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Ça y est. Après avoir patienté plus de deux ans, les actionnaires de la société algéro-émiratie de promotion immobilière commencent à voir le bout du tunnel.
« Emiral» a en effet obtenu une assiette foncière pour engager les travaux de son projet de complexe multifonctionnel, juste à côté de Moretti, cette partie ouest de la résidence d'Etat «Le Sahel». «Emiral» donne d'ailleurs comme adresse postale le bâtiment de la réception de cette résidence et une adresse email. Une situation que l'on imagine provisoire.
Il faut dire que les émiratis, et leurs associés algériens, ont eu de la patience. L'été 2007, le Conseil national de l'investissement (CNI) – à la veille de la visite en Algérie du président des Emirats Arabes Unis Cheikh Khalifa Ben Zayed Al Nahyane - avait donné son accord pour quatre projets d'investissement émiratis, dont ce complexe multifonctionnel très moderne composé d'un hôtel, d'une résidence de standing, d'une polyclinique et d'un centre commercial.
L'affaire n'a cependant pas été pour autant réglée à cause du terrain nécessaire. Les porteurs de ce projet ont jeté leur dévolu sur la partie littorale à l'ouest d'Alger et pas n'importe laquelle : l'ancien complexe Moretti ! Ils ont fini pas y avoir accès. L'assiette foncière qu'ils ont acquise aurait une consistance d'une dizaine d'hectares. Elle englobe une partie de l'ex-complexe touristique de Moretti, précisément l'hôtel El Menzah et ses espaces, qui avait été conçu par l'architecte et urbaniste Fernand Pouillon.
L'hôtel construit dans les années 60-70 a été rasé, ces jours-ci. L'assiette comporte également la partie nord-ouest de la forêt de Sidi Fredj qui a été récemment clôturée. On ignore à quel prix ont été cédées ces deux parcelles. Il est secret. Le coût de la réalisation de l'ensemble du projet est estimé provisoirement à plus de 40 milliards de dinars, selon des sources proches du promoteur. On ignore, pour le moment, qui le financera.
400.000 dinars le m2 !
Dans les milieux algériens des affaires, on avance le nom de la banque libanaise «Fransabank». Pour étayer leurs propos, ces milieux se basent sur l'affluence forte constatée auprès de cette banque à Alger, après l'annonce de la promotion immobilière d'Emiral. Celle-ci prévoit en effet dans ce projet dénommé «Moretti 1» - dont une photographie aérienne de la maquette est publiée sur le site du ministère de l'Aménagement du Territoire, de l'Environnement et du Tourisme - un espace pour la promotion d'appartements.
Ceux-ci, de haut standing incluant diverses commodités, seraient proposés entre 400 000 DA et 440 000DA le m². Toutefois, il n'y aurait pas eu, pour le moment, la moindre vente sur plans. Interrogé à ce propos dernièrement par El Watan, le président du Conseil d'administration d'Emiral, le libanais Mustafa Kojok a notamment affirmé, au sujet de l'annonce publique de leur promotion immobilière, qu'elle «avait pour but d'obtenir des données statistiques et n'avait pas de but commercial».
Mustafa Kojok indiquait en même temps à notre confrère qu'il a été demandé aux postulants d'ouvrir un compte avec un montant d'au moins 3 millions DA dans le but «d'être sûr du sérieux et de l'engagement des gens, mais nous n'avons exigé de payer aucune somme à l'entreprise».
On en aura déduit que le premier bénéficiaire de ces dépôts devrait être logiquement la banque «Fransabank». Sachant naturellement que les postulants à ces appartements de haut standing doivent être solvables, il faudrait que cette partie du projet soit effectivement engagée. Ce qui n'est pas le cas, a-t-on pu constater sur place. Quoiqu'il en soit, en s'appropriant cette belle assiette foncière et en engageant les premiers travaux de déblayage pour l'espace réservé au nouvel hôtel de luxe, Emiral part à la conquête du littoral Ouest algérois. L'entreprise se donne au moins trois ans pour réaliser ce projet immobilier intégré de 2004 lits. Reste à savoir si cette ambition ne se heurtera pas à d'autres obstacles. La maquette publiée laisse comprendre que la polyclinique sera édifiée sur la parcelle forestière de Sidi Fredj, là ou semble se situer également la promotion immobilière. Et la nature ?
Le quotidien d'oran.
« Emiral» a en effet obtenu une assiette foncière pour engager les travaux de son projet de complexe multifonctionnel, juste à côté de Moretti, cette partie ouest de la résidence d'Etat «Le Sahel». «Emiral» donne d'ailleurs comme adresse postale le bâtiment de la réception de cette résidence et une adresse email. Une situation que l'on imagine provisoire.
Il faut dire que les émiratis, et leurs associés algériens, ont eu de la patience. L'été 2007, le Conseil national de l'investissement (CNI) – à la veille de la visite en Algérie du président des Emirats Arabes Unis Cheikh Khalifa Ben Zayed Al Nahyane - avait donné son accord pour quatre projets d'investissement émiratis, dont ce complexe multifonctionnel très moderne composé d'un hôtel, d'une résidence de standing, d'une polyclinique et d'un centre commercial.
L'affaire n'a cependant pas été pour autant réglée à cause du terrain nécessaire. Les porteurs de ce projet ont jeté leur dévolu sur la partie littorale à l'ouest d'Alger et pas n'importe laquelle : l'ancien complexe Moretti ! Ils ont fini pas y avoir accès. L'assiette foncière qu'ils ont acquise aurait une consistance d'une dizaine d'hectares. Elle englobe une partie de l'ex-complexe touristique de Moretti, précisément l'hôtel El Menzah et ses espaces, qui avait été conçu par l'architecte et urbaniste Fernand Pouillon.
L'hôtel construit dans les années 60-70 a été rasé, ces jours-ci. L'assiette comporte également la partie nord-ouest de la forêt de Sidi Fredj qui a été récemment clôturée. On ignore à quel prix ont été cédées ces deux parcelles. Il est secret. Le coût de la réalisation de l'ensemble du projet est estimé provisoirement à plus de 40 milliards de dinars, selon des sources proches du promoteur. On ignore, pour le moment, qui le financera.
400.000 dinars le m2 !
Dans les milieux algériens des affaires, on avance le nom de la banque libanaise «Fransabank». Pour étayer leurs propos, ces milieux se basent sur l'affluence forte constatée auprès de cette banque à Alger, après l'annonce de la promotion immobilière d'Emiral. Celle-ci prévoit en effet dans ce projet dénommé «Moretti 1» - dont une photographie aérienne de la maquette est publiée sur le site du ministère de l'Aménagement du Territoire, de l'Environnement et du Tourisme - un espace pour la promotion d'appartements.
Ceux-ci, de haut standing incluant diverses commodités, seraient proposés entre 400 000 DA et 440 000DA le m². Toutefois, il n'y aurait pas eu, pour le moment, la moindre vente sur plans. Interrogé à ce propos dernièrement par El Watan, le président du Conseil d'administration d'Emiral, le libanais Mustafa Kojok a notamment affirmé, au sujet de l'annonce publique de leur promotion immobilière, qu'elle «avait pour but d'obtenir des données statistiques et n'avait pas de but commercial».
Mustafa Kojok indiquait en même temps à notre confrère qu'il a été demandé aux postulants d'ouvrir un compte avec un montant d'au moins 3 millions DA dans le but «d'être sûr du sérieux et de l'engagement des gens, mais nous n'avons exigé de payer aucune somme à l'entreprise».
On en aura déduit que le premier bénéficiaire de ces dépôts devrait être logiquement la banque «Fransabank». Sachant naturellement que les postulants à ces appartements de haut standing doivent être solvables, il faudrait que cette partie du projet soit effectivement engagée. Ce qui n'est pas le cas, a-t-on pu constater sur place. Quoiqu'il en soit, en s'appropriant cette belle assiette foncière et en engageant les premiers travaux de déblayage pour l'espace réservé au nouvel hôtel de luxe, Emiral part à la conquête du littoral Ouest algérois. L'entreprise se donne au moins trois ans pour réaliser ce projet immobilier intégré de 2004 lits. Reste à savoir si cette ambition ne se heurtera pas à d'autres obstacles. La maquette publiée laisse comprendre que la polyclinique sera édifiée sur la parcelle forestière de Sidi Fredj, là ou semble se situer également la promotion immobilière. Et la nature ?
Le quotidien d'oran.