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accords de libre-échange :source de «transfert illicite de fonds en devises»

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  • accords de libre-échange :source de «transfert illicite de fonds en devises»

    M. Djaaboub bloque la signature des accords de libre-échange : Ils ont été source de «transfert illicite de fonds en devises»

    Le ministre de Commerce a réagi, lors d’une rencontre, mardi, sur la Zone économique de libre-échange, organisée par le parti MSP, à la faisabilité de la poursuite des accords de libre-échange.

    Il a fait valoir que l’Algérie « n’allait plus signer d’accords de libreéchange avant son adhésion à l’OMC ». La décision de ne signer aucun accord commercial avec les espaces économiques visait, officiellement à «consacrer tous les efforts au parachèvement de l'adhésion de l'Algérie à l'OMC », dira M. Djaboub
    Pour l’heure, l'Algérie compte trois accords de libre-échange signés avec l'UE et la Zale ainsi que trois accords commerciaux avec la Jordanie et la Tunisie. Plusieurs pays et organisations « veulent engager des négociations dans ce sens avec l'Algérie, à l'instar du Marché commun de l'Afrique australe (Comesa), le marché commun de l'Amérique du Sud (Mercosur), ainsi que la Turquie », précise M. Djaboub. Ces pays veulent bénéficier des mêmes avantages que procure par exemple l'accord d'association avec l'UE que l’Algérie a signé en 2005.
    L’Algérie veut-elle rectifier un peu le tir et essayer de mieux tirer profit de ses accords commerciaux ? Les débats n’ont pas manqué sur la promptitude de l’Algérie à signer ce type d’accord d’autant plus que les résultats des échanges ont montré dès le départ des déséquilibres nets au détriment de l’économie nationale. Mais le plus grave, c’est que cela s’accompagne de sorties de devises d’une manière illégale.
    Le ministre du Commerce avait reconnu, par exemple, que le commerce interarabe a donné lieu à des « manipulations des factures par des importateurs ». Il explique qu’avant l’accord, c'est-à-dire en 2008, « les importateurs ne déclaraient pas la valeur réelle des factures pour échapper aux droits tarifaires » alors que l’année suivante, avec l’entrée en vigueur de la Zale, ils le faisaient à « la juste valeur des factures et parfois majorées à l'effet du transfert illicite de fonds en devises à l'étranger ».
    Il est clair que le bilan des accords de libre-échange qui impliquent un déversement des produits en tous genres sur notre marché, n’est pas dans l’intérêt de l’économie nationale. La menace est réelle sur plusieurs filières à tel point que notre pays a dû demander l’exclusion de l’importation de divers produits de la Zone arabe de libre échange.
    Celle-ci, une année après son entrée en vigueur, enregistre 1.644 produits ayant fait l’objet de mesure de sauvegarde par le ministère du Commerce. En février 2010, 133 produits avaient été nouvellement inclus. Pour certains, « l’Algérie devrait avoir une meilleure stratégie dans la gestion de l’ouverture de son commerce extérieur », une politique qui a « fait défaut en ce qui concerne notre pays », explique le Dr Mourad Goumiri, économiste.
    Force est de reconnaître que notre économie est « monoexportatrice » et l’ouverture tous azimuts, adoptée, « fragilise le peu d’embryon industriel qui existe encore comme on l’a vu pour le textile », ajoute notre interlocuteur. Selon lui, « nous devrions admettre que nous ne sommes pas encore prêts pour la concurrence internationale », et pourquoi essayer de bénéficier comme d’autres pays « de programmes d’aide à la mise à niveau ». Il ne s’agit pas d’opter pour un protectionnisme mais de « choisir des niches que nous pouvons atteindre sur les marchés extérieurs ».
    Quant à l’idée que l’Algérie devra privilégier le processus d’adhésion à l’OMC, le Dr Goumiri craint que cette option ne soit encore plus dangereuse pour notre économie en ce sens qu’elle implique « l’ouverture du poste des services, les seuls protégés actuellement », ce qui se traduira par des retombées encore plus graves.
    Horizons
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

  • #2
    Récent rapport sur les transferts illicites en Afrique

    $854 Billion Removed from Africa by Illicit Financial Flows from 1970 to 2008
    March 26, 2010

    Monique Perry Danziger, 202-293-0740

    WASHINGTON, DC - Africa lost $854 billion in illicit financial outflows from 1970 through 2008, according to a new report to be released today from Global Financial Integrity (GFI). Illicit Financial Flows from Africa: Hidden Resource for Development debuts new estimates for volume and patterns of illicit financial outflows from Africa, building upon GFI's ground-breaking 2009 report, Illicit Financial Flows from Developing Countries: 2002-2006, which estimated that developing countries were losing as much as $1 trillion every year in illicit outflows. The new Africa illicit flows report is expected to feature prominently at the 3rd Annual Conference of African finance ministers in Malawi, which is currently underway.

    "The amount of money that has been drained out of Africa-hundreds of billions decade after decade-is far in excess of the official development assistance going into African countries," said GFI director Raymond Baker. "Staunching this devastating outflow of much-needed capital is essential to achieving economic development and poverty alleviation goals in these countries."

    Examining data for a 39-year range from 1970 to 2008, key report findings include:
    • Total illicit financial outflows from Africa, conservatively estimated, were approximately $854 billion;

    • Total illicit outflows from Africa may be as high as $1.8 trillion;

    • Sub-Saharan African countries experienced the bulk of illicit financial outflows with the West and Central African region posting the largest outflow numbers;

    • The top five countries with the highest outflow measured were: Nigeria ($89.5 billion) Egypt ($70.5 billion), Algeria ($25.7 billion), Morocco ($25 billion), and South Africa ($24.9 billion);

    • Illicit financial outflows from the entire region outpaced official development assistance going into the region at a ratio of at least 2 to 1;

    • Illicit financial outflows from Africa grew at an average rate of 11.9 percent per year.


    "This report breaks new ground in the fight to end global poverty with analyses and measurements of illicit financial outflows never before undertaken," said Mr. Baker. "As long as these countries are losing massive amounts of money to illicit financial outflows, economic development and prosperity will remain elusive."

    "The drivers of illicit financial outflows vary from country to country but overall transparency in the global financial system would curtail all forms of outflows by making it harder for money to disappear once it exits the country," commented Mr. Baker. "When the G20 meets in Canada this June, the problem of illicit financial flows must be at the top of the agenda."

    GFI recently launched the G20 Transparency campaign to enable people around the world to take action on the problem of illicit financial flows. To sign the G20 transparency petition, which will be presented at the G20 meetings in June, go to www.G20Transparency.com or visit www.GFIP.org.
    The report

    Petit résumé en français :
    L’Organisation internationale Global Financial Integrity (GFI) a estimé les flux financiers illicites à partir de l’Algérie à 25,7 milliards dollars entre 1970 et 2008. L’Algérie se classe troisième en Afrique, après le Nigéria (89,5 milliards $), l’Egypte (70,5 milliards $). Elle est suivie par le Maroc (25 milliards $) et l’Afrique du Sud (24,9 milliards de dollars). Selon le rapport de la GFI, ce sont plus de 854 milliards $ ont été transférés d’une manière frauduleuse à partir du continent africain. Les transferts atteindraient 1800 milliards $ en cas de comptabilisation de flux concernant les services.
    Dernière modification par jawzia, 01 avril 2010, 13h51.

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    • #3
      The top five countries with the highest outflow measured were: Nigeria ($89.5 billion) Egypt ($70.5 billion), Algeria ($25.7 billion), Morocco ($25 billion), and South Africa ($24.9 billion);
      une simple lecture suffit, bien que c'est affligeant pour un continent qui cherche à sortir du sous-developpement, le ratio fuite de capitaux rapporté au PIB montre des disparités: l'egypte qui a un pib equivalent à l'algerie affiche une sortie presque 3 fois plus importante comparée à l'algerie. parmi ces pays c'est l'Afrique du sud et l'algérie qui ont un ratio faible.

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      • #4
        Une hémorragie ....
        • By way of comparison, this study found that Africa as a whole (which includes the North African countries Algeria, Egypt, Libya, Morocco, and Tunisia) lost about 56 percent of its total 2008 GDP through illicit flows over the 39-year period in question. As growth picked up significantly in the most recent decade driven by the boom in oil and commodity prices, the illicit flows to GDP ratios have started to come down but it would be erroneous to conclude that this is a harbinger of lower illicit flows in relation to the size of African economies.


        • The North Africa region (comprising of Algeria, Egypt, Libya, Morocco, and Tunisia) lost more than $1,767 in investable capital per capita over the 39-year period with Fuel-exporters and Southern Africa following closely behind at $1,570 and $1,334 per capita, respectively. Again, except for the dip in the 1990s, the loss of illicit funds per capita has been steadily increasing over the period across different regions of Africa in spite of the high rates of population growth prevalent throughout Africa.

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        • #5
          Pour certains, « l’Algérie devrait avoir une meilleure stratégie dans la gestion de l’ouverture de son commerce extérieur », une politique qui a « fait défaut en ce qui concerne notre pays », explique le Dr Mourad Goumiri, économiste.
          Force est de reconnaître que notre économie est « monoexportatrice » et l’ouverture tous azimuts, adoptée, « fragilise le peu d’embryon industriel qui existe encore comme on l’a vu pour le textile », ajoute notre interlocuteur. Selon lui, « nous devrions admettre que nous ne sommes pas encore prêts pour la concurrence internationale », et pourquoi essayer de bénéficier comme d’autres pays « de programmes d’aide à la mise à niveau ». Il ne s’agit pas d’opter pour un protectionnisme mais de « choisir des niches que nous pouvons atteindre sur les marchés extérieurs ».
          Quant à l’idée que l’Algérie devra privilégier le processus d’adhésion à l’OMC, le Dr Goumiri craint que cette option ne soit encore plus dangereuse pour notre économie en ce sens qu’elle implique « l’ouverture du poste des services, les seuls protégés actuellement », ce qui se traduira par des retombées encore plus graves.
          L'entree dans l'OMC va finir d'achever la production residuelle qui existe encore en Algérie.
          Déja que sans l'entrée dans l'OMC on est un comptoir alors je n'imagine meme pas si il y a entrée.
          "When I saw the Hoggar Mountains, my jaw dropped. If you think of Bryce, or Canyonlands National Park, you're close, but the Hoggar Mountains are more spectacular." David Ball, Empire of sands

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          • #6
            Ce ministre a trouvé la réponse idéale avec ce rapport qui vient de tomber!

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            • #7
              L'entree dans l'OMC va finir d'achever la production residuelle qui existe encore en Algérie.
              Déja que sans l'entrée dans l'OMC on est un comptoir alors je n'imagine meme pas si il y a entrée.
              il ne faut pas etre pessimiste, les pays qui ont adhéré l'OMC(même le vietnam) ont tous souffert au début mais se sont vite adapté aux rêgles du jeu.
              L'algérie est le plus ancien candidat, depuis l'epoque du GATT, le pb est que d'autres pays sont venus après nous pour adherer a l'OMC, résultat les négociations deviennent longues et problématique.

              L'algerie doit conditionner le maintien du prix domestique de l'energie déconnectée du prix mondial, l'un des points d'achoppement et du blocage, en échange de contribuer à assurer l'approvisionnement de l'europe en gaz pour contrecarrer le "chantage" de gazprom.
              Mais il faut des efforts dans tout les domaines et je ne comprends pas pourquoi un etat petrolier comme l'arabie saoudite s'en accomode de son adhesion à l'OMC et pas l'Algerie.

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              • #8
                L'algerie doit conditionner le maintien du prix domestique de l'energie déconnectée du prix mondial, l'un des points d'achoppement et du blocage, en échange de contribuer à assurer l'approvisionnement de l'europe en gaz pour contrecarrer le "chantage" de gazprom.
                Mais il faut des efforts dans tout les domaines et je ne comprends pas pourquoi un etat petrolier comme l'arabie saoudite s'en accomode de son adhesion à l'OMC et pas l'Algerie.

                L'Algérie ne produit rien, que veux tu qu'elle exporte dans le cadre de l'OMC ?
                On va au contraire se faire envahir encore plus de produits etrangers et tuer les rares producteurs encore vivants(comme on l'a vu avec le textile et autres).
                Il est plus urgent de developper une industrie locale.
                "When I saw the Hoggar Mountains, my jaw dropped. If you think of Bryce, or Canyonlands National Park, you're close, but the Hoggar Mountains are more spectacular." David Ball, Empire of sands

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                • #9
                  c'est comme l'oeuf et la poules

                  faut il retarder l'ouverture pour permettre aux entreprise de se mettre à niveau
                  ou bien
                  faut il accelerer l'ouverture pour que les entreprises se mettent à niveau

                  to open or not to open this is the question






                  personnellement je penche pour la soconde alternative
                  car comme aux examens, on attend que la date de l'examen soit fixé pour commencer à reviser
                  ou comme la vignette auto, c'est toujours le 30 du mois que les gens se bousculent pour s'en acquitter


                  La fixation d'une date butoire pour l'ouverture met aussi le couteau sous la gorge du gouvernement, pour qu'il se secout un peu

                  car la compétitivité n'est pas intrinseque aux entreprises mais inclu aussi la compétitivité de l'environnement des l'entreprises (administration, formation, reglementations, ....)
                  .
                  .
                  ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
                  Napoléon III

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                  • #10
                    On évite les morsures de piranhas pour se préserver au coup de mâchoire fatal du requin blanc.

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                    • #11
                      faut il retarder l'ouverture pour permettre aux entreprise de se mettre à niveau
                      La porte est largement ouverte, Pihman. L'ouverture ne se résume pas aux démantèlements tarifaire !

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