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Index de démocratie dans le monde arabe: Le Maroc en tête (rapport)

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  • Index de démocratie dans le monde arabe: Le Maroc en tête (rapport)

    Index de démocratie dans le monde arabe: Le Maroc en tête (rapport)


    Paris,30/03/10- Le Maroc figure en tête des pays arabes en matière de transition démocratique, tant au niveau des institutions que dans la mise en application des textes, selon l'Index de démocratie arabe 2009-2010, un baromètre de l'état de la démocratie dans le monde arabe, présenté lundi à Paris.


    Pierre angulaire du rapport "Etat de la Réforme dans le Monde Arabe" 2009-2010, ce baromètre suit le statut de la démocratie dans 10 pays (Maroc, Algérie, Egypte, Arabie Saoudite, Jordanie, Koweït, Liban, Palestine, Syrie et Yémen) par la collecte et l'analyse de données portant sur quarante indicateurs liés au processus de transition démocratique.
    S'agissant du classement général, le Maroc vient en deuxième position, soit la même que l'année dernière avec un score de 601 points (sur 1000), non loin de la Jordanie qui occupe la première place (620), d'après les critères de cet indicateur de l'Initiative Arabe de Réforme, un réseau unique de centres de recherche et d'instituts d'études politiques arabes indépendants.
    Mais, "si l'on tient compte de la durabilité et de l'irréversibilité des réformes entreprises, le Maroc arrive largement en tête", a souligné Mme Bassma Kodmani, directrice exécutive de l'Initiative Arabe de Réforme.
    Même appréciation du professeur Abdallah Saaf, président du conseil d'administration de ce réseau, qui confirme que le Maroc se détache par rapport aux autres pays de la région arabe en matière de réduction de l'écart entre les textes existants et l'application de ces derniers.
    Selon lui, ce document confirme également les conclusions d'autres rapports d'institutions européennes et internationales, dont ceux relatifs à la politique européenne de voisinage et au dernier rapport du PNUD, soulignant les avancées du Maroc sur les questions des libertés et des réformes politiques, de la promotion des droits de l'homme et du processus de démocratisation.
    Du côté du Conseil de l'Union européenne, M. Christian F. Jouret rappelle que l'octroi du statut avancé au Maroc s'est basé sur des critères qui se rapprochent de ceux retenus par le rapport, en particulier le degré d'écart entre la mise en place de textes et d'institutions et leur fonctionnement.
    L'étude comporte quarante indicateurs qui évaluent quatre principes essentiels liés au processus de démocratisation: "des institutions publiques fortes et responsables", "le respect des droits et des libertés", "la primauté de la loi", et "l'égalité et la justice sociale".
    Dans le domaine de la primauté de la loi, le Maroc affiche un score largement supérieur à la moyenne arabe avec 807 points contre 614 en moyenne dans l'ensemble de la région.
    De même, ses scores sur le plan institutionnel (633 points) et de respect des droits et des libertés (558 points) dépassent les moyennes arabes en la matière, soit respectivement 558 points et 510 points.
    Les indicateurs sélectionnés mesurent les enjeux politiques, économiques et sociaux au quotidien, et recouvrent l'ensemble du processus décisionnel démocratique.
    Sur la base de ces critères, l'Egypte vient en troisième position (596 points), après la Jordanie et le Maroc, suivie du Liban (583 points), de l'Algérie (570 points) et du Koweït (553 points).
    La Palestine arrive en septième position avec 506 points, talonnée par la Syrie (461 points), le Yémen (457 points) et l'Arabie saoudite (402 points).
    "Il existe un écart de mesure considérable entre les moyens et les pratiques de la transition démocratique, un phénomène qui est clairement mesuré et décrit par l'Index", explique Khalil Shikaki, rédacteur principal du rapport et Directeur du Palestinian Center for Policy and Survey Research.
    Le rapport estime qu'un changement véritable nécessite une transformation dans trois domaines: "la législation et un processus électoral intégrant tous les secteurs de la société, et libres de toute discrimination", "l'élaboration de systèmes fiscaux basés sur une taxation progressive et une répartition équitable des richesses" et "l'instauration d'un système d'éducation reposant sur des bases morales et sociales solides".


    Source: MAP

  • #2
    Index de démocratie dans le monde arabe
    Le classement des cancres fait par des cancres.
    Saluons le leader des cancres!

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    • #3
      Encore de la jalousie

      En fait le Yemen est 1er n'est ce pas ?

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      • #4
        Si il y a un systeme politique ou de justice auquel j'aimerai pas faire face c'est bien celui du Maroc.

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        • #5
          Si il y a un systeme politique ou de justice auquel j'aimerai pas faire face c'est bien celui du Maroc.
          pourtant tu fais face à un autre plus pire imposé par vos pseudos généraux démocratiques.

          Commentaire


          • #6
            pourtant tu fais face à un autre plus pire imposé par vos pseudos généraux démocratiques.
            Pire?
            Je connais aucun journaliste en prison.
            Aucun bloggeur ne fait de la prison pour ses opinions politiques.
            Aucun journal ferme par decision de justice.
            Aucun eleve arrete pour avoir ecrit Barca a la place de boutef...
            Des choses tout simplement impensable.
            et j'en passe.


            Maintenant si tu donnes de la consideration a des rapports fait sur mesure, tant mieux pour vous.
            Dernière modification par Karim28, 30 mars 2010, 19h30.

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            • #7
              moi je fais mes conclusions grâce aux rapports faits par des organisations spécialisé et reconnu mondialement, par contre toi tu fais tes conclusions grâce aux journaux et de votre télé 1ère génération financé par Elmouradia qui diront jamais et je dis jamais de bien sur le Royaume.

              Commentaire


              • #8
                29 Mars 2010 - Le royaume assassine la presse libre



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                • #9
                  M. Boubker JAMAI et autre Fouad Mortada apprécieront sans doute ce rapport !

                  Même appréciation du professeur Abdallah Saaf, président du conseil d'administration de ce réseau,
                  ...et ex communiste qui a retourné sa veste pour s'acquoquiner (à l'instar de Khalid Naciri) avec le makhzen qui l'a récompensé en lui confiant pendant un cerrtain temps ...le ministére de l'enseignement avec les résultats que l'on sait !

                  Au Maghreb ne dit on pas "chkkar rassou" !

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                  • #10
                    Bouraoui,

                    Pourtant on est mieux classé que vous la presse libre que sa te plaise ou non, tu peux continuer à poster tes vidéos, mais saches que ton pays est beaucoup plus pire que le Maroc dans ce domaine

                    Commentaire


                    • #11
                      VOYONS VOIR

                      Je connais aucun journaliste en prison.
                      bENCHICOU

                      pas d'excuse foireuse stp .......

                      Aucun bloggeur ne fait de la prison pour ses opinions politiques.
                      il n'y en a pas , en tout cas, pas qui vivent en algérie


                      Aucun journal ferme par decision de justice.
                      et pourquoi donc est ce que la juunte irait fermer des journaux qui n'osent meme pas l'approcher ...

                      Aucun eleve arrete pour avoir ecrit Barca a la place de boutef...
                      il a été relaché .............. et puis , faut avouer que le mec l'avait cherché : c'est ALLAH AlWatan A REAL

                      Des choses tout simplement impensable.
                      moi ce que je trouve impensable c'est qu'un pays de rebelles et d'hommes libres et indomptables accepte :
                      • que l'idéal pour lequel soont morts 1 million de personnes soit foulé des pied
                      • que la constitution soit modifié au gré des humeurs transformant une république en monarchie
                      • que leur président soit tué en direct sans que personne ne demande des comptes
                      • que la seule et unique tentative d'instauration de la democratie ai eu pour résultat une guerre civile effroyable
                      • que ceux qui sont coupables des pires atrocités sont amnistiés
                      • qu'aucune espéce de commission d'investigation n'ai été mise en place
                      • que l'argent du petrole continue à gonfler les comptes de ces illégitimes propriétaire
                      • qu'une capitale au 21 siécles n'aie pas l'eau courante 24h/24
                      • que des militaires se font toujours embusquer par des barbus mal chaussés et malfamé
                      • que le pays se fasse blackliste par la majorité des pays qui comptent

                      ou zid ou zid ..........


                      comment ca se fait que dans un tel pays , avec une presse aussi libre , la presse n'ai jamais evoqué de tel sujets ..............
                      " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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                      • #12

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                        • #13
                          Comment va la presse au Maroc ? Plus mal que jamais !

                          Une bonne part des dirigeants de la presse indépendante au Maroc sont sous le coup de peines de prison avec sursis révocables en cas de nouvelles « infractions » (Bouachrine, Anouzla) . Une épée de Damoclès au-dessus de leurs têtes qui les empêche d’exercer en toute sérénité. Une autre part a été obligée de quitter le pays (Lmrabet, Ammar, Jamai). Le sort le plus malheureux a été réservé à Driss Chahtane , Directeur de publication du journal Al Michaâl, qui purge un an de prison ferme dans des conditions dramatiques. Ahmed Reda Benchemsi attend son procès pour lèse-majesté.

                          Pour couronner le tout, cette mascarade appelée « débat national Médias et société». Songez que pour représenter les journalistes (ou ce qu’il en reste) on n’a rien trouvé d’autre que le très indépendant Khalil Hachimi Idrissi ! Désormais on a plus froid aux yeux !

                          Mais il y a des méthodes plus discrètes et plus détestables. L’entrisme du parti de l’ami du roi et sa mainmise sur la presse. Après l’hégémonie politique voici venue l’hégémonie médiatique. Dernier exploit : un coup d’état éditorialiste dans le quotidien arabophone Al Jarida Al Oula. C’est à peine croyable : depuis deux mois Ali Anouzla n’est plus autorisé à écrire dans le quotidien dont il est par ailleurs le fondateur et le directeur !

                          Al Jarida Al Oula voit le jour fin mars 2008. Ali Anouzla réunit un tour de table composé de personnalités diverses. Parmi les actionnaires on trouve les journalistes Abdessamad Benchrif et Aboubakr Jamaï, des ex-détenus comme Hassan Semlali , honorable avocat du journal . Et il y a aussi un certain Ilyas El Omari qui exige de Ali Anouzla que les actionnaires détiennent des parts égales au journal, pas plus de 100.000 Dhs chacun, non sans avoir pris la précaution d’inviter deux membres de famille, et des amis, à rejoindre le tour de table.

                          Curieux personnage que Ilyas El Omari. Comme beaucoup d’élites politiques de la génération M6 il a deux vies : Une avant l’avènement du roi Mohammed VI et une après. Au milieu des années 80 , il est homme de gauche et militant actif de la cause Amazigh . En 1986, suite à une condamnation, il rentre dans la clandestinité et n’en sort qu’en 1989. Il reprend son militantisme au sein de l’AMDH et en compagnie de Driss Benzekri notamment. Il est même membre du Parti Socialiste Unifié en 2000.

                          Ilyas El Omari aura une deuxième vie politique après l’avènement de Mohammed VI . Il est remarqué par l’ami du roi , Fouad Ali EL Himma et devient son bras droit et messager auprès de la gauche et la société civile marocaines. Homme discret par qui toutes des conversions miraculeuses arrivent. Le chasseur de têtes de gauche et de société civile auprès de l’homme fort du moment.

                          En récompense de son efficacité, Fouad Ali EL Himma fera de lui un seigneur. En 2001 il est membre de l’Institut Royal de la langue Amazighe . En 2003, il est nommé membre du HACA (CSA marocain). Voici donc une autre curiosité marocaine : une autorité de régulation des médias publics dont deux membres sur huit (El Omari et El Ouadie pour ne retenir que ces deux là) sont membres du parti El Himma ! Entre temps Ilyas El Omari quitte le PSU pour le MTD puis pour le parti de l’ami du roi. Il est vrai que la cohérence politique n’est pas une qualité des membres de ce parti.

                          Il faut lui reconnaître une chose à Monsieur El Omari : il fait des miracles. On ne compte plus les anciens hommes de gauche et opposants qu’il a amené dans le camp El himma. Il est même l’exécutant du stratège qui a amené un certain Monsieur Lachgar à rejoindre le gouvernement. Plus spectaculaire encore : il est aussi le mettre d’œuvre du spectaculaire revirement éditorialiste de Rachid Nini, le directeur d’Al Massae. Le conseiller officieux de rédaction du premier quotidien du Royaume c’est lui. C’est de notoriété publique dans toutes les rédactions casablancaises.

                          Retour à Al Jarida Al Oula. Ali Anouzla, un journaliste intègre, de la vielle école, a un ton critique envers le parti El Himma. Comme tous les journalistes de la vieille école, il est aussi un mauvais gestionnaire. Sa condamnation dans l’affaire du santé du roi va sceller son sort. Il découvre soudainement que dans son Conseil d’administration il y a le bras fort de Fouad Ali El Himma , Ilyas El Omari, deux de membres de sa famille, et autres actionnaires sympathisants. Il est sommé de convoquer un Conseil d’Administration qui se réunit début janvier et lui ordonne de changer de ligne éditoriale et la rendre moins dure avec le pouvoir et son parti préféré. Mauvais gestionnaire, mais intègre journaliste, Ali Anouzla choisit de se taire au lieu de céder aux pressions. Depuis deux moins il est donc contraint au silence, ne pouvant même pas éditorialiser dans le journal dont il est pourtant fondateur ! L’entrisme des amis du Fouad Ali El Himma porte ses fruits : au mieux la ligne éditoriale est devenue conciliante au pire le quotidien sera condamné à la fermeture. Ca sera toujours une publication indépendante en moins. Les suivants sur la liste, selon les pronostics qui n’ont rien d’improbable, sont Taoufik Bouachrine et Ahmed Reda Benchemsi.

                          Mais encore…. Parmi les journalistes qui ont avalisé à ce coup d’état éditorialiste il y a un certain… Abdessamad Benchrif. Vous lisez cela et vous dites : non pas lui ! pas Abdessamad Benchrif! Lui aussi était homme intègre. Lui aussi était modèle des journalistes indépendants. Mais qui sait seulement que le présentateur de la principale émission politique de la deuxième chaîne de télévision est le chargé de communication du cabinet du président de la chambre des conseillers Mohamed Cheikh Biadillah secrétaire général du parti El Himma. Encore un mélange de genre étonnant. Encore un ! Encore une conversion inattendue. Encore une ! Tout est désormais possible et ça n’augure rien de bon.


                          (Ce billet a été co-écrit avec G.P. de Rabat)

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                          • #14
                            La démocratie au Maroc HAHAHA! Ils sont même pas capables de laisser le droit de voter les Saharaouis pour le choix de leur avenir.
                            Que ce soit dans n'importe quel pays arabe, le mot démocratie ça n'existe pas.

                            Dictature Algérienne non démocratique et impopulaire devrait-on dire.
                            Ya Allah, al Aziz, al Hakim. a7fadh jazair wa al maghareb al kabir

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                            • #15
                              Le classement des cancres fait par des cancres.
                              Saluons le leader des cancres!

                              ok!ok!ok!
                              l'année prochaine On classera l'algerie en tete de liste.....mais il faut que l'etat de siege soit levé , que les militaires quittent la scene politique , que les elections (toutes) soient refaites , que les prisonniers politiques soient liberes, que les sequestrés de tindouf liberes , que l'autonomie regionale soit instaurée , que les aspirations des kabyles soient respectees , celles des touaregs, des mozabites, des chaouis,des constantinois etc soient exaucees ....
                              Vous croyez que le president est capable de boucler ce programme en une annee?

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