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Le TSGP est une priorité stratégique pour le géant russe gazprom

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    Gazoduc algéro-nigérian «Trans-Saharan Gas Pipeline» : Une priorité stratégique pour le géant russe gazprom
    Le financier
    Par Yasmine Idjer

    Le gazoduc Trans-Saharan Gas Pipeline (TSGP) -devant relier le Nigeria à l’Europe- via l’Algérie est un projet majeur pour le groupe pétrolier et gazier russe Gazprom, a indiqué son vice-président, Alexander Medvedev. Ce mégaprojet représente une opportunité à ne pas rater dans le domaine du gaz en dehors de l’Europe, a-t-il souligné.
    «C’est une priorité stratégique», a-t-il insisté. Le TSGP suscite de plus en plus les convoitises. L’on assiste à un regain d’intérêt pour ce projet de la part des grands groupes de l’industrie gazière. Ainsi, outre Gazprom et le français Total qui ont explicitement exprimé leur intérêt pour cet investissement, le géant italien ENI a également fait part de sa volonté d’être associé dans l’exploitation de cette gigantesque infrastructure. Le PDG d’ENI, Paolo Scaroni, avait affirmé l’année dernière que «ce projet piloté par la Sonatrach et la Nigerian National Petroleun corporation (NNPC) nous intéresse, car nos équipes possèdent la technologie de transport à haute pression nécessaire au développement de ce gazoduc». Long de 4128 Kilomètres, le gazoduc pourrait transporter 20 à 30 milliards de m3 de gaz naturel du Nigeria vers l’Europe -via le Niger et l’Algérie- dès 2015. Le projet prévoit la construction d’une vingtaine de stations de compression. Il aboutira dans sa partie onshore, soit à Béni-Saf (à l’Ouest), soit à El Kala (à l’Est). Le montant total de cet investissement s’élève à 12 milliards de dollars. Deux autres gazoducs devraient entrer en production dès 2009 : le «Medgaz» devant relier par voie sous-marine l’Algérie à l’Espagne et le «Galsi» reliera l’Algérie à l’Italie (via la Sardaigne). Medgaz- d’une capacité initiale de 8 à 10 milliards de m3 de gaz- entrera en service début 2009. Le «Galsi», d’une capacité équivalente, sera mis en service un peu plus tard. Le gazoduc Maghreb-Europe (GME) mis en service en 1996 entre l’Algérie et l’Espagne (via le Maroc et le détroit de Gibraltar), fournit déjà à l’Espagne 60% de ses besoins en gaz et dessert le Portugal (2,5 milliards de m3/an) et plusieurs autres pays de l’Europe occidentale. Le mégaprojet algéro-nigérian «Trans-Saharan Gas Pipeline» (TSGP), le gazoduc transsaharien, devra permettre de récupérer le gaz à partir du sud du Nigeria et le transporter vers le Nord, d’alimenter cette zone, de créer des activités liées à l’énergie et de toucher le Niger qui est dépourvu de ressources énergétiques. Selon des experts, le Nigéria dispose de réserves qui représentent 10 ans de consommation européenne. Une étude économique, d’environnement et de risque, a été réalisée par un bureau d’études anglais, sur initiative commune de Sonatrach et de la compagnie nigériane. Cette étude a déterminé la rentabilité globale du projet qui doit relier le Nigeria à l’Algérie et à l’Europe (via le Niger). Ce projet est inscrit dans le cadre du Nepad (nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique). Une rencontre avait été organisée à Bruxelles en 2008 par les pays concernés afin de convaincre les bailleurs de fonds et les pays consommateurs de la rentabilité de ce projet. Néanmoins, ses initiateurs reconnaissant qu’il est très complexe. L’Algérie insiste cependant pour sa concrétisation afin de rehausser sa position dans l’échiquier mondial des entreprises exportatrices de gaz. Elle espère améliorer sa part de marché en Europe qu’elle approvisionne à hauteur de 15%, mais fortement concurrencée en cela par la Russie et la Norvège.
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