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Total renforce sa présence en Algérie

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  • Total renforce sa présence en Algérie

    Total renforce sa présence en Algérie:
    La «petite forme» de la relation Alger-Paris n'entrave pas les affaires
    par M. Saadoune

    Les relations politiques entre Alger et Paris sont en petite forme, pour utiliser un gentil euphémisme, cela n'empêche pas le groupe Total de confirmer son intérêt et son engagement pour le secteur des hydrocarbures algérien. Les investissements, en hausse, du groupe Total en Algérie marquent une confirmation du retour des français dans un secteur hydrocarbures en Algérie qu'ils ont longtemps délaissé au profit des Américains, des Britanniques et, à un degré moindre, des Espagnols. La montée en cadence des investissements du groupe français est un signe de plus que les relations économiques entre l'Algérie ne suivent pas nécessairement les flux et reflux des relations politiques. Ainsi le directeur Afrique du Nord du groupe Total, Jean-François Arrighi a indiqué que le budget d'investissement nécessaire pour développer les champs de Timimoun est de 920 millions USD et leur mise en production est attendue pour fin 2013. «Nous allons développer avec Sonatrach huit gisements sur une superficie très étendue et ce projet présente des défis techniques car le gaz est contenu dans des formations très compactes.

    L'objectif est une mise en production au second semestre 2013 si le gazoduc GR5 est opérationnel. La capacité en phase de plateau sera de 1,6 milliard m3 par an». Selon M.Arrighi, Total va vendre sa part de gaz produit à Sonatrach en précisant que «le contrat de vente doit être finalisé». Rappelons que Total et son partenaire portugais Partex ont remporté, en décembre 2009, l'appel d'offres pour l'acquisition d'une participation de 49 % sur le permis Ahnet. Le contrat a été signé en janvier dernier avec l'Alnaft en présence du PDG du groupe Total, Christophe de Margerie.

    Le grand potentiel de l'Ahnet

    L'estimation de l'investissement se situerait entre 1,5 et 2 milliards de dollars. La présence du PDG du groupe à la signature s'explique par le grand potentiel du gisement de l'Ahnet qui recèlerait plus de 300 milliards de mètres cubes. Le plan de développement du gisement, qui couvre une superficie de près de 17.500 kilomètres carré devrait être soumis par Sonatrach et ses associés Total et Partex, avant la mi-2011. L'entrée en production est envisagée en 2014 ou 2015. Selon Jean-François Arrighi « L'objectif est une mise en production en 2014. Ce plan de développement portera sur les quatre structures principales qui ont été déjà découvertes sur ce permis». Le contrat porte sur une production minimale de 4 milliards m3 de gaz naturel par an. Total est engagé également dans la réalisation d'un complexe de vapocraquage d'éthane à Arzew en partenariat avec Sonatrach. L'investissement estimé à 5 milliards de dollars semble avoir été ralenti par les mesures de recadrage des investissements étrangers prises par le gouvernement algérien et notamment l'obligation d'avoir 51% de parts pour les Algériens.

    Des «éclaircissements» attendus

    Dans un entretien publié récemment par le journal Les Echos, François Cornélis, vice-président du comité exécutif et directeur général de la branche chimie de Total, affirmait que le groupe est très «enthousiaste» pour le projet mais que plusieurs difficultés se posait. «La première est la disponibilité d'éthane en quantité suffisante, dans la durée, et au prix indiqué.

    La deuxième est la modification récente de la législation, qui impose la majorité de l'actionnariat pour la partie algérienne, et un financement en dinars auprès des banques locales. Nous sommes en discussion sur tous ces points». Quelques semaines auparavant, dans une déclaration publiée par l'hebdomadaire Les Afriques (N° 109 - du 25 février au 3 mars) le PDG du groupe semblait s'accommoder de la règle des 51/49% fixées par le gouvernement algérien. Il a indiqué que des demandes de clarifications ont été soumises au gouvernement et que Total attendait la réponse avant de signer le pacte des actionnaires. « C'est un bon projet pour les deux parties. Nous sommes partants même avec un capital minoritaire de 49%. Il y a des moments où il ne faut pas s'appesantir sur des choses qui ne sont pas aussi importantes que cela. Ce n'est pas le 51/49 qui compte. Ce qui compte, c'est de bien travailler ensemble pour lancer ce projet.

    Le complexe de vapocraquage d'éthane fait véritablement partie des projets que Total souhaite entreprendre en Algérie ». Jean-François Arrighi a, par ailleurs, confirmé l'intérêt de son Groupe pour le Gazoduc transsaharien qui relierait le Nigeria à l'Algérie via le Niger. «Ce projet a du sens. Nous avons une forte position au Nigeria avec des réserves gazières importantes. Notre intérêt pour cette possible route d'exportation est donc très logique».
    Les Français ont finalement compris les règles du jeu !!!

    Aux suivants ...

  • #2
    Et oui ,les pendule il faut pas hésiter a les remettre a l heure ,s est tous bénef pour nous .
    Dans ce domaine on joue avec le jeux max servie .

    Commentaire

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