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· Face au déficit de production les prix demeurent soutenus
· La prochaine récolte des tomates dans un mois
Le déficit de l’offre exportable en fruits et légumes est quasiment généralisé à toutes les origines qui approvisionnent les marchés de l’UE. A tel point que le principal concurrent du Maroc, l’Espagne, en l’occurrence, multiplie les contacts pour décrocher quelques lots de tomates marocaines.
Et au prix fort, signale un producteur du Souss. L’essentiel pour les exportateurs ibériques, tout comme pour les professionnels marocains d’ailleurs est d’honorer les engagements pris notamment avec les grandes centrales d’achat. Dégâts ou pas, ces plateformes doivent être livrées sous peine d’être tout simplement radiées de leurs listes de fournisseurs.
Quoi qu’il en soit, la situation des exportations d’agrumes et primeurs se détériore de semaine en semaine. Au total, ces exportations ont atteint un peu plus de 820.000 tonnes au 21 mars au lieu de 911.200 réalisées à la même date de la campagne 2008/2009. La baisse touche aussi bien les primeurs que les agrumes. Pour ces derniers fruits, les expéditions accusent une régression de 4% d’une période à l’autre.
Celles-ci ont porté sur 385.870 tonnes contre 400.840, l’année passée à la même date. En ce qui concerne les primeurs, fruits et légumes divers, la baisse des exportations est plus prononcée. Elle culmine en moyenne à 10% mais s’avère plus accentuée pour les tomates dont la production se trouve en fin de variété. Mais la situation peut se redresser dans les 4 semaines à venir. «De nouveaux semis ont été déjà installés et les premières cueillettes sont attendues avant fin avril prochain», est-il annoncé auprès de la profession.
Globalement, les exportations de primeurs ont atteint 435.354 tonnes contre 510.355 au 21 mars 2009. Ce recul provient essentiellement des sorties des tomates dont le volume exporté s’est établi à 256.736 tonnes au lieu de 319.215. Les légumes divers (courgette, poivron et haricot vert) ont aussi enregistré une baisse des exportations d’environ 12%. A l’opposé, les pommes de terre ont nettement amélioré leurs ventes à l’extérieur alors que les fruits divers ont réalisé un volume sensiblement identique à celui de l’année précédente à la même date.
S’agissant des agrumes, un volume de 480.000 tonnes sera exporté au lieu de 530.000 prévues initialement. Pour le moment, la campagne des petits fruits a terminé sur un mieux de 9% en comparaison avec l’année dernière.
L’augmentation s’explique surtout par les expéditions de la clémentine dont le volume est passé de 178.300 tonnes à 202.400. La variété Nador Cott a aussi amélioré ses ventes à l’extérieur de quelque 8.000 tonnes.
En revanche, le groupe des oranges accuse en moyenne une baisse de 37%. Recul qui a touché aussi bien les variétés de demi-saison que les tardives.
A. G. leconomiste
· La prochaine récolte des tomates dans un mois
Le déficit de l’offre exportable en fruits et légumes est quasiment généralisé à toutes les origines qui approvisionnent les marchés de l’UE. A tel point que le principal concurrent du Maroc, l’Espagne, en l’occurrence, multiplie les contacts pour décrocher quelques lots de tomates marocaines.
Et au prix fort, signale un producteur du Souss. L’essentiel pour les exportateurs ibériques, tout comme pour les professionnels marocains d’ailleurs est d’honorer les engagements pris notamment avec les grandes centrales d’achat. Dégâts ou pas, ces plateformes doivent être livrées sous peine d’être tout simplement radiées de leurs listes de fournisseurs.
Quoi qu’il en soit, la situation des exportations d’agrumes et primeurs se détériore de semaine en semaine. Au total, ces exportations ont atteint un peu plus de 820.000 tonnes au 21 mars au lieu de 911.200 réalisées à la même date de la campagne 2008/2009. La baisse touche aussi bien les primeurs que les agrumes. Pour ces derniers fruits, les expéditions accusent une régression de 4% d’une période à l’autre.
Celles-ci ont porté sur 385.870 tonnes contre 400.840, l’année passée à la même date. En ce qui concerne les primeurs, fruits et légumes divers, la baisse des exportations est plus prononcée. Elle culmine en moyenne à 10% mais s’avère plus accentuée pour les tomates dont la production se trouve en fin de variété. Mais la situation peut se redresser dans les 4 semaines à venir. «De nouveaux semis ont été déjà installés et les premières cueillettes sont attendues avant fin avril prochain», est-il annoncé auprès de la profession.
Globalement, les exportations de primeurs ont atteint 435.354 tonnes contre 510.355 au 21 mars 2009. Ce recul provient essentiellement des sorties des tomates dont le volume exporté s’est établi à 256.736 tonnes au lieu de 319.215. Les légumes divers (courgette, poivron et haricot vert) ont aussi enregistré une baisse des exportations d’environ 12%. A l’opposé, les pommes de terre ont nettement amélioré leurs ventes à l’extérieur alors que les fruits divers ont réalisé un volume sensiblement identique à celui de l’année précédente à la même date.
S’agissant des agrumes, un volume de 480.000 tonnes sera exporté au lieu de 530.000 prévues initialement. Pour le moment, la campagne des petits fruits a terminé sur un mieux de 9% en comparaison avec l’année dernière.
L’augmentation s’explique surtout par les expéditions de la clémentine dont le volume est passé de 178.300 tonnes à 202.400. La variété Nador Cott a aussi amélioré ses ventes à l’extérieur de quelque 8.000 tonnes.
En revanche, le groupe des oranges accuse en moyenne une baisse de 37%. Recul qui a touché aussi bien les variétés de demi-saison que les tardives.
A. G. leconomiste