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Vers la création de 5 consortiums d'exportation à l'horizon 2014

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  • Vers la création de 5 consortiums d'exportation à l'horizon 2014

    Développement de l'industrie agroalimentaire

    Le programme de développement des industries agroalimentaires appelé ''Plan national d'appui aux industries agroalimentaires'' (PNDIAA) sera opérationnel avant la fin de l'année en cours, a réaffirmé, hier, M. Mohamed Bacha, le directeur général de l'intelligence économique, des études et de la prospective auprès du ministre de l'Industrie et de la Promotion des investissements, au cours d'un briefing sur les conclusions des dernières assises nationales de développement des industries agroalimentaires (IAA) organisé à Alger.
    Selon M. Bacha, le schéma du dispositif de la stratégie de développement des industries agroalimentaires (IAA) est prêt, et sera soumis au gouvernement afin de prendre les mesures adéquates pour sa mise en exécution, à la fin de l'année 2010. Ce plan de développement a pour principal objectif d'accroître de 10 points la contribution des IAA dans le PIB industriel, en la faisant passer à 60% en 2014 et réaliser au moins 5 000 contrats industriels-agriculteurs par an. Le plan vise également à densifier le tissu industriel des IAA à travers la création de 500 entreprises au sein d'agropoles entre 2010 et 2014 et la création de 100.000 emplois jusqu'à 2014. Ce programme s'est fixé aussi comme objectif de mettre à niveau aux normes ISO un nombre de 500 entreprises relevant des IAA dont 200 certifiées ''ISO 22000'' éligibles aux opérations d'exportation, de multiplier par 10 les exportations des IAA à l'horizon 2014 et de renforcer les capacités d'exportation avec la création de 5 consortiums d'exportation à l'horizon 2014. " Nous espérons que la mise en œuvre de cette stratégie de développement soit fructueuse avec notamment un travail collectif entre les parties prenantes, il faut aussi la mobilisation effective de la ressource nationale et l'implication davantage des entreprises privées, pour pouvoir réussir à réaliser ce projet qui favorise en premier lieu l'exportation de nos produits à l'international", a-t-il souligné. M. Bacha à même déploré le fait qu'il existe des potentiels industriels en Algérie, qui ont besoin d'être revalorisés, puisqu'ils ne sont pas exploités d'une manière positive, citant, à titre d'exemple, l'huile d'olive qui représente 2% en terme d'exportation et qui reste insuffisant.
    L'orateur a toutefois souhaité l'implication aussi des agriculteurs dans ce programme qui représente une frange très importante dans le développement des industries agroalimentaires. Il a souligné en outre, la création d'un Conseil national des IAA qui sera opérationnel fin de l'année 2010. Ce conseil national interministériel des IAA aura pour mission la cohérence entre les opérateurs et les parties prenantes des filières concernées, d'essayer de créer des synergies de compétitivités, etc. ntrant dans les détails, le même responsable a souligné que le Conseil national des IAA constitue "le point nodal" de la stratégie nationale de développement de ces industries dans la mesure où il aura en charge de veiller à la mise en oeuvre du plan d'action issu de ces assises et procédera à son évaluation périodique.
    Il aura également pour rôle de développer des synergies dans l'action gouvernementale et dans la mise en oeuvre des politiques publiques destinées à encadrer le secteur agroalimentaire et l'élaboration d'un programme national de mise à niveau des entreprises activant dans le domaine, a-t-il ajouté. Le schéma du dispositif préconisé dans le cadre de la stratégie nationale de développement des IAA est structuré également autour de la création d'une délégation interministérielle des IAA.
    Il est à relever que les grands axes de ce plan de développement des IAA ont trait, essentiellement, à l'intégration de la production nationale et la substitution aux importations, à la promotion des exportations et au positionnement des produits à l'international, au renforcement des compétences et des qualifications au niveau des industries agroalimentaires (IAA) et à la mise en place d'un cadre institutionnel de coordination et d'harmonisation des politiques publiques.
    L'autre instrument retenu a trait à la création d'un fonds spécial de soutien aux IAA (FSSIAA) d'une dotation initiale de 50 milliards de DA. "Le FSSIAA interviendra principalement pour soutenir des projets industriels structurants, des projets commerciaux à l'export, financer ou co-financer des projets d'innovation portés conjointement par des entreprises, des laboratoires et centres universitaires et la mise en place de technopoles dédiées aux IAA", a-t-il expliqué. Cependant, il a tenu à préciser que le FSSIAA ''n'accordera pas de subventions'', mais veillera à la signature de contrats de performance avec les agriculteurs et les industriels. Concernant le centre technique industriel des IAA, sa création interviendra dans le cadre d'un appui de l'Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI) dans l'objectif d'améliorer la compétitivité du secteur agro-industriel, de gérer sa mise à niveau et de monter des pôles de compétitivité. Il a, par ailleurs, fait savoir qu'à travers la mise en place des dispositifs de ce projet, il y aura également la création de 5 consortiums d'exportation à l'horizon 2014, aussi, la mise en place d'un centre technique industriel à caractère national, la création d'un comité interministériel de logistique (CIL).
    Samira H.
    LE MAGHREB

  • #2
    à titre d'exemple, l'huile d'olive qui représente 2% en terme d'exportation et qui reste insuffisant.
    On l'a deja dit à plusieurs reprises, notre huile d'olive est inexportable à cause de sa qualité qui ne réponds pas au cahier de charges: degré d'acidité, pression à froid, maturité des fruits à la récolte et les techniques modernes de collecte des olives...

    Chez nous la transformation de l'huile est traditionnelle, on privelegie la quantité à la qualité, on récolte les fruits trop murs ce qui cause un fort degré d'acidité et l'exclue des tables européennes.

    Pourtant 80% de l'huile d'olive mondiale est produite dans le bassin méditerranéen et qq pays qui se compte sur les doigts de la mains monopolisent l'exportation de ce liquide à forte valeur ajoutée: Espagne, Grèce, Tunisie, Turquie, Italie.

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    • #3
      Ce programme s'est fixé aussi comme objectif de mettre à niveau aux normes ISO un nombre de 500 entreprises relevant des IAA dont 200 certifiées ''ISO 22000'' éligibles aux opérations d'exportation, de multiplier par 10 les exportations des IAA à l'horizon 2014 et de renforcer les capacités d'exportation avec la création de 5 consortiums d'exportation à l'horizon 2014. " Nous espérons que la mise en œuvre de cette stratégie de développement soit fructueuse avec notamment un travail collectif entre les parties prenantes, il faut aussi la mobilisation effective de la ressource nationale et l'implication davantage des entreprises privées, pour pouvoir réussir à réaliser ce projet qui favorise en premier lieu l'exportation de nos produits à l'international", a-t-il souligné. M. Bacha à même déploré le fait qu'il existe des potentiels industriels en Algérie, qui ont besoin d'être revalorisés, puisqu'ils ne sont pas exploités d'une manière positive, citant, à titre d'exemple, l'huile d'olive qui représente 2% en terme d'exportation et qui reste insuffisant.
      Il est vrai que l'Algérie ne manque pas de ressources naturelles autre que les hydrocarbures pour augmenter ses exportations, et la clef est justement de pouvoir se conformer aux cahiers des charges internationaux pour y arriver : mettre en place ces normes ISO , avoir une meilleur visibilité des processus de production et du potentiel humain existant sont des étapes incontournables pour y arriver.
      Le seul problème est que pour que cela puisse se réaliser, la transparence doit faire partie de l'objectif, mais avec la corruption existante, il est regrettable de voir ce genre de projet pourtant vital pour l'Algérie, étouffé dans l'oeuf.
      La lutte contre la corruption doit figurer dans tout plan d'action pour rendre viable ses objectifs. L'Algérie a les ressource énergétiques, les ressources agricoles, ainsi que les ressources humaines, mais toutes ces ressources deviennent stériles par le jeu du pouvoir de la corruption.
      "un gouvernement oppressif amène la ruine de la prospérité publique" Ibn Khaldoun

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