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Issad Rebrab : « Pour investir, il faut faire sortir des devises »

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  • Issad Rebrab : « Pour investir, il faut faire sortir des devises »

    Merouane Mokdad
    TSA
    Le patron de Cevital Issad Rebrab regrette certaines contraintes actuelles qui limitent les projets d'expansion de son groupe. « N’oubliez pas que pour investir, il faut faire sortir les devises. Pour cela, il faut une autorisation de la banque d’Algérie. Nous avons plusieurs projets d’investissement à l’extérieur mais malheureusement nous n’avons pas obtenu les autorisations de banque d’Algérie même pour des projets qui accompagnent nos exportations », a-t-il ainsi déclaré en marge d'une cérémonie à Alger sur la signature de contrats dans le secteur immobilier.

    Issad Rebrab évoquait également des projets de développement de culture de canne à sucre pour ne plus dépendre des importations. Il a également évoqué le problème de la disponibilité des terres pour mener à bien un tel investissement. Pourtant, « tous les projets que nous déposons vont dans le sens de l'intérêt de l'économie nationale », a-t-il justifié.

    Concernant les prix du sucre, le patron du groupe Cevital prévoit une baisse d’ici la fin 2010. « La tendance est à la baisse. Il n'est pas possible de savoir de combien pour l’instant. (...) Les prix fluctuent chaque jour. Mais, nous pensons qu’à partir de la fin de l’année nous connaitrons une tendance à la baisse et un retour à la normale », a-t-il déclaré. Selon lui, cette baisse a commencé ces derniers mois sur les marchés mondiaux.

    Depuis janvier 2010, les prix du sucre se sont envolés atteignant les 90 dinars le kilo. Une hausse qui entraîné celle de certaines boissons et produits agroalimentaires. Issad Rebrab, dans une interview à TSA le mois dernier, avait pourtant précisé que Cevital n’avait pas répercuté la hausse des prix du sucre sur le marché mondial sur les producteurs algériens de boissons.

  • #2
    Issad Rebrab : « Pour investir, il faut faire sortir des devises »
    Ya Si Issad , on t'aime bien mais il ne faut pas exagérer ; il faut d'abord faire rentrer des devises autrement que par nos ressources naturelles , aprés on passera à l'etape suivante qui consistera à investir à l'etranger avec des devises sorties du pays car meme avec ces restrictions , nos mafiosis arrivent à transférer illégalement des devises !

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    • #3
      Ya Si Issad , on t'aime bien mais il ne faut pas exagérer ; il faut d'abord faire rentrer des devises autrement que par nos ressources naturelles , aprés on passera à l'etape suivante qui consistera à investir à l'etranger avec des devises sorties du pays car meme avec ces restrictions , nos mafiosis arrivent à transférer illégalement des devises !
      Rebrab est un fonceur et en bon gestionnaire il se dit il faut maitriser l'amont(achat de terres à l'etranger pour planter la canne à sucre). dans ce secteur il n'est pas un pionnier: des Etats du golfe et la chine ont investi dans des terres africaines pour cultuiver certaines denrées agricoles au lendemain du boom des prix alimentaires de 2007-2008.

      Un Etat comme le soudan avec plus de 50 millions d'hectares de terres arables, traversé par le nil blanc et bleu peut nourrir tous les pays arabes pour peu que ses dirigeants investissent dans ce pays jadis ravagé par la guerre civile.

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      • #4
        si je comprend bien les entrepruneurs algériens n'ont pas le droit de sortir des devises pour les investir à l'etranger?

        qlq un peut confirmer ou infirmer
        .
        .
        ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
        Napoléon III

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        • #5
          exact faut nouer un partenariat avec le soudan.
          ce pays possede plus de terres arables que le maghreb ou la france.

          il a d e l'eau en quantité, ses terres ne demandent qu'a etre travaillées.
          il pourrait devenir une puissance agricole de premier plan.

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          • #6
            Un Etat comme le soudan avec plus de 50 millions d'hectares de terres arables,
            Aucune personne sensée ne serait contre un investissement dans l'agriculture pour gagner la bataille de l'autosuffisance alimentaire et Rebrab n'aurait aucune difficulté avec l'etat algérien pour ce genre de projet dans un pays comme le Soudan ...

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            • #7
              si je comprend bien les entrepruneurs algériens n'ont pas le droit de sortir des devises pour les investir à l'etranger?

              qlq un peut confirmer ou infirmer
              si mais il faut l'autorisation de la banque d algérie qui d'apres les dires de rebrad est difficile à obetnir... Normal il faut aussi faire rentrer des devises .. sinon tu auras 30 millions d'algériens qui "entrepreunent" à l'etranger
              « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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              • #8
                bledar,
                sinon tu auras 30 millions d'algériens qui "entrepreunent" à l'etranger
                ---------------


                Qu'ils commencent déjà par l'intérieur, ces présumés investisseurs, avec le taux le plus faible de création d'entreprises par rapport à la Tunisie et le Maroc, il y a vrm bp à faire!!

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                • #9
                  oui devellopons notre pays deja, apres on pourra penser a investir a l'etranger.

                  il y a tellement a faire

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                  • #10
                    C'est paradoxal comme demande; il veut pouvoir investir à l'etranger alors que les multinationales considerent l'Algérie comme un eldorado pour leur affaires.
                    "When I saw the Hoggar Mountains, my jaw dropped. If you think of Bryce, or Canyonlands National Park, you're close, but the Hoggar Mountains are more spectacular." David Ball, Empire of sands

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                    • #11
                      Pourquoi Si Piham au Maroc ce n'est pas le cas?

                      Dans les trois pays du Maghreb central, le contrôle de change est toujours en vigueur et dans les trois pays la sortie de devises pour un investissement à l'étranger est interdit sauf sur dérogation...

                      En Algérie, Sonatrach, Cosider, El Khalifa (en son temps) ont bénéficié de ses dérogations. Cevital n'a qu'à présenter sa demande.

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                      • #12
                        Je comprends que pour une PME (et encore) l'autorisation ne doit pas être automatique

                        Mais pour des patrons des grandes entreprises, l'investissement à l'étranger peut constituer un levier de développement très importants
                        1. pour sécuriser des marché
                        2. pour sécuriser des approvisionnements
                        3. pour valoriser du savoir faire et rappatrier des dividendes

                        Au Maroc aussi, le controle des change limite les sorties de devises
                        d'ailleurs les importateurs se sont plaints de l'impossibilité de disposer de fonds pour faire des achats a termes (voir spéculer à chicago par exemple)

                        Mais a voir les entreprises (bcp moins importante que cevital) qui investissent en Afrique, je suppose que le controle de change est plus strict en Algérie qu'au Maroc

                        wallahou a3lam
                        .
                        .
                        ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
                        Napoléon III

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                        • #13
                          ilest deux fois rab ce isaad, c'est adire deux fois dieu ( on tout cas moi il ne m'inspire aucune confiance

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                          • #14
                            si je comprend bien les entrepruneurs algériens n'ont pas le droit de sortir des devises pour les investir à l'etranger?

                            qlq un peut confirmer ou infirmer
                            En Algérie aussi les entreprises étrangéres font sortir leur devis comme les entreprises pétroliéres par exemple.

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                            • #15
                              Pourquoi condamner ? Le climat des affaires est plus que pourri, le système bancaire est l'un des plus archaïques de l'univers, la bureaucratie est très lourde...
                              C'est normal que les Algériens préfèrent investir et dépenser de l'argent ailleurs.
                              La convertibilité du Dinar c'est pour 2100 ? Quand est-ce qu'on va s'ouvrir sur le monde et entrer réellement dans le 21 ème sicle ?

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