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Le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, fait l'objet d'allégations qui risquent d'affaiblir davantage sa crédibilité au sein de l'opinion palestinienne.
En effet, le chef de la diplomatie israélienne, Avigdor Lieberman, accuse Mahmoud Abbas d'avoir incité Israël à renverser le pouvoir du Hamas avant de retourner sa veste et d'accuser Israël de crimes de guerre.
Dans une entrevue au quotidien israélien Maariv, M. Lieberman estime que l'« hypocrisie » de M. Abbas soulève des questions sur la capacité du dirigeant palestinien à être un véritable partenaire de paix pour Israël.
« Au cours de l'année écoulée, j'ai pu voir [M. Abbas] au sommet de son art. Lors de l'opération "Plomb durci", il nous a appelés personnellement, faisant pression pour que nous renversions le Hamas », a déclaré Avigdor Lieberman.
« Un mois après la fin de l'opération, il a déposé une plainte contre nous devant la Cour internationale de justice de La Haye pour crimes de guerre », poursuit-il, faisant apparemment référence à la Cour pénale internationale (CPI).
Nabil Abou Rudaïnah, conseiller d'Abbas, a démenti les accusations du ministre israélien.
En revanche, un ancien responsable du gouvernement d'Ehoud Olmert a assuré qu'elles étaient « essentiellement exactes ».
Le Hamas, qui avait déjà accusé Mahmoud Abbas d'avoir applaudi à l'intervention israélienne, a dit voir dans les propos d'Avigdor Lieberman une justification des soupçons qu'il nourrit à l'égard du président de l'Autorité palestinienne.
« Cette grave déclaration confirme que Mahmoud Abbas, qui a conspiré contre son peuple pendant une guerre, n'est plus digne de représenter notre peuple », a déclaré Sami Abou Zouhri, porte-parole du mouvement islamiste au pouvoir à Gaza depuis juin 2007.
Position qui prête à équivoque
Mahmoud Abbas avait condamné l'intervention israélienne contre ses rivaux du Hamas et interrompu ses négociations directes avec Ehoud Olmert. Mais son hésitation à soutenir le rapport d'enquête du juge Richard Goldstone accusant Israël de crime de guerre devant le Conseil des droits de l'homme de l'ONU avait fait des mécontents, y compris au sein du Fatah, son propre mouvement.
L'offensive israélienne « Plomb durci » à Gaza a fait 1400 morts parmi les Palestiniens, en majorité des civils.
Radio-Canada.ca avec Reuters
En effet, le chef de la diplomatie israélienne, Avigdor Lieberman, accuse Mahmoud Abbas d'avoir incité Israël à renverser le pouvoir du Hamas avant de retourner sa veste et d'accuser Israël de crimes de guerre.
Dans une entrevue au quotidien israélien Maariv, M. Lieberman estime que l'« hypocrisie » de M. Abbas soulève des questions sur la capacité du dirigeant palestinien à être un véritable partenaire de paix pour Israël.
« Au cours de l'année écoulée, j'ai pu voir [M. Abbas] au sommet de son art. Lors de l'opération "Plomb durci", il nous a appelés personnellement, faisant pression pour que nous renversions le Hamas », a déclaré Avigdor Lieberman.
« Un mois après la fin de l'opération, il a déposé une plainte contre nous devant la Cour internationale de justice de La Haye pour crimes de guerre », poursuit-il, faisant apparemment référence à la Cour pénale internationale (CPI).
Nabil Abou Rudaïnah, conseiller d'Abbas, a démenti les accusations du ministre israélien.
En revanche, un ancien responsable du gouvernement d'Ehoud Olmert a assuré qu'elles étaient « essentiellement exactes ».
Le Hamas, qui avait déjà accusé Mahmoud Abbas d'avoir applaudi à l'intervention israélienne, a dit voir dans les propos d'Avigdor Lieberman une justification des soupçons qu'il nourrit à l'égard du président de l'Autorité palestinienne.
« Cette grave déclaration confirme que Mahmoud Abbas, qui a conspiré contre son peuple pendant une guerre, n'est plus digne de représenter notre peuple », a déclaré Sami Abou Zouhri, porte-parole du mouvement islamiste au pouvoir à Gaza depuis juin 2007.
Position qui prête à équivoque
Mahmoud Abbas avait condamné l'intervention israélienne contre ses rivaux du Hamas et interrompu ses négociations directes avec Ehoud Olmert. Mais son hésitation à soutenir le rapport d'enquête du juge Richard Goldstone accusant Israël de crime de guerre devant le Conseil des droits de l'homme de l'ONU avait fait des mécontents, y compris au sein du Fatah, son propre mouvement.
L'offensive israélienne « Plomb durci » à Gaza a fait 1400 morts parmi les Palestiniens, en majorité des civils.
Radio-Canada.ca avec Reuters
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