MARRAKECH — La cour d'appel de Marrakech a confirmé dans la nuit de mercredi à jeudi plusieurs peines de prison contre un groupe de dix étudiants, parmi lesquels une militante d'extrême gauche, Zahra Boudkour, condamnée en 2009 à deux ans de réclusion, a-t-on appris de source judiciaire.
En juillet 2009, le tribunal de première instance de Marrakech avait condamné ce groupe d'étudiants de la faculté Cadi Ayyad à des peines allant d'un an à 4 ans de prison pour "participation à un attroupement armé, destruction aboutissant à des dommages corporels et violences sur agents de l'ordre", selon la même source.
"Toutes les peines prononcées par le tribunal de première instance ont été confirmées et l'un des étudiants, Mohamed Miftah, a même vu sa peine passer de 2 à 3 ans de prison", a déclaré à la presse Me Mohamed Messaoudi, l'avocat des étudiants.
Selon ce dernier, les étudiants "n'ont fait que protester pacifiquement (en 2009) contre les conditions de vie à la cité universitaire".
Agée de 23 ans et surnommée par des ONG "la plus jeune détenue politique du Maroc", Zahra Boudkour a vu sa peine de 2 ans confirmée par la cour d'appel de Marrakech.
"Ce verdict a déçu beaucoup de monde. On ne s'attendait pas à une telle sévérité, surtout à l'encontre de Mohamed Miftah. Une réforme de la justice s'impose", a précisé Me Messaoudi.
La plupart des dix étudiants condamnés appartiennent à des mouvances d'extrême gauche.
Copyright © 2010 AFP.
En juillet 2009, le tribunal de première instance de Marrakech avait condamné ce groupe d'étudiants de la faculté Cadi Ayyad à des peines allant d'un an à 4 ans de prison pour "participation à un attroupement armé, destruction aboutissant à des dommages corporels et violences sur agents de l'ordre", selon la même source.
"Toutes les peines prononcées par le tribunal de première instance ont été confirmées et l'un des étudiants, Mohamed Miftah, a même vu sa peine passer de 2 à 3 ans de prison", a déclaré à la presse Me Mohamed Messaoudi, l'avocat des étudiants.
Selon ce dernier, les étudiants "n'ont fait que protester pacifiquement (en 2009) contre les conditions de vie à la cité universitaire".
Agée de 23 ans et surnommée par des ONG "la plus jeune détenue politique du Maroc", Zahra Boudkour a vu sa peine de 2 ans confirmée par la cour d'appel de Marrakech.
"Ce verdict a déçu beaucoup de monde. On ne s'attendait pas à une telle sévérité, surtout à l'encontre de Mohamed Miftah. Une réforme de la justice s'impose", a précisé Me Messaoudi.
La plupart des dix étudiants condamnés appartiennent à des mouvances d'extrême gauche.
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