Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Le génome du diamant mandarin séquencé

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Le génome du diamant mandarin séquencé

    Le génome du premier oiseau chantant, le diamant mandarin a été séquencé. Il permet d'explorer le support génétique de la communication vocale.

    Une équipe internationale de chercheur a séquencé le génome du diamant mandarin (Taeniopygia guttata). C’est, après le coq, le deuxième oiseau qui livre son patrimoine et le tout premier doté d’une réelle capacité de chant.

    Le diamant mandarin est un petit oiseau qui vit dans le centre de l’Australie. Il est largement utilisé comme sujet d’étude en raison de son élevage aisé et de sa faculté à reconnaitre et à réagir aux chants de ses congénères. Contrairement à la plupart des animaux qui vocalisent, c’est un des rares à apprendre de ses ainés.

    La publication du génome de Taeniopygia guttata, dans la revue Nature, présente un intérêt réel et pas seulement pour les ornithologues. « Il s'agit d'un modèle animal unique pour l’étude de la différenciation sexuelle dans le cerveau, de la sensibilité à l'environnement, de la communication locale, de la parole et du comportement social » souligne David Clayton, professeur de neurosciences, de biologie cellulaire et de développement à l'Université de l'Illinois.

    Les chercheurs estiment que le génome du mandarin contient environ 17.475 gènes codant des protéines. En le comparant avec celui du coq, ils ont pu commencer à démêler les modèles génomiques qui peuvent être impliqués dans la communication vocale. D'autres analyses suggèrent que le chant affecte au moins 807 gènes dans le cerveau du diamant mandarin. Nombre de ces gènes ne codent pas pour des protéines, mais pour des ARN «non codants». Ces ARN non-codants sont censés interagir avec les ARN messagers (dernier support de l'information génétique) et réglementer leur stabilité, leur localisation intracellulaire et la traduction en protéine.

    Dans l'avenir, les chercheurs envisagent d'utiliser les résultats de leur étude pour essayer de mieux caractériser les parcours d'apprentissage vocal chez d'autres animaux, y compris les humains.

    Par Nouvelobs
Chargement...
X