pas les faire fuire a l'étranger

    bande de chevres et de voleur d argent du peuple algerien.le gouvernement

    il faut savoir aussi qu'une jeune diplome algérienne qui est passé sur FR3 lors des émissions francophones est toujours en attente de proposition de poste de chirurgien specialise en mastico facial dans un hopital. j'espère qu'elle va trouver rapidement un poste dans la mesure où elle a réussi brillamment ces diplomes dans ce domaine.

    brv
    Dernière modification par mousmous, 29 mars 2010, 06h54.

    Commentaire


    • #3
      Bonjour

      ça fait deux , trois mois de ça j'ai vu au JT de 20heures un reportage sur ce même centre...il montrait un prof français de renommé venu former les chirurgiens algeriens .......je crois que l'article parle des premiers fruits de cette formation

      ça fait quelques mois aussi toujours au JT de 20h un autre reportage parlait d'un même type de partenariat remontant a trois ans entre chirurgiens orthopedistes algeriens de l'hopital de ben aknoun et un prof français connu mondialement pour ses methodes de reparation des traumatismes du plexus brachial......et dans le dit reportage on a montré le succès des cas traités par les medecins dz "après intervention et une longue reeducation".

      ça faisait vraiment plaisir a voir, des gamins et des adultes qui pouvaient enfin bouger leurs bras paralysés dans la plus part des cas depuis la naissance ...et qui surtout n'etaient plus obligés d'attendre une miraculeuse prise en charge.....
      au jour d'aujourd'hui tous les cas en algerie sont soignés a l'hopital de médéa qui est devenu le number one africain dans le traitement des trauma du plexus brachial....l'equipe dz formée par le prof français a pris quartier la bas.

      il faut vraiment pas grand chose pour que les algeriens accomplissent du bon travail ...a bon entendeur !
      Dernière modification par El-Bahjawiya, 29 mars 2010, 10h03.

      Commentaire


      • #4
        Bah! Ces docteurs DZ, juste assez bons pour les citoyens de base, le président, lui, il va en France!

        Commentaire


        • #5
          Bravo

          Chapeau aux médecins..
          ça prouve que l'Algérie a de très bons médecins aptent a faire du bon travail et rpès a se former en continue...ce qui manque c'est la motivation de la part du gouvernement et les bonnes conditions de travail!....

          Commentaire


          • #6
            En fait, le CMCI est en train de devenir l'un des meilleurs centre d'Afrique pour la chirurgie cardiaque.

            Dernière modification par dorylak, 31 mars 2010, 10h48.

            Commentaire

            Chargement...
            X