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Maliki conteste les résultats des législatives en Irak

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  • Maliki conteste les résultats des législatives en Irak

    Le Premier ministre irakien, Nouri al Maliki, a annoncé que son parti avait déposé un recours contre les résultats des élections législatives, décision de nature à retarder un peu plus la constitution d'un nouveau gouvernement.

    Maliki, dont le bloc à dominante chiite de L'Etat de droit (EDD) a terminé de peu deuxième aux législatives du 7 mars, a expliqué que la contestation des résultats, devant une commission électorale composée de trois magistrats, était à ses yeux nécessaire pour dissiper les doutes sur le scrutin.

    L'alliance laïque Irakia, emmenée par l'ex-Premier ministre Iyad Allaoui, a obtenu 91 sièges, soit deux de plus seulement que l'EDD de Maliki (89).

    "Je tiens à souligner que la confusion règne pour ce qui est des résultats électoraux. Nous allons attendre de voir ce que les institutions légales et judiciaires diront à ce sujet. Chacun sera lié par la décision qu'elles rendront", a dit Maliki au cours d'une conférence de presse.

    Maliki s'était plaint à plusieurs reprises d'irrégularités qui auraient, selon lui, entaché le scrutin du 7 mars. Pour les Nations unies et les autres observateurs internationaux, ces législatives ont été dans une large mesure crédibles et honnêtes.

    L'EDD de Maliki est engagée dans des discussions sur une fusion avec la faction de l'imam chiite radical Moktada Sadr. Si un accord voyait le jour, cette fusion donnerait naissance au plus important groupe au parlement, ce qui marginaliserait Allaoui.

    CINQ NOMS SOUMIS AU VOTE

    L'Alliance nationale irakienne (ANI), qui regroupe les principaux partis chiites, dont le courant sadriste et le Conseil suprême islamique en Irak (CSII), est arrivée troisième aux élections, devant le front formé par les deux principaux mouvements nationalistes kurdes.

    Le mouvement sadriste consultera vendredi et samedi ses fidèles à l'échelle nationale pour savoir quel candidat il soutiendra à la tête du gouvernement, a déclaré Salah al Oubaïdi, porte-parole de Sadr.

    Le courant sadriste, qui reproche à Maliki d'avoir mis au pas ses miliciens armés en 2008 à Bagdad et dans les provinces chiites du Sud, est hostile à sa reconduction et ne cache pas qu'il entend peser sur la formation du nouveau gouvernement .

    Le porte-parole de Sadr a déclaré que l'un des principaux obstacles à la formation du prochain gouvernement était le choix de celui qui le dirigerait. "Et c'est ce que nous allons essayer de régler", a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse.

    Oubaïdi a précisé que cinq noms seraient soumis aux voix des sympathisants sadristes, outre ceux de Maliki et d'Allaoui: Mohamed Djaffar al Sadr, autre figure de l'EDD, Adel Abdoul-Mahdi, personnalité en vue de l'ANI, et Ibrahim al Djaafari, membre de la même alliance et éphémère Premier ministre après l'invasion de 2003.

    La consultation sera organisée dans les permanences du mouvement sadriste et dans les mosquées à travers tout le pays tandis que des équipes mobiles recueilleront les voix des sympathisants isolés. Des millions de bulletins ont d'ores et déjà été imprimés.

    Oubaïdi a promis que le parti sadriste, qui se pose ainsi en faiseur de roi, respecterait le verdict des électeurs.

    source : Reuters
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