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En perspective de l’organisation d’un festival national à Tikjda, prévu au mois de juillet prochain, les autorités de la wilaya ont décidé de lancer une édition test de cette manifestation en mettant au point, au niveau du complexe touristique, un programme culturel qui s’étalera sur trois jours, avec des représentations musicales qui seront animées pour la première fois par une pléiade de vedettes de la chanson algérienne qui interpréteront les styles musicaux des diverses régions d’Algérie.
Les organisateurs de ce concert parlent donc d’un plateau artistique de choix qui évoluera sur une scène en plein air pour faire profiter un maximum de familles et de citoyens des wilayas limitrophes. Ces spectacles seront donnés au cours de l’après-midi.
Pour la première journée, nous noterons la participation du grand chanteur et poète Aït Menguellet, de Haddad Fateh et de Benzina alors que, pour la seconde journée, la scène sera animée par Ali Amrane, Aït Hamid Radia et Oudjrih alors que la clôture des programmes verra le passage de trois groupes de la chanson moderne, en l’occurrence Les Abranis, Raïna Rai, Rock Bouira et le chanteur Kamel Chenane.
En effet, c’est un appréciable plateau de chanteurs et de musiciens à travers lequel les autorités, à leur tête la direction de la culture de la wilaya, veulent réanimer ce site touristique, situé au cœur du Parc national du Djurdjura, classé patrimoine mondial de la biosphère en 1983 par l’Unesco du fait qu’il constitue une réserve naturelle et environnementale nécessitant une protection.
Selon les informations que nous avons recueillies auprès des organisateurs, le Festival national de Tikjda aura la même envergure que celui de Djemila, dans la wilaya de Sétif, (juillet), une manifestation qui a acquis une renommée internationale.
Le but recherché est celui de faire revivre cette région de la wilaya de Bouira, qui a été ternie par les événements tragiques des années 1990, car, depuis cette période, même si de nombreux citoyens sont toujours attirés par la beauté du site et ses vestiges, il faut bien dire que l’état d’abandon dans lequel se trouvaient les infrastructures, le manque de transport et l’absence de moyens de distraction et de loisirs, avaient poussé les visiteurs de Bouira et ceux des autres wilayas à déserter ce site.
Rappelons que le secteur de la jeunesse et des sports avait tenté, en 2005, de réhabiliter le complexe touristique de Tikjda, avec le concours du Comité international olympique (CIO), en procédant au réaménagement du Centre national des loisirs et des sports de Tikjda (CNLST) et en réalisant un stade avec une piste d’athlétisme à Assouel, destinés à la préparation des clubs et des équipes nationales, mais cinq ans après, ces infrastructures, qui ont coûté des sommes colossales, se retrouvent boudées par les équipes.
Et à mesure que le temps passe, les dégradations gagnent du terrain alors que nos équipes continuent de payer en devises leurs stages de préparation à l’étranger.
Ainsi, la seule période où Tikjda connaît une activité et de l’animation, est la période hivernale, lorsqu’elle accueille les amateurs de ski et les familles qui y viennent pour passer une journée et permettre aux enfants de jouer et se distraire sur le manteau neigeux.
A un degré moindre, une animation relative est perçue durant l’été quand les amateurs de randonnée pédestre viennent à la découverte de ce site.
Cette année, les autorités locales ont décidé de mettre le paquet pour réhabiliter cette région et attirer les citoyens de toutes l’Algérie pour leur faire découvrir ce patrimoine naturel de la wilaya de Bouira. Et ce, à travers des activités culturelles, touristiques et sportives, ainsi que d’autres manifestations liées à la protection de l’environnement et à la découverte du site.
En effet, dans une wilaya qui vient juste de connaître un regain d’activités culturelles organisées spécialement par le secteur de la culture, la tenue d’une manifestation grandiose, qui verra la participation de plusieurs wilayas, est, selon les responsables, un moyen qui fera sortir Tikjda de sa torpeur et lui permettra de devenir un pôle touristique et culturel de premier ordre. Les responsables locaux ont donc mis les grands moyens pour réussir l’édition préparatoire.
Selon eux, celle-ci n’est que la première pierre à la concrétisation d’un festival de grande importance qui rehaussera l’image des cimes du Djurdjura et permettra à Tikjda de renaître de ses cendres.
Par La Tribune
Les organisateurs de ce concert parlent donc d’un plateau artistique de choix qui évoluera sur une scène en plein air pour faire profiter un maximum de familles et de citoyens des wilayas limitrophes. Ces spectacles seront donnés au cours de l’après-midi.
Pour la première journée, nous noterons la participation du grand chanteur et poète Aït Menguellet, de Haddad Fateh et de Benzina alors que, pour la seconde journée, la scène sera animée par Ali Amrane, Aït Hamid Radia et Oudjrih alors que la clôture des programmes verra le passage de trois groupes de la chanson moderne, en l’occurrence Les Abranis, Raïna Rai, Rock Bouira et le chanteur Kamel Chenane.
En effet, c’est un appréciable plateau de chanteurs et de musiciens à travers lequel les autorités, à leur tête la direction de la culture de la wilaya, veulent réanimer ce site touristique, situé au cœur du Parc national du Djurdjura, classé patrimoine mondial de la biosphère en 1983 par l’Unesco du fait qu’il constitue une réserve naturelle et environnementale nécessitant une protection.
Selon les informations que nous avons recueillies auprès des organisateurs, le Festival national de Tikjda aura la même envergure que celui de Djemila, dans la wilaya de Sétif, (juillet), une manifestation qui a acquis une renommée internationale.
Le but recherché est celui de faire revivre cette région de la wilaya de Bouira, qui a été ternie par les événements tragiques des années 1990, car, depuis cette période, même si de nombreux citoyens sont toujours attirés par la beauté du site et ses vestiges, il faut bien dire que l’état d’abandon dans lequel se trouvaient les infrastructures, le manque de transport et l’absence de moyens de distraction et de loisirs, avaient poussé les visiteurs de Bouira et ceux des autres wilayas à déserter ce site.
Rappelons que le secteur de la jeunesse et des sports avait tenté, en 2005, de réhabiliter le complexe touristique de Tikjda, avec le concours du Comité international olympique (CIO), en procédant au réaménagement du Centre national des loisirs et des sports de Tikjda (CNLST) et en réalisant un stade avec une piste d’athlétisme à Assouel, destinés à la préparation des clubs et des équipes nationales, mais cinq ans après, ces infrastructures, qui ont coûté des sommes colossales, se retrouvent boudées par les équipes.
Et à mesure que le temps passe, les dégradations gagnent du terrain alors que nos équipes continuent de payer en devises leurs stages de préparation à l’étranger.
Ainsi, la seule période où Tikjda connaît une activité et de l’animation, est la période hivernale, lorsqu’elle accueille les amateurs de ski et les familles qui y viennent pour passer une journée et permettre aux enfants de jouer et se distraire sur le manteau neigeux.
A un degré moindre, une animation relative est perçue durant l’été quand les amateurs de randonnée pédestre viennent à la découverte de ce site.
Cette année, les autorités locales ont décidé de mettre le paquet pour réhabiliter cette région et attirer les citoyens de toutes l’Algérie pour leur faire découvrir ce patrimoine naturel de la wilaya de Bouira. Et ce, à travers des activités culturelles, touristiques et sportives, ainsi que d’autres manifestations liées à la protection de l’environnement et à la découverte du site.
En effet, dans une wilaya qui vient juste de connaître un regain d’activités culturelles organisées spécialement par le secteur de la culture, la tenue d’une manifestation grandiose, qui verra la participation de plusieurs wilayas, est, selon les responsables, un moyen qui fera sortir Tikjda de sa torpeur et lui permettra de devenir un pôle touristique et culturel de premier ordre. Les responsables locaux ont donc mis les grands moyens pour réussir l’édition préparatoire.
Selon eux, celle-ci n’est que la première pierre à la concrétisation d’un festival de grande importance qui rehaussera l’image des cimes du Djurdjura et permettra à Tikjda de renaître de ses cendres.
Par La Tribune