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Traduction de l'article original : http://www.esa.int/esaSC/SEM0GOFKZ6G_index_0.html
Après cette plus profonde accalmie depuis presque un siècle, le Soleil revient finalement à la vie. Mais l'activité solaire reviendra-t-elle à son niveau précédent ? SOHO, le vénérable chien de garde de l'ESA est là, observant et mesurant, nous fournissant de l'information unique sur notre plus proche étoile.
C'était le cadeau de noël parfait pour les physiciens du Soleil. A la mi-décembre 2009, le plus grand groupe de taches solaires depuis plusieurs années se manifestait à la surface du Soleil. Cela se produisit juste au moment où certains physiciens commençaient à se demander si les grandes taches solaires reviendraient enfin. "Ce dernier minimum fut plus profond et long que ce que tout le monde avait prédit", dit Bernhard Fleck, le scientifique du projet SOHO, "Nous commencions à plaisanter que nous entrions dans un autre minimum de Maunder".
Le minimum de Maunder a eu lieu entre 1645 et 1715, lorsque les taches solaires, les marqueurs visibles de l'activité du Soleil, étaient largement absentes. Les deux dernières années ont été semblables, avec un Soleil qui aura présenté une face sans tache à plus de 70% du temps.
Les astronomes, on l'habitude de voir le Soleil selon un cycle d'activité qui dure approximativement 11 ans. Mais depuis décembre l'année dernière le Soleil a paru réticent à redémarrer. A la mi-janvier un grand groupe de taches a émergé et plus récemment plusieurs grandes zones d'activité on traversé la face du Soleil. Il est encore trop tôt pour présumer que le Soleil est en train de monter en puissance pour un autre cycle énergétique d'activité.
La force du cycle solaire à venir est déterminé par la force du magnétisme aux pôles du Soleil, et il est actuellement très faible. Le champs polaire fournit la "graine" magnétique pour les prochaines taches du cycle en étant avalées à l'intérieur du Soleil, en quelque sorte rajeunies et réapparaissent à la surface comme des taches sombre.
Donc, bien que le Soleil revienne à la vie, nous ne devrions pas nous attendre à tant que ça d'activité selon Fleck. "Je pense que nous allons vivre quelque chose comme au début du 20ème siècle quand tout était bien moins actif", dit-il. Les enregistrements historiques nous montrent que depuis les quelques dernières années, le soleil a été inhabituellement actif, et qu'en fait d'une baisse soudaine, c'est plutôt un retour à la normal.
"Lorsque SOHO fut lancé il y a près de 15 ans, comprendre le Soleil n'était pas un de ses objectifs scientifique, maintenant c'est une des questions clés", dit Fleck.
Comme de nouveaux satellites, comme le Solar Dynamics Observatory de la NASA ont été lancé, les observations continuelles de SOHO vont fournir une calibration essentielle pour les nouveaux instuments, assurant que les astronomes pourront comparer les données avec précision. Et SOHO a toujours une capacité unique : il reste le seul satellite en ligne avec le Soleil qui peut observer les "éjections de masse coronale" qui viennent droit sur la Terre et qui peuvent perturber les télécommunications, le GPS et les lignes électriques.
Après cette plus profonde accalmie depuis presque un siècle, le Soleil revient finalement à la vie. Mais l'activité solaire reviendra-t-elle à son niveau précédent ? SOHO, le vénérable chien de garde de l'ESA est là, observant et mesurant, nous fournissant de l'information unique sur notre plus proche étoile.
C'était le cadeau de noël parfait pour les physiciens du Soleil. A la mi-décembre 2009, le plus grand groupe de taches solaires depuis plusieurs années se manifestait à la surface du Soleil. Cela se produisit juste au moment où certains physiciens commençaient à se demander si les grandes taches solaires reviendraient enfin. "Ce dernier minimum fut plus profond et long que ce que tout le monde avait prédit", dit Bernhard Fleck, le scientifique du projet SOHO, "Nous commencions à plaisanter que nous entrions dans un autre minimum de Maunder".
Le minimum de Maunder a eu lieu entre 1645 et 1715, lorsque les taches solaires, les marqueurs visibles de l'activité du Soleil, étaient largement absentes. Les deux dernières années ont été semblables, avec un Soleil qui aura présenté une face sans tache à plus de 70% du temps.
Les astronomes, on l'habitude de voir le Soleil selon un cycle d'activité qui dure approximativement 11 ans. Mais depuis décembre l'année dernière le Soleil a paru réticent à redémarrer. A la mi-janvier un grand groupe de taches a émergé et plus récemment plusieurs grandes zones d'activité on traversé la face du Soleil. Il est encore trop tôt pour présumer que le Soleil est en train de monter en puissance pour un autre cycle énergétique d'activité.
La force du cycle solaire à venir est déterminé par la force du magnétisme aux pôles du Soleil, et il est actuellement très faible. Le champs polaire fournit la "graine" magnétique pour les prochaines taches du cycle en étant avalées à l'intérieur du Soleil, en quelque sorte rajeunies et réapparaissent à la surface comme des taches sombre.
Donc, bien que le Soleil revienne à la vie, nous ne devrions pas nous attendre à tant que ça d'activité selon Fleck. "Je pense que nous allons vivre quelque chose comme au début du 20ème siècle quand tout était bien moins actif", dit-il. Les enregistrements historiques nous montrent que depuis les quelques dernières années, le soleil a été inhabituellement actif, et qu'en fait d'une baisse soudaine, c'est plutôt un retour à la normal.
"Lorsque SOHO fut lancé il y a près de 15 ans, comprendre le Soleil n'était pas un de ses objectifs scientifique, maintenant c'est une des questions clés", dit Fleck.
Comme de nouveaux satellites, comme le Solar Dynamics Observatory de la NASA ont été lancé, les observations continuelles de SOHO vont fournir une calibration essentielle pour les nouveaux instuments, assurant que les astronomes pourront comparer les données avec précision. Et SOHO a toujours une capacité unique : il reste le seul satellite en ligne avec le Soleil qui peut observer les "éjections de masse coronale" qui viennent droit sur la Terre et qui peuvent perturber les télécommunications, le GPS et les lignes électriques.