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Tamurli nouvel opus de Si Moh

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  • Tamurli nouvel opus de Si Moh

    Tamurli , le nouvel album du chanteur kabyle Si Moh est dans les bacs en algérie. Un opus de onze titres où l’auteur de Hemlegh ma d dhedredh (J’aime quand tu parles), entre autres titres qu’il a chantés dans les années 1990 et qui l’ont rendu célèbre, donne la preuve par les mots et les vibrations mélancoliques de ses notes, qu’il reste encore fidèle à ses inspirations premières.

    Des inspirations poétiques et musicales universelles mixées aux sons du terroir qui ont fait de lui un chanteur au style inimitable et à part dans le paysage lyrique et musicale d’expression kabyle.

    Dans Tamurli, les mélodies sont toujours aussi langoureuses, calmes et épurées. Elles enveloppent des textes qui disent des thématiques, mêlant amour, nostalgie et mémoire. Mais si les mots de Si Moh voyagent et prennent un élan transcendantal et méditatif, le propos sait aussi se faire incisif et profondément ancré dans l’actualité. Lexlaxel (l’étrange voyage) est une complainte douce-amère sur le mode de l’achewiq des femmes où le chanteur s’attaque au thème très actuel de la harga. Une chanson qui dit le désir de fuir un pays devenu camisole de force. Même si au cours du voyage, il y a la mort.

    Dans Le juge, une autre chanson phare de cet album, l’amour est évoqué sur le mode de la dérision et de l’ironie. Une idylle paradoxale entre le juge et une justiciable, Malha qui, elle, s’était éprise de son avocat. Le propos s’élève, bien entendu, au-dessus du récit prosaïque d’une relation à trois pour prendre le tour critique du thème universel de la justice. Martin est une chanson qui rappelle, à s’y méprendre, mais sur un ton plus tragique que comique, l’histoire cocasse si bien interprétée par Fernandel dans La Vache et le Prisonnier, le film d’Henri Verneuil.

    Elle raconte les pérégrinations guerrières d’un poilu bien de chez nous fait soldat écuyer perdu avec son mulet dans l’enfer d’une bataille durant la Première Guerre mondiale.

    Une belle et joyeuse satire sur le destin commun de l’homme et de la bête dans un monde déchiré par la haine et la violence des hommes. Agherda, la souris, est une version allégorique d’un conte enfantin sur le pouvoir et la soumission. Dans Ameddah, le troubadour, encore une chanson sur le mode de la satire où Si Moh s’amuse du sort de ces faiseurs de mots et d’histoires que sont les poètes.

    Bref, Tamurli est un album qui appelle à un voyage méditatif et au rêve mais qui invite aussi à la lucidité, à garder les yeux bien ouverts sur une réalité pas toujours facile à vivre.


    Tamurli, regard, Si Moh,
    Editions Ifri Musique, mars 2010.



    Par le Soir

    ===

    Si Moh :


  • #2
    Par son premier album (c'est bien le premier je crois), avec les chansons "Urgagh", "Swigh" et "Hemlagh"... il avait placé la barre très haute. Tous ses albums qui sont venus après étaient en deça des attentes suscitées par ce premier produit.

    Attendons pour celui-ci.
    "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
    Socrate.

    Commentaire


    • #3
      Azul

      "Si Moh" se résume à son premier album le reste laisse à désirer.

      Il faut dire aussi que "Si Moh" a viré de bord depuis l'université.


      ../..
      “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

      Commentaire

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