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Hier après-midi, les citoyens du village d’Aït Koufi, après expiration du délai qu’ils ont donné aux kidnappeurs, ont réitéré leur refus de payer la rançon équivalant à deux millions de dinars. Pour durcir leur position, ces derniers ont proposé d’élargir leur mouvement de contestation.
En effet, alors que les communes de Aït Mendès, Mechtras, Bounouh et Assi Youcef ont manifesté leur solidarité dès les premiers jours, les villageois d’Aït Koufi comptent, à partir d’aujourd’hui, saisir les 67 communes de la wilaya de Tizi Ouzou. La coordination des comités de villages constituée avant-hier, serait donc élargie à son maximum.
Ce durcissement de ton des citoyens s’inscrit vraisemblablement dans la perspective de poursuivre le bras de fer pour maintes raisons.
Tout d’abord, c’est une manière de signifier aux différents groupes qui activent dans la région, le refus de la population de ces pratiques qu’elle qualifie de lâches. Puis, la logique du refus de céder au chantage est la seule parade pour arrêter la spirale des kidnappings qui se multiplient depuis quelque temps.
Enfin, si les villageois ont décidé de s’élever contre le banditisme c’est bien parce qu’ils sont devant la nécessité de se défendre par leurs propres moyens. A rappeler également, qu’à la huitième journée de captivité, les citoyens de la daïra de Boghni ont tenu une réunion où ils ont exprimé clairement leur refus de payer la rançon et exigé fermement que la victime soit libérée sans conditions.
Forts de l’élan de solidarité qui s’élargit de jour en jour, les villageois ont décidé de prolonger encore une fois le délai de 24h. Une autre réunion est prévue aujourd’hui, jeudi à 13h où seront décidées les actions à entreprendre dans les prochaines heures.
Enfin, il est à rappeler que ce kidnapping est le cinquième officiellement connu dans la seule daïra de Boghni en l’espace de quelques années.
Certaines voix affirmaient que le nombre est plus important car il y a des familles qui ont payé la rançon et gardé le silence. C’est en fait pour casser cette omerta que les villageois ont décidé de ne pas se taire cette fois-ci. Lors de la réunion d’hier, les propositions émises convergeaient toutes vers la réédition de la mobilisation des communes de Iflissen.
En effet, les villageois n’ont pas exclu l’idée de procéder à une battue dans les maquis de la région.
En tout état de cause, l’unique constante dans ce mouvement de solidarité avec la famille de la victime demeure le refus catégorique de céder au chantage des ravisseurs.
Par l'Expression
En effet, alors que les communes de Aït Mendès, Mechtras, Bounouh et Assi Youcef ont manifesté leur solidarité dès les premiers jours, les villageois d’Aït Koufi comptent, à partir d’aujourd’hui, saisir les 67 communes de la wilaya de Tizi Ouzou. La coordination des comités de villages constituée avant-hier, serait donc élargie à son maximum.
Ce durcissement de ton des citoyens s’inscrit vraisemblablement dans la perspective de poursuivre le bras de fer pour maintes raisons.
Tout d’abord, c’est une manière de signifier aux différents groupes qui activent dans la région, le refus de la population de ces pratiques qu’elle qualifie de lâches. Puis, la logique du refus de céder au chantage est la seule parade pour arrêter la spirale des kidnappings qui se multiplient depuis quelque temps.
Enfin, si les villageois ont décidé de s’élever contre le banditisme c’est bien parce qu’ils sont devant la nécessité de se défendre par leurs propres moyens. A rappeler également, qu’à la huitième journée de captivité, les citoyens de la daïra de Boghni ont tenu une réunion où ils ont exprimé clairement leur refus de payer la rançon et exigé fermement que la victime soit libérée sans conditions.
Forts de l’élan de solidarité qui s’élargit de jour en jour, les villageois ont décidé de prolonger encore une fois le délai de 24h. Une autre réunion est prévue aujourd’hui, jeudi à 13h où seront décidées les actions à entreprendre dans les prochaines heures.
Enfin, il est à rappeler que ce kidnapping est le cinquième officiellement connu dans la seule daïra de Boghni en l’espace de quelques années.
Certaines voix affirmaient que le nombre est plus important car il y a des familles qui ont payé la rançon et gardé le silence. C’est en fait pour casser cette omerta que les villageois ont décidé de ne pas se taire cette fois-ci. Lors de la réunion d’hier, les propositions émises convergeaient toutes vers la réédition de la mobilisation des communes de Iflissen.
En effet, les villageois n’ont pas exclu l’idée de procéder à une battue dans les maquis de la région.
En tout état de cause, l’unique constante dans ce mouvement de solidarité avec la famille de la victime demeure le refus catégorique de céder au chantage des ravisseurs.
Par l'Expression
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