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Le massacre continue en Algérie

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  • Le massacre continue en Algérie

    Dans le cas de la chasse à l’outarde en Algérie, cette pratique qui avait été “autorisée” dans les années 1980 sous le président Chadli se poursuit malheureusement toujours avec la bénédiction des plus hautes autorités du pays.

    La chasse à l’outarde n’a jamais baissé d’intensité en Algérie. Par la complaisance des autorités, des émirs du Golfe viennent dans le Sud pour s’adonner à leur sport favori sans aucun respect de l’environnement même si ce terme ne signifie pas, à leurs yeux, grand-chose. Si ce genre de chasse est réglementée dans les pays voisins, en Algérie, la politique du laisser-aller a permis le massacre d’espèces animales en voie de disparition.

    Dans le cas de la chasse à l’outarde, cette pratique qui avait été “autorisée” dans les années 1980 sous le président Chadli se poursuit malheureusement toujours avec la bénédiction des plus hautes autorités du pays.

    Si l’argument des “bonnes relations diplomatiques” avec les pays du Golfe est souvent avancé pour justifier le massacre, il s’agit de s’interroger si tout est permis au point d’accepter le pillage et la destruction de son environnement.
    Mais aujourd’hui, il n’y a pas que les princes du Golfe qui en sont responsables. Les contrebandiers algériens, qui n’hésitent pas à piller et à vendre les richesses du pays, ont trouvé à travers cette filière une source de gain inestimable. Eh oui ! Une filière de plus qui permet de créer des réseaux mafieux dont le seul but est de détruire le patrimoine national.

    Cependant, la question est de savoir que font les autorités officielles du pays pour stopper cette hémorragie ?

    Dans le Sud algérien, le patrimoine ne se limite pas seulement à l’espèce animale. Il y a aussi le patrimoine archéologique qui fait l’objet de pillage. Mais si dans ce dernier cas, des arrestations sont opérées et les mis en cause souvent de nationalité étrangère sont déférés devant la justice, ce n’est pas le cas des chasseurs de l’outarde qui se voient même protégés.

    Au-delà du constat, la situation est grave et appelle des mesures d’urgence à même de sauver ce qui reste du Sahara, à moins qu’on veuille encore fermer les yeux sur ce qui s’apparente à un véritable désastre.


    Par Salim Tamani, Liberté
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