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Traduction article original : http://www.esa.int/esaCP/SEM83CIK97G_index_0.html
La région du pôle sud lunaire, avec ses cratères sombres et ses hautes crêtes, est un monde bien différent des terrains relativement lisses visités par les astronautes d'Apollo il y a 40 ans. Ce paysage lunaire accidenté est la cible pour le prochain bond européen dans l'espace.
Les gisements potentiels d'eau glacée, les terrains fortement cratérisés, et les périodes longues de lumière solaire rendent le pôle sud lunaire et les surfaces avoisinantes extrêment intéressantes pour les explorateurs et les scientifiques. C'est par conséquent une cible prioritaire pour une future mission humaine sur la Lune.
L'Europe s'intéresse maintenant à une mission robotisée sur le sol lunaire pour préparer le chemin aux astronautes. Ce précurseur serait le premier robot lunaire européen et le premier à visiter la région du pôle sud.
L'ESA demande maintenant à l'industrie de proposer des solutions pour cette mission robotisée lunaire.
Préparer l'exploration humaine
Le robot lunaire de l'ESA préparera la future exploration humaine de la Lune. Il y a deux buts centraux.
Le premier requiert d'utiliser les toutes dernières technologies de navigation pour voler suivant une trajectoire minutieuse de l'orbite lunaire à la surface et que le contact soit sans risque et précis. Lors de la descente, il devra prendre des images de la surface et reconnaître les dangers par lui même, en utilisant sa propre intelligence.
Ensuite l'atterisseur robotisé devra investiguer dans cette région unique avec un ensemble d'instruments. Il recherchera les propriétés et les effets possibles sur la santé des radiations et des poussières lunaires sur les futurs astronautes, et il examinera le sol à le recherche de signes de ressources qui pourraient être utilisées par des explorateurs humains.
La vision de l'Europe : être leader en exploration.
Plusieurs industries Européennes ont déjà évalué les différentes options et modalités de la mission. La prochaine étape est la "Phase-B1", qui va amener à maturité la mission et la conception du véhicule spatial et examiner en détail les exigences de l'atterissage sur des sites spécifiques du sud.
Cette phase de 18 mois commencera cet été, amenant l'atterrisseur lunaire d'un concept à une réalité matérielle. Le but étant un décollage d'ici à la fin de la décennie.
Impliquer les chercheurs européens et l'industrie est crucial pour définir les objectifs détaillés de la mission et les instruments d'identification à leur adresser. Par exemple, une demande d'information en 2009 produisit plus de 200 réponses.
Session d'information sur l'atterrisseur lunaire
En tant que partie du processus d'implication des chercheurs européens et de l'industrie dans le projet, une journée d'information se tiendra au centre de recherche et de technologie de l'ESA (ESTEC) aux Pays-Bas le 14 avril.
Cette journée s'adresse à ceux qui ont répondu en 2009 et incluera un complément d'information sur l'esquisse de la mission, ses objectifs et sur les modèles de la charge utile qui sera utilisée lors de la Phase B1.
Concepts OHB et Astrium
La région du pôle sud lunaire, avec ses cratères sombres et ses hautes crêtes, est un monde bien différent des terrains relativement lisses visités par les astronautes d'Apollo il y a 40 ans. Ce paysage lunaire accidenté est la cible pour le prochain bond européen dans l'espace.
Les gisements potentiels d'eau glacée, les terrains fortement cratérisés, et les périodes longues de lumière solaire rendent le pôle sud lunaire et les surfaces avoisinantes extrêment intéressantes pour les explorateurs et les scientifiques. C'est par conséquent une cible prioritaire pour une future mission humaine sur la Lune.
L'Europe s'intéresse maintenant à une mission robotisée sur le sol lunaire pour préparer le chemin aux astronautes. Ce précurseur serait le premier robot lunaire européen et le premier à visiter la région du pôle sud.
L'ESA demande maintenant à l'industrie de proposer des solutions pour cette mission robotisée lunaire.
Préparer l'exploration humaine
Le robot lunaire de l'ESA préparera la future exploration humaine de la Lune. Il y a deux buts centraux.
Le premier requiert d'utiliser les toutes dernières technologies de navigation pour voler suivant une trajectoire minutieuse de l'orbite lunaire à la surface et que le contact soit sans risque et précis. Lors de la descente, il devra prendre des images de la surface et reconnaître les dangers par lui même, en utilisant sa propre intelligence.
Ensuite l'atterisseur robotisé devra investiguer dans cette région unique avec un ensemble d'instruments. Il recherchera les propriétés et les effets possibles sur la santé des radiations et des poussières lunaires sur les futurs astronautes, et il examinera le sol à le recherche de signes de ressources qui pourraient être utilisées par des explorateurs humains.
La vision de l'Europe : être leader en exploration.
Plusieurs industries Européennes ont déjà évalué les différentes options et modalités de la mission. La prochaine étape est la "Phase-B1", qui va amener à maturité la mission et la conception du véhicule spatial et examiner en détail les exigences de l'atterissage sur des sites spécifiques du sud.
Cette phase de 18 mois commencera cet été, amenant l'atterrisseur lunaire d'un concept à une réalité matérielle. Le but étant un décollage d'ici à la fin de la décennie.
Impliquer les chercheurs européens et l'industrie est crucial pour définir les objectifs détaillés de la mission et les instruments d'identification à leur adresser. Par exemple, une demande d'information en 2009 produisit plus de 200 réponses.
Session d'information sur l'atterrisseur lunaire
En tant que partie du processus d'implication des chercheurs européens et de l'industrie dans le projet, une journée d'information se tiendra au centre de recherche et de technologie de l'ESA (ESTEC) aux Pays-Bas le 14 avril.
Cette journée s'adresse à ceux qui ont répondu en 2009 et incluera un complément d'information sur l'esquisse de la mission, ses objectifs et sur les modèles de la charge utile qui sera utilisée lors de la Phase B1.
Concepts OHB et Astrium