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Oran prépare sa saison estivale 2010

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  • Oran prépare sa saison estivale 2010

    L’accès aux plages est gratuit, relève le rapport de la commission du tourisme d'Oran. Cette recommandation ne date pas d’aujourd’hui, tandis que son application n’a jamais été effective.

    Des tarifs exorbitants sont imposés par les concessionnaires et gérants des solariums dans plusieurs plages, en particulier celles des Andalouses, Bomo Plage, les Dunes et Bousfer Plage. Étaler sa serviette sur les sables ou abdiquer aux tracasseries des concessionnaires, tel est le dilemme des baigneurs.

    La saison estivale est à quelques encablures. La wilaya d’Oran veut mettre les bouchées doubles. La réussite de l’action 2010 est tributaire de plusieurs mécanismes à mettre en place.

    L’Assemblée populaire de la wilaya d’Oran continue à innover en instaurant cette année le prix de la plage la plus propre. Des aides matérielles seront accordées à la commune lauréate du concours.

    Outre les mesures traditionnelles, l’APW d’Oran vient d’appuyer l’idée de la création du poste de président de plage. Celui-ci, qui jouera le rôle de contrôleur de plage, veillera à la mise en application rigoureuse de toutes les recommandations de la commission de tourisme qui vient de décider une panoplie de mesures à l’effet de la réussite de la saison estivale 2010.

    La corniche, riche en événements heureux et parfois meurtriers (accidents de la route), les responsables du tourisme mettent l’accent sur la nécessité de conjuguer leurs efforts avec les services de la gendarmerie, la police et les gardes-côtes. Le plan embellissement s’est taillé la part du lion des recommandations de la commission de wilaya du tourisme.

    Aux Andalouses, la vie estivale n’est pas tout à fait paisible compte tenu des bidonvilles construits à même les plages. L’éradication de ces taudis et des constructions anarchiques a été au centre des débats des élus de l’Assemblée de wilaya. Le rapport de la commission de tourisme a révélé plusieurs lacunes: le manque de commodités dans les plages, l’absence d’hygiène et d’eau potable, plusieurs routes non bitumées, défaut d’éclairage, absence d’animation culturelle et sportive, difficultés de transport problèmes de circulation et absence de plan de circulation, tandis que la restauration est souvent décriée sans oublier le danger des chiens errants.

    On rappellera que le littoral d’Oran s’étend sur 10 kilomètres, et compte 50 plages, dont trente-trois autorisées à la baignade. Dix-neuf plages de la wilaya d’Oran seront dotées d’un plan d’aménagement. Les concessions des plages seront déterminées sur la base de critères retenus par une commission ad-hoc, «la mieux indiquée pour apporter les appréciations».

    Pour ce faire, il sera mis sur pied un dispositif pour un contrôle quasi permanent et efficace des exploitants. Ce dispositif prévoit l’analyse périodique et régulière de la qualité des eaux de baignade, l’élaboration de plans d’aménagement pour délimiter les parties à concéder, le balisage des zones de baignade et la mise en place de postes de premiers soins.

    En outre, il est prévu le toilettage par le ravalement des façades, l’installation d’enseignes, le renouvellement du mobilier urbain, la rénovation des voies d’accès aux plages, le désherbage, le curage des avaloirs et l’élagage des arbres.

    Par l'Expression

  • #2
    J'ai l'impression que les critiques des algériens envers le Maroc reflètent l'Etat de leurs pays.
    La plage est payante en Algérie, et ça ça me parrait incroyable; je comprend pourquoi après on vient nous demander si les marocains ont le droit d'aller dans les complexes touristiques.

    Commentaire

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