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L'Algérie veut importer de la viande du Soudan

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  • L'Algérie veut importer de la viande du Soudan

    Un accord a été signé entre l'Union nationale des agriculteurs algériens (UNAA) et leurs homologues soudanais pour importer de la viande rouge fraîche du Soudan. Cet accord contribuera à la stabilité des prix tout le long de l'année et mettra un terme aux perturbations que connaît le marché de la viande. Mieux encore, elle sera cédée à 300 dinars le kilogramme.
    C'est ce qu'a affirmé hier le secrétaire général de l'UNAA, Mohamed Alioui, en margé d'une rencontre portant sur la création d'une fédération nationale des éleveurs. M. Alioui a expliqué que l'importation de la viande du Brésil et de l'Australie coûte cher.

    «C'est d'ailleurs pour cela que nous avons opté pour cette initiative, à la demande de la partie soudanaise.» A noter que le Soudan dispose de plus de 147 millions de têtes, ce pays envisage donc d'exporter son excédent de production.
    Le ministère de l'Agriculture et du Développement rural a déjà procédé à l'envoi d'une équipe de vétérinaires afin de contrôler le cheptel. Cette équipe a pour mission d'effectuer des contrôles médicaux afin de s'assurer contre les maladies contagieuses telles que la fièvre maltaise, la langue bleue…
    Aussitôt l'équipe donnera son aval, il sera procédé à l'importation. L'importation de la viande se fera, selon notre interlocuteur, par avions ou par bateaux dotés de chambres froides. «C'est la mission des importateurs, c'est à eux de s'organiser», a-t-il affirmé.
    Il a également assuré que la qualité de cette viande ovine et bovine qui sera importée est la même que celle qui existe dans le sud de l'Algérie.
    Ce la permettra à l'Algérie de répondre à la demande du marché en termes de viande rouge, mais aussi de constituer un stock.
    «Cette décision n'a pas été prise pour porter préjudice à nos éleveurs», a souligné M. Alioui. Et d'ajouter : «Nos éleveurs devront s'organiser à l'issue de cette fédération pour qu'il puissent à l'avenir s'occuper entièrement de la filière et éviter tout intermédiaire entre eux et le marché.»
    Pour le SG de l'UNAA, le projet d'importation des viandes rouges et du bétail du Soudan est le fruit de négociations entre l'Union des agriculteurs soudanais qui a effectué une visite en Algérie en janvier et l'UNAA sur invitation de cette dernière.

    Nassima Bensalem
    LE TEMPS DZ

  • #2
    Bonne initiative , LA SOLUTION DE L ALIMENTAIRE EST ENTRE LES MAINS DES AFRICAINS .
    Il faut s entraider ,puis travailler ensemble pour ne plus dépendre des gros trust internationaux .
    L Afrique est un grand jardin qui demande q a être cultiver .

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    • #3
      viandes fraiches!!!

      le fret se fera par avion alors?
      .
      .
      ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
      Napoléon III

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      • #4
        viandes fraiches!!!

        le fret se fera par avion alors?
        Non, air algérie prévoit un méga pont aérien, on va rompre le jeun au soudan.... ma3roudine
        « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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        • #5
          le soudan pourrait nourir tous les pays arabes s'il avait une production intensive a l'europeene ou americaine.
          il a l'eau,les terres,le premier betail en afrique, un potentiel forestier ect

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          • #6
            Je suis favorable à ce que l'Algérie achète de la viande à des prix compétitifs notamment auprès des pays africains, mais qu'en est-il de la traçabilité et de la qualité de la viande?

            Il ne faut pas non plus que l'Algérie paie pour que le Soudan lui livre de la viande d'"animaux fous" atteints de maladies!

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            • #7
              300 dinars le kilogramme.
              Je ne comprends pas comment la viande arrive du Soudan en Algérie à 300 DA le Kg alors que le prix de la viande locale est le triple. Les autorités doivent mettre terme à la spéculation en Algérie.
              Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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              • #8
                Il ne faut pas non plus que l'Algérie paie pour que le Soudan lui livre de la viande d'"animaux fous" atteints de maladies!
                il est dit qu'une équipe de véterinaires algériens se rendra au Soudan pour effectuer les contrôles nécessaires avant l'expédition de la viande .

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                • #9
                  C'est quand meme etonnant qu'un pays d'influence socialiste soit mené par le bout du nez par le marché et ici les speculateur. Bref soit les mecanismes de regulations sont totalement defaillant, soit tout est enraillé. Quoiqu'il en soit, je trouve que ce n'est pas vraiment une solution que de tout importer et que l'Algerie devrait developper une filiere d'elevage d'ovins et de bovins histoire d'augmenter l'offre et reduire mecaniquement les prix, à celà, se creer en parrallele une filiere export eventuellement, c'est pas l'argent qui manque pour ca.
                  "Le patriotisme c'est l'amour des siens. Le nationalisme c'est la haine des autres". Romain Gary

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                  • #10
                    et que l'Algerie devrait developper une filiere d'elevage d'ovins et de bovins histoire d'augmenter l'offre et reduire mecaniquement les prix, à celà, se creer en parrallele une filiere export eventuellement, c'est pas l'argent qui manque pour ca.
                    c est tres pertinent....MAIS, il faut acquerir toute la technicite que ce soit pour l elevage, les circuits de distribution, le probleme epineux des grands besoins en eau pour ce type d exploitations....Bref, il manque le metier.....et pour cela il faut des strategies claires de long terme.....et donc une volonte politique avec des incitations et une vision, et pas des regles qui changent tout les mois.....

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                    • #11
                      C'est certains qu'il faut un savoir faire, mais pour celà, il y a les INRA, les Cirad qui sont fait pour porter des reflexion là dessus. Au niveau logistique, il suffit d'installer les fermes sur des plaines du nord du pays biens sur, et pas loi des reseaux ferré ou autoroutes. Ainsi, c'est les abbatoirs qui prendront le relais et ecouleront la marchandises aupres des bouchers.
                      Maintenant nous sommes d'accord, s'il n'y a pas d'incitation, ca peut pas marcher et ce qui fait souvent defaut en Algerie.
                      "Le patriotisme c'est l'amour des siens. Le nationalisme c'est la haine des autres". Romain Gary

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                      • #12
                        EN PRÉVISION DU RAMADHAN
                        L’importation de viande congelée autorisée


                        Les opérateurs privés sont associés à cette opération.

                        Officiellement, l’Algérie n’a pas signé de contrat pour importer de la viande fraîche du Soudan, mais les contacts existent entre les opérateurs des deux pays. Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaïssa, a affirmé jeudi, lors de la séance plénière à l’APN qu’«aucune demande n’a été enregistrée» au niveau de son département pour l’importation de la viande fraîche du Soudan.

                        Le ministre rassure, à ce propos qu’«aucune viande ne sera importée si les conditions sanitaires ne sont pas respectées». En outre, pour contenir la flambée des prix durant le Ramadhan, le ministre a fait savoir que son département a lancé un appel d’offres national et international pour l’importation de viande ovine congelée en vue de constituer un stock et contribuer ainsi à la stabilité des prix et à la régulation du marché. Il a également accordé des autorisations à des opérateurs privés afin de participer à l’opération d’importation de viande ovine congelée pour le mois sacré.

                        En fait, ces mesures visent encore une fois à rendre le prix de la viande accessible aux couches les plus vulnérables.

                        Dans un autre chapitre, le ministre est revenu sur l’avant-projet de loi relatif aux modalités de concession des terres agricoles du domaine privé de l’Etat. Un texte qui vise selon le ministre, à conforter les agriculteurs dans leur activité de producteurs en remplaçant le droit de jouissance reconnu aux membres des Exploitations agricoles collectives (EAC) et Exploitations agricoles individuelles (EAI) par le droit à la concession qui est limité dans le temps, mais renouvelable.

                        «Cet avant-projet de loi tel qu’élaboré par le ministère prévoit une concession de type individuel d’une durée de 40 ans renouvelable», a-t-il précisé. Par ailleurs, selon le ministre, son département tiendra le 11 avril en cours une réunion d’évaluation trimestrielle des contrats de performance avec toutes les wilayas. Au sujet de l’épineux dossier concernant la mise en valeur des terres par concession, lancée en 1998, le ministre reconnaît des défaillance, même s’il défend le fait que le projet a enregistré certains résultats positifs.

                        En somme, cette expérience a permis de mettre en valeur 500.000 hectares de terres agricoles actuellement en phase de production et d’enregistrer 760 projets agricoles au profit de quelque 700 personnes.

                        L’opération a coûté à l’Etat 1,8 milliard de DA. Cependant, M.Benaïssa a imputé l’échec de l’opération à la programmation de ces espaces dans des zones isolées et aux critères retenus dans le choix des bénéficiaires.
                        Du fait que l’ensemble des espaces mis en valeur au niveau national ont été recensés certains d’entre eux pourraient être réhabilités. Les autres seront abandonnés.

                        Aussi, il a insisté dans ce sens sur la nécessité de reconsidérer les critères adoptés pour le choix des bénéficiaires ainsi que les procédés de gestion et d’accompagnement. Il a, en outre, annoncé le lancement prochain du projet de réhabilitation de la plaine d’Abadla (Béchar) pour en faire un pôle agricole attractif, soulignant que l’Etat avait débloqué entre 2001 et 2009 près de 200 millions de dinars pour sa mise en valeur.

                        A cet effet, le ministre a rappelé la décision prise par le ministère concernant la création de l’organisme de développement rural qui se chargera de mettre en place les moyens nécessaires à la mise en oeuvre du programme quinquennal (2010-2014) en matière de lutte contre la désertification et l’aménagement des bassins versants. Cet organisme procèdera aussi à l’aménagement des forêts et des espaces liés à l’agriculture, aux pâturages et à l’ingénierie rurale. Le Schéma national de développement rural a permis la création de 1,5 million d’emplois, provisoires notamment, et favorisé une production agricole estimée à 1500 milliards de DA en 2009, a rappelé M.Benaïssa.

                        Pour ce qui est du projet d’exportation de l’orge, annoncé récemment par l’Office national interprofessionnel des céréales (Oaic), M.Benaïssa a indiqué que cet organisme était entré en discussions avec certains opérateurs et examine leurs offres pour une éventuelle vente sur le marché international. Il y a lieu à rappeler qu’en application des orientations du Conseil des Participations de l’Etat (CPE), le ministère de l’Agriculture a instruit l’Oaic d’explorer la possibilité d’exportation de l’orge qui a enregistré une production record en 2009 avec 24 millions de quintaux.


                        Achira MAMMERI 03 Avril 2010

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