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Maroc: Des entrées d'IDE mais aussi des sorties de dividendes

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  • Maroc: Des entrées d'IDE mais aussi des sorties de dividendes

    Des entrées d'IDE mais aussi des sorties de dividendes


    Le Maroc a bien résisté avec 26,08 milliards de dirhams d’IDE en 2009

    · Où vont les IDE: Telecoms, immobilier, industrie, tourisme, etc

    · Le record à battre: 41 milliards de dirhams en 2007


    Malgré la morosité internationale et le retrait des groupes émiratis dans de gros programmes où ils étaient engagés, les résultats des deux dernières années montrent que le Maroc a réussi à stabiliser sa cote auprès des investisseurs étrangers: alors que ces deux dernières années ont été des années blanches sur le plan des privatisations, les IDE (hors investissements en portefeuille) se sont élevés respectivement à 26,08 milliards de dirhams en 2009 et 35,29 milliards en 2008 après avoir atteint un record historique de 41 milliards de dirhams en 2007. Sur le continent, le Maroc figure dans le peloton de tête des pays destinataires des IDE bien devant les pays producteurs de pétrole.

    A la différence des données traitées dans les commissions interministérielle ou régionales de l’investissement qui portent sur les intentions d’investissement, celles portant sur le transfert des devises concernent des projets réalisés ou en cours de réalisation. A ce titre, elles reflètent donc une photographie réelle de la situation des investissements étrangers même si de plus en plus d’investisseurs lèvent une partie des fonds localement pour financer leur projet. Les grandes opérations de privatisation du début des années 1990 et plus tard, la concession des services publics, ont été l’accélérateur des flux des IDE. Entre 1990 et 2009, en moyenne annuelle, les investissements directs étrangers financés en devises, s’élèvent à 15,7 milliards de dirhams. Au début des années 1990, le Maroc attirait bon an, mal an, l’équivalent de 2 milliards de dirhams d’investissements directs étrangers, autour de 200 millions de dollars.

    La véritable rupture est intervenue dix ans plus tard, les flux des IDE ayant été multipliés par plus de six atteignant 12,65 milliards de DH en 2000.
    Les années 2000 marqueront la montée en puissance de l’attractivité du Maroc sur le marché mondial de l’investissement. Il y a eu bien entendu des grosses transactions avec l’acquisition de Maroc Telecom par Vivendi ou la privatisation de la Régie des Tabacs qui ont sensiblement impacté le bilan, mais au final, l’émergence de nouveaux secteurs comme l’offshoring, le cycle euphorique dans l’immobilier avec sa folie des riads et la spéculation dans les programmes haut standing à Marrakech, les grands chantiers comme Tanger Med et Renault, ont été des éléments catalyseurs.

    Sur les deux dernières décennies, les investissements directs étrangers se sont essentiellement orientés vers une demi-douzaine de secteurs : télécoms, industrie, tourisme, cimenterie, énergie et mines et banques. Dans les télécoms, les deux opérations emblématiques restent sans aucun doute la cession de la deuxième licence GSM dans la téléphonie mobile au consortium conduit par le groupe Telefonica et l’acquisition de la majorité de Maroc Telecom par Vivendi. Et, beaucoup plus récente, l’entrée de Zaïn dans le capital de Wana. Le tourisme, notamment l’hôtellerie portée par la «Vision 2010», aura été aussi un des secteurs privilégiés par les investisseurs étrangers.

    La compétition bat son plein sur le plan international, et tous les pays déploient des trésors d’arguments pour attirer les investisseurs. En plus de la panoplie des avantages fiscaux (le régime conventionnel au Maroc s’applique aux projets de plus de 200 millions de dirhams), l’une des variables qui sécurise les investisseurs concerne le régime de change ou, plutôt, la possibilité pour l’investisseur de transférer sans contrainte les dividendes et, s’il le souhaite, de sortir librement avec la liberté de rapatrier la totalité du produit de cession de son investissement, plus-value comprise (voir détails dans les infographies sur les transferts des dividendes et des désinvestissements).

    Cette liberté «d’aller et venir» est un point crucial vis-à-vis des investisseurs ; le pays doit être en mesure de garantir toute sortie d’investisseur, c’est à cette condition qu’il renforcera sa crédibilité. L’exemple le plus récent est celui de Telefonica et de Portugal Telecom qui ont cédé leurs participations dans Meditelecom ou de Santander qui avait vendu ses parts dans Attijariwafa bank. Selon nos informations, Telefonica et Portugal Telecom ont transféré leur mise (cession des parts et plus values nettes d’impôt) au début de l’année.

    Au total, le montant porterait sur 8 milliards de dirhams. La sortie de Santander du groupe Attijariwafa bank aura par ailleurs nécessité près de 4 milliards de dirhams. En matière de libéralisation de changes, le Maroc a opté pour le principe de l’irréversibilité des mesures d’incitations. Malgré le passage à vide de la balance de paiement, il n’est pas question de rogner sur le moindre avantage. Pour les investisseurs, cet élément est un gage de sécurité.
    Fin de l'article de l'ECONOMISTE


    La contre partie est une montée des dividendes transférés
    2000 2.6 Mrds DH
    2007 5.4 Mrds DH
    2008 7.0 Mrds DH
    2009 9.7 Mrds DH
    .
    .
    ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
    Napoléon III

  • #2
    Article interessant
    __________________________________________________ _____

    Devises. Bientôt la panne sèche ?

    Depuis deux ans, les sources de devises se sont taries. (AFP)



    Alerte ! Le stock de devises fond comme neige au soleil. Transferts des MRE, recettes touristiques, exportations, investissements et prêts étrangers : tous les voyants
    sont dans le rouge.




    Lundi 16 février 2010 : le siège du ministère de l’Economie et des Finances à Rabat est particulièrement animé. L’argentier du royaume, Salaheddine Mezouar, y reçoit une délégation de la Banque Mondiale, conduite par Shamshad Akhtar, vice-présidente pour la région Moyen-


    Orient et Afrique du Nord (MENA). Objet de la visite : la signature d’un nouveau contrat de financement pour l’année 2010, portant sur la bagatelle de 600 millions de dollars (l’équivalent de 4,5 milliards de dirhams). Une ligne renouvelable jusqu’en 2013 et qui représente le double de celle accordée au Maroc entre 2005 et 2009. Mezouar a donc tout pour être heureux. Au-delà des divers projets de développement que ce pactole devra arroser, les 600 millions de dollars iront surtout alimenter les caisses du pays en devises… cette “chère” ressource qui nous fait de plus en plus défaut.

    Balances déséquilibrées
    Les réserves en devises du Maroc se réduisent en effet comme peau de chagrin depuis deux ans déjà. Représentant jusqu’à 12,5 mois d’importations en 2002, et près de 10 mois en 2007, celles-ci couvrent à peine 6 mois des besoins actuels du pays en importations. Leur encours, représenté par les avoirs extérieurs nets de Bank Al-Maghrib, s’est établi fin 2009 à seulement 175,5 milliards de dirhams. En 2008, les réserves s’élevaient à 181 milliards (190 milliards en 2007). La situation est encore plus critique chez les banques commerciales. Leurs avoirs en devises se sont fixés fin 2009 à seulement 13 milliards de dirhams. Dérisoire. “La situation des changes du pays devient de plus en plus alarmante. Nous ne sommes plus très loin aujourd’hui des 3 mois d’importations, seuil à partir duquel il faudra vraiment commencer à s’inquiéter”, lance ce cadre du Haut commissariat au plan.

    A l’origine de cette descente aux enfers, le déficit de plus en plus intenable de la balance commerciale. Le fait n’est pas nouveau : le Maroc importe davantage qu’il n’exporte. Résultat, il dépense plus qu’il n’encaisse en euros ou dollars. Un gap que les transferts des Marocains résidant à l’étranger et les recettes de privatisation (Maroc Telecom en 2001 et la Régie des Tabacs en 2004, entre autres) parvenaient tant bien que mal à contrebalancer. Ce qui n’est plus le cas aujourd’hui. Le déficit de la balance commerciale a atteint, fin 2009, les 152,6 milliards de dirhams. La crise économique mondiale y est, faut-il le préciser, pour beaucoup. La récession qui a touché les principaux partenaires commerciaux du Maroc (l’Union Européenne notamment) a eu un effet dévastateur sur certains secteurs de l’économie. L’exemple le plus édifiant étant celui du textile, secteur foncièrement exportateur. Sans compter la chute vertigineuse des prix des phosphates sur les marchés internationaux. Une dépréciation en valeur qui s’est répercutée illico presto sur les revenus de l’Office chérifien des phosphates (premier pourvoyeur de devises du pays), qui ont fondu de près de 64% d’une année à l’autre, et ce malgré l’amélioration des quantités exportées. La balance des paiements ne fait pas mieux. En cause : la baisse des recettes touristiques (-5% à 52 milliards de dirhams), le fléchissement des transferts des MRE (-5,3% à 50 milliards de dirhams). A cela s’ajoute la chute des investissements et prêts directs étrangers qui se contractent de 26,1% à 26 milliards de dirhams. Les revenus des exportations, quant à eux, se sont dégradés de 28% à 111,8 milliards de dirhams.

    L’hémorragie est donc générale et affecte l’ensemble des sources de devises du pays. Parallèlement, le Maroc a dépensé la même année quelque 265 milliards de dirhams pour l’importation de différents produits et services. Une facture qui aurait pu être encore plus salée, sans la détente des cours du pétrole à l’international. “Si le prix du baril s’était maintenu à son niveau de 2008 (140 dollars et plus), nos réserves en devises seraient aujourd’hui à sec. On a évité de peu la catastrophe”, commente cet économiste.

    Une expansion en devises
    Autre facteur aggravant : les investissements marocains à l’étranger. L’expansion à l’international des grands groupes privés et des établissements publics a également un coût. Ces derniers ont investi, en 2008, pas moins de 13 milliards de dirhams hors des frontières. Une sortie sèche de devises dont la rentabilité en termes de dividende n’est pas immédiate. Idem pour les grands groupes privés : le retour sur investissement du périple africain de Maroc Telecom, Attijariwafa bank et BMCE Bank se fait toujours attendre. Ceci au moment où les entreprises étrangères installées au Maroc rapatrient le fruit de leurs investissements à tout-va. Encore une fois, la crise mondiale n’a pas manqué d’aggraver ce phénomène. Le montant des dividendes rapatriés par les multinationales est passé du simple au double entre 2008 et 2009, pour se fixer à quelque 3,6 milliards de dirhams. Mais l’opération d’assèchement la plus spectaculaire reste sans conteste celle du rachat des parts de Telefonica et de Portugal Telecom dans Méditel par le tandem Finance.com et la Caisse de dépôt et de gestion (CDG). Une récupération certes salutaire, mais qui s’est soldée par une sortie nette de 810 millions d’euros. Un montant financé en grande partie par des dettes bancaires locales !
    Pour ce banquier d’affaires, il ne fait pas de doute que l’on se dirige vers la panne sèche. “Une panne qui signera l’arrêt de la machine économique, faute de capacités suffisantes de financement”, prédit-il.

    Exportations. Dévaluation, la solution miracle ?
    Y a-t-il un effet change dans la dégringolade du commerce extérieur ? Plus simplement, la valeur du dirham influe-t-elle, peu ou prou, sur la faiblesse des exportations ? La réponse dépend du “camp” dans lequel on se trouve. Les exportateurs, même s’ils ne le clament pas haut et fort, admettent que le dirham est aujourd’hui surévalué par rapport à certaines monnaies et que, de ce fait, les filières exportatrices vers les pays concernés sont quelque peu pénalisées. “La politique du dirham fort nous pénalise face à la concurrence féroce de la Chine ou de pays comme la Tunisie ou l’Egypte”, lance ce textilien. Un argument qu’un haut cadre du Trésor balaie d’un revers de la main : “La dévaluation n’est pas à l’ordre du jour. Pour relancer les exportations, il faudra travailler sur notre compétitivité et la qualité de notre offre”. Pour lui, la problématique du déficit commercial chronique ne peut se résoudre par une solution monétaire. “Tout dépendra de notre aptitude à exporter plus et à importer moins”, précise-t-il.
    « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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    • #3
      “La dévaluation n’est pas à l’ordre du jour. Pour relancer les exportations, il faudra travailler sur notre compétitivité et la qualité de notre offre”.
      Voila la partie la plus intéressante.Il faut pas miser sur le plus facile et attendre l'Etat pour nous trouver des solutions douteuses a long termes(dévaluation), mais s'adapter et améliorer notre compétitivité et notre qualité.
      Puisque la haine ne cessera jamais avec la haine, la haine cessera avec l'amour.

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      • #4
        Voila la partie la plus intéressante.Il faut pas miser sur le plus facile et attendre l'Etat pour nous trouver des solutions douteuses a long termes(dévaluation), mais s'adapter et améliorer notre compétitivité et notre qualité.
        tout ça c'est théorique..... en attendant c'est la dette qui s'emballe:22:
        « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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        • #5
          Tout ce que tu n'aime pas est théorique alors...Mais a long termes tu comprendra l'importance de ceci...
          Néanmoins le maroc maitrise ca dette très bien.
          Puisque la haine ne cessera jamais avec la haine, la haine cessera avec l'amour.

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          • #6
            ben quand on voit le dette des usa et des europeens, pourquoi pas nous?


            il est tjr solvable le maroc non?

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            • #7
              ben quand on voit le dette des usa et des europeens, pourquoi pas nous?


              il est tjr solvable le maroc non?
              un riche on lui prete facilement on se conccurence pour lui preter de l'argent.

              un pauvre c bcp plus diffcile.
              « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

              Commentaire


              • #8
                un riche on lui prete facilement on se conccurence pour lui preter de l'argent.

                un pauvre c bcp plus diffcile.
                c'est sur, mais que tu veux qu'on fasse?

                de nos jours, il faut s'endetter pour pourvoir avancer.

                est ce que c'est une bonne méthode, je ne sais pas.

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                • #9
                  Donc on est riche ?? Parcceque question prêter des dettes personne ne les refuses au maroc..

                  Sérieusement et plus économiquement parlant, ce que tu dit et du n'importe quoi. On prête au pays qui ont un développement a moyens/long terme et un dynamisme du circuit économique fructueux pour les investissement c'est la cause de la solvabilité du maroc, donc question dette le maroc maitrise.

                  Et la réponse et dans le texte msr:
                  “La dévaluation n’est pas à l’ordre du jour. Pour relancer les exportations, il faudra travailler sur notre compétitivité et la qualité de notre offre”.
                  Un facteur parmi d'autre...
                  Puisque la haine ne cessera jamais avec la haine, la haine cessera avec l'amour.

                  Commentaire


                  • #10
                    bledar,
                    un riche on lui prete facilement on se conccurence pour lui preter de l'argent.

                    un pauvre c bcp plus diffcile.

                    ------------------------------
                    non bledar, c des conneries comme d'hab.
                    en fait c'est la réponse typique d'un bon néophyte en économie, en réalité c'est bp plus complexe que ça..

                    Pour juger de la solvabilité d'une institution ou d'un pays, des agences de notation financière utilisent des indicateurs multiples et complexes qui aboutissent en une note finale, à ce stade, le Maroc, bien qu'étant par exemple moins riche qu'un pays producteur de petrole, disant l'algerie, aura moins de difficultés à retrouver de l'argent à l'international pour financer ses grands projets, du fait de la notation (investment grade) que lui attribuent les majeurs des-dites agences (S&P, moody's..Etc)

                    Pour résumer, tu peux l'apprendre comme suit: c'est la dynamique du circuit financier et la solidité d'une économie qui compte, pas la richesse créée du pétrole/gaz ou autres richesses naturelles...


                    La contre partie est une montée des dividendes transférés
                    2000 2.6 Mrds DH
                    2007 5.4 Mrds DH
                    2008 7.0 Mrds DH
                    2009 9.7 Mrds DH
                    ---------------------------------

                    Il faut savoir que 2009 est un peu exceptionnelle du fait de la correction du Taux de l'IS, qui a eu l'effet de générer plus de recettes pour les entreprises au Maroc (dont les multinationales).
                    Dernière modification par alien, 29 mars 2010, 14h32.

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