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Les gaz non conventionnels n'ont pas d'impact sur les exportations de gaz d'Algérie

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  • Les gaz non conventionnels n'ont pas d'impact sur les exportations de gaz d'Algérie

    Khelil à partir d'Oran
    le Maghreb

    Les gaz non conventionnels n'impactent pas les exportations de l'Algérie. Dans ce sens, le ministre de l'Energie et des Mines a indiqué, samedi à Oran, que les USA "ne constitue pas le marché préféré de l'Algérie qui y exporte une petite partie seulement de son gaz, la plus importante étant consommée par le continent européen". L'influence des marchés "spot" (contrats gaziers à court terme et à faible coût) auxquels ont recours les USA "n'affecte pas l'Algérie dont les contrats sont tous établis à long terme avec ses partenaires", a-t-il précisé. Par contre, la possibilité pour l'Algérie d'exporter plus de gaz naturel vers le Royaume-Uni a été évoquée à l'occasion de la visite qu'a effectué la semaine dernière le ministre de l'Energie et des Mine en Grande-Bretagne. Dans ce sens, le ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil, a indiqué, samedi à Oran, avoir cosigné la semaine passée avec le secrétaire d'Etat britanniques à l'Energie et au Changement climatique, Ed Miliband, "une feuille de route portant sur plusieurs axes de coopération entre les deux pays dans différents domaines de l'énergie et de l'environnement". La mise en oeuvre de la nouvelle feuille de route doit également permettre à l'Algérie de bénéficier de l'expérience britannique dans la transition d'une économie basée sur les hydrocarbures vers celle axée sur les énergies renouvelables, a souligné M. Khelil. L'Algérie, a encore rappelé M. Khelil, présentera à l'occasion du 10e Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG), prévu le 19 avril à Oran, une étude exhaustive à même de favoriser les prises de décisions allant dans le sens de la stabilité du marché gazier. La réunion du FPEG à Oran permettra aux ministres de débattre des principales conclusions de cette étude et d'initier "un plan d'actions visant à élaborer une stratégie pour développer une véritable coordination entre pays membres et ce, afin d'anticiper les réactions des marchés gaziers", a indiqué le ministre. M. Khelil s'est à cet égard déclaré optimiste quant aux résultats de ce prochain forum, "à l'instar de la décision historique prise par les membres de l'OPEP en décembre 2008 à Oran, laquelle a permis de stabiliser les prix autour de 80 dollars aujourd'hui, alors qu'ils avaient chuté à 30 dollars", a-t-il rappelé. Pour ce qui est de l'état d'avancement des préparatifs du GNL 16 et du 10e FPEG, M. Khelil les a qualifiés de satisfaisants, confirmant ainsi la "bonne amorce" de la dernière ligne droite pour l'assurance de meilleures dispositions d'accueil et de séjour aux hôtes de la capitale de l'Ouest.
    Les différentes réalisations lancées dans ce cadre seront totalement opérationnelles dans les délais, a affirmé le ministre qui a notamment inspecté le nouveau terminal aéroportuaire d'Es-Senia, le centre des conventions (CCO), deux nouvelles trémies à proximité de cette infrastructure et le port d'Oran où deux bateaux hôtels affrétés accosteront à partir du 16 avril. S'agissant du GNL 16, plus de 2.400 spécialistes venant de plusieurs pays d'Asie, d'Amérique, d'Europe, d'Australie et d'Afrique, dont 539 exposants et 150 journalistes nationaux et étrangers ont déjà confirmé leur participation à la Conférence sur le GNL que l'Algérie abrite pour la deuxième fois après celle d'Alger tenue en 1974. Quant au 10e Forum des pays exportateurs de gaz, dont la présidence est assurée par l'Algérie depuis 2010, cette manifestation verra la participation, le 19 avril, de 15 ministres représentant les 11 pays membres du Forum (Algérie, Bolivie, Egypte, Guinée Equatoriale, Iran, Libye, Nigeria, Qatar, Russie, Trinidad et Tobago, Venezuela), des pays observateurs ainsi que des ministres invités à prendre part à cet événement. Notons que le ministère de l'Energie et des Mines prévoit des recettes de l'ordre de 13,5 milliards de dollars d'exportations des hydrocarbures durant les trois premiers mois de l'année 2010, un bilan prévisionnel en hausse par rapport à la même période de 2009. Les revenus pétroliers enregistrés durant l'année 2009 ont atteint un montant de plus de 44 milliards de dollars, alors que la valeur cumulée des exportations sur la décennie 2000-2009 a été de plus de 393 milliards de dollars.
    Samira G.

  • #2
    Petite remarque de taille, ce n'est pas le gaz qui est non conventionnel, c'est le forage
    “If you think education is expensive, try ignorance”
    Derek Bok

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