Ce dimanche 27 mars s’est tenue à la bourse du travail d’Aubervilliers l’assemblée générale de la section France du mouvement pour l’autonomie de la Kabylie MAK. L’exécutif du mouvement a passé en revue le bilan financier du mouvement, qui de la bouche du trésorier M C. Yacine, est en solde créditeur. Le président M A. Boussaid quant à lui est revenu sur les actions entreprises depuis l’accession de son équipe à la tête du MAK-immigration.
Les présents ont été agréablement surpris par la présence de l’ancien joueur de la JSK, vainqueur de la coupe d’Afrique en 1981, le grand Rachid Dali.
Présent parmi le public nombreux, le président en exil du mouvement autonomiste Mas Ferhat Mehenni est invité à prendre la parole en marge des travaux. Le leader autonomiste a inauguré son intervention par de vifs remerciements adressés à M Omar Hilale, ambassadeur marocain représentant permanent auprès de l’office onusien des droits de l’Homme.
En effet le diplomate marocain a accusé les autorités algériennes de manquement au respect des droits de ces citoyens lors de la 13e session du conseil des droits de l’Homme de l’ONU à Genève. Il a cité comme exemple le cas du président du MAK empêché de rentrer dans son pays par un mandat d’amener délivré par la justice algérienne.
Abordant les commémorations du trentième anniversaire du printemps Amazigh et du dixième anniversaire du printemps noir, Mas Ferhat a profité de cette occasion pour lancer un ultimatum au gouvernement d’Alger « les autorités algériennes ont jusqu’au 20 avril de cette année pour accorder son autonomie à la Kabylie. Dépassé cette date nous nous réservons le droit de doter la Kabylie libre d’un Etat. ». Dans la foulée, il lance d’ores et déjà la convocation d’un gouvernement provisoire en exil.
Ces deux annonces amorcent une nouvelle ère dans la lutte autonomiste. De l’avis de nombreux observateurs ces changements de ton et de cap sont dus au récent succès diplomatique. Elles inaugurent la radicalité progressive du positionnement politique vis-à-vis de l’Etat algérien.
A en croire les réactions de la salle qui a vibré au moment de l’annonce. Le public semble plus réceptif au discours allié à l’action. Maintenant que le pavé est lancé dans la mare, comment le gouvernement algérien réagira à cet appel sécessionniste ? Lasse de la politique politicienne, quel accueil réservera la rue kabyle à ces deux annonces ?
De Paris Belinda Tawassift.
Les présents ont été agréablement surpris par la présence de l’ancien joueur de la JSK, vainqueur de la coupe d’Afrique en 1981, le grand Rachid Dali.
Présent parmi le public nombreux, le président en exil du mouvement autonomiste Mas Ferhat Mehenni est invité à prendre la parole en marge des travaux. Le leader autonomiste a inauguré son intervention par de vifs remerciements adressés à M Omar Hilale, ambassadeur marocain représentant permanent auprès de l’office onusien des droits de l’Homme.
En effet le diplomate marocain a accusé les autorités algériennes de manquement au respect des droits de ces citoyens lors de la 13e session du conseil des droits de l’Homme de l’ONU à Genève. Il a cité comme exemple le cas du président du MAK empêché de rentrer dans son pays par un mandat d’amener délivré par la justice algérienne.
Abordant les commémorations du trentième anniversaire du printemps Amazigh et du dixième anniversaire du printemps noir, Mas Ferhat a profité de cette occasion pour lancer un ultimatum au gouvernement d’Alger « les autorités algériennes ont jusqu’au 20 avril de cette année pour accorder son autonomie à la Kabylie. Dépassé cette date nous nous réservons le droit de doter la Kabylie libre d’un Etat. ». Dans la foulée, il lance d’ores et déjà la convocation d’un gouvernement provisoire en exil.
Ces deux annonces amorcent une nouvelle ère dans la lutte autonomiste. De l’avis de nombreux observateurs ces changements de ton et de cap sont dus au récent succès diplomatique. Elles inaugurent la radicalité progressive du positionnement politique vis-à-vis de l’Etat algérien.
A en croire les réactions de la salle qui a vibré au moment de l’annonce. Le public semble plus réceptif au discours allié à l’action. Maintenant que le pavé est lancé dans la mare, comment le gouvernement algérien réagira à cet appel sécessionniste ? Lasse de la politique politicienne, quel accueil réservera la rue kabyle à ces deux annonces ?
De Paris Belinda Tawassift.
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