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La reforestation, unique alternative pour lutter contre l’effet de serre

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  • La reforestation, unique alternative pour lutter contre l’effet de serre

    C’est bien l’homme civilisé qui a détruit le fonctionnement parfait de la nature en perturbant le cycle de transformation du dioxyde de carbone (C02) en carbone (c) et en oxygène (0) et vice versa. La nature panse elle-même ses blessures, alors plus de C02 dans l’atmosphère promet donc un monde plus vert et des rendements agricoles meilleurs, ce qui devrait réjouir ceux qui s’inquiètent des problèmes de faim dans le monde.


    Entre 1835 et 1923, la France a détruit en Algérie plus de 12 millions d’hectares de forêts milliaires, cet énorme poumon pouvait recycler pas moins de 40 milliards de tonnes de C02 chaque année, soit l’équivalant du 1/5e du volume total des rejets mondiaux actuel de 200 milliards de tonnes. La forêt est le principal moyen de la planète pour diminuer le C02. La déforestation est responsable d’une incapacité croissante de la terre à diminuer le C02 dans l’atmosphère. L’Amazonie, poumon de la planète ; le Sud-Est asiatique avec ses bois précieux, l’Afrique noire de par sa nature sauvage sont pillés, dévastés, au profit des pays riches dévoreurs d’énergie. Ces gens-là mettent notre planète en péril et nous tuent.

    Au-delà du C02, dans la déforestation, il y a surtout les populations locales qui vivent de la forêt et sont dépossédées de ce que les pays dits civilisés ont, mais leur histoire, leurs traditions et leur vie sont rattachées à la nature plus forte et authentique que sur un bout de papier. Avec les photos satellites, on sait qui fait quoi ! Alors, à Copenhague, on aurait dû prendre des résolutions contraignantes, que l’ONU pourrait valider et appliquer aux ces pays coupables du réchauffement climatique. Pourquoi alors ce sont ces mêmes voleurs qui crient au loup face à l’augmentation du C02 ?

    Tout petits et dès que nous avons ouvert nos yeux sur Dame Nature, nous avons appris que le C02 est le gaz capté par les plantes par photosynthèse pour assurer leur croissance, un produit nécessaire pour l’accroissement des plantes. Les plantes, et principalement les arbres, absorbent beaucoup de C02 au cours de leur croissance. Elles stockent le carbone dans la biomasse et rejettent l’oxygène dans l’atmosphère, agissant comme un puits de carbone. La dégradation ou la combustion, de la biomasse produit et libère à nouveau du C02. Lorsqu’une forêt émet plus de C02 qu’elle n’en absorbe, elle devient une source de C02. Il y a des millions d’années, les agents énergétiques fossiles fonctionnaient comme des puits de carbone.

    Constitués de biomasse, ils se sont ensuite transformés en charbon, pétrole et gaz naturel avant d’être isolés sous forme de charbon dans le sous-sol. L’exploitation intensive par l’homme a libéré en peu de temps le carbone stocké dans les agents énergétiques fossiles, ce qui s’est répercuté sur le cycle du C02, d’où une augmentation de la concentration de C02 dans l’atmosphère et de l’effet de serre naturel. Mais les niveaux actuels de C02 atmosphériques sont-ils les meilleurs pour favoriser la pousse des plantes ? Une logique de la science et de la nature détournée par les gouvernements incrédules, corrompus au profit des intérêts strictement économiques et politiques.

    L’agriculture ou les forêts se porteraient-elles mieux ou moins bien si, toutes choses égales par ailleurs, les taux de C02 atmosphériques venaient à augmenter ? Le phénomène est documenté depuis longtemps par une abondante recherche, car le milieu agricole est depuis sensible à ces questions. Et la conclusion est absolument sans appel : plus de C02 implique une meilleure pousse des végétaux et un meilleur rendement de l’agriculture. Toutes ces explications sont largement suffisantes pour convaincre les gouvernements du Sud qui ne croient plus aux sciences naturelles, à son élite, mais se sont fait arnaquer par des pseudo-scientifiques européens qui travaillent pour le « lobby du captage du C02 ».

    Protocole de Kyoto relatif au reboisement


    Selon l’art. 3.3 du Protocole de Kyoto, les changements dans les stocks de carbone dûs à des reboisement ou à des défrichements doivent impérativement être notifiés. Reboisements Les reboisements constituent des puits de carbone. Leur effet est comptabilisé sur la période allant de 2008 à 2012, s’ils ont été effectués à partir de 1990. La preuve du reboisement des surfaces doit être apportée. L’augmentation de l’aire forestière à partir de 1990 est en grande partie imputable au reboisement naturel des terres agricoles abandonnées. Ces terres conquises par les forêts ne sont pas considérées comme des reboisements au sens du Protocole de Kyoto, parce qu’elles ne résultent pas directement de l’activité humaine.
    Défrichements

    Les défrichements sont considérés comme des sources de carbone parce que la biomasse d’une partie de la forêt est définitivement supprimée. Ils doivent également être pris en compte s’ils ont été faits après 1990. Il faut tenir un compte exact des surfaces défrichées. L’élément déterminant est la libération de C02 au cours de la période allant de 2008 à 2012. Aussi, les déboisements comptant le plus sont ceux effectués au cours de cette période. Lors de défrichements, on enlève généralement de vieux peuplements dont le stock de carbone est important, ce qui a pour effet de libérer à nouveau le C02 qui avait été extrait de l’atmosphère au cours de toute la durée de vie de ces arbres.

    En revanche, s’agissant des reboisements, l’absorption de C02 est uniquement prise en compte pendant les cinq ans allant de 2008 à 2012, raison pour laquelle le reboisement d’une surface équivalente ne compense pas de loin la perte de C02 induite par un défrichement. De plus, tous les défrichements ne sont pas compensés par un reboisement, étant donné que des mesures de protection de la nature et du paysage sont autorisées en lieu et place des compensations en nature. De ce fait, la superficie des surfaces reboisées chaque année est en général inférieure à celle des surfaces défrichées. C’est pourquoi l’absorption de C02 dans les conditions définies à l’article 3.3 du Protocole de Kyoto ne représente qu’une faible quantité.

    Exploitation forestière

    Les pays peuvent choisir de prendre en compte l’effet de stockage du C02 de l’exploitation forestière de 2008 à 2012 pour des surfaces exploitées d’une quelconque manière depuis 1990. La Conférence sur le climat a fixé en 2001 une valeur maximale pour chaque pays. Lors de la comptabilisation de ces surfaces, il y a lieu de rendre compte des changements subis par les stocks dans les plantes, le bois mort et le sol. Un pays qui comptabilise l’exploitation forestière pour la période allant de 2008 à 2012 a l’obligation de continuer à le faire à l’avenir, même au cas où l’exploitation forestière deviendrait une source de carbone. A la dernière conférence de Copenhague, le sujet de la déforestation n’a été abordé que partiellement. La reprise des travaux du barrage vert, abandonné à présent par les autorités algériennes, serait d’un atout considérable pour l’adoucissement de notre climat et permettra aussi le recyclage de quelques millions de mètres cubes de C02.

    Par Y. Merabet: Expert en énergie Algerian Society For International Relations, El watan
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