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Le Maroc attaque les médias

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  • Le Maroc attaque les médias

    Le Maroc est souvent considéré comme un exemple de la réforme politique, au moins par comparaison avec les pays autoritaires du monde arabe.

    SM le Roi Mohammed VI, qui monta sur le trône en 1999, les étapes des élections crédibles et permet un support animé d'opérer sans restrictions - du moins en théorie.

    Il ya deux ans, l'Union européenne a octroyé Maroc un "statut avancé", un privilège largement symbolique, qui est livré avec des avantages commerciaux. Les fonctionnaires européens ont dit que c'était la reconnaissance de la gravité du Maroc sur le changement politique et économique.

    Mais les journalistes et les militants des droits humains disent que la réforme politique a désormais fait long feu et le gouvernement a commencé à attaquer la presse indépendante.

    Les journaux ont été fermés et des journalistes emprisonnés, après les affaires judiciaires et mesures administratives. Un rédacteur en chef, Driss Chahtan, purge un an de prison parce qu'il a publié un article sur la santé du roi. Son journal Al-Michaal a dû fermer.

    Autres publications ont également mis sous pression. "Documents se sont trouvés devant décisions de justice leur ordonnant de payer des amendes excessives vise clairement à les pousser à la faillite", a déclaré Mohammed El Boukili, de l'Association marocaine des droits de l'homme.

    Le Journal Hebdom-Adaire, un hebdomadaire indépendant, a fermé plus tôt cette année après les huissiers ont saisi ses actifs en raison de taxes impayées. Le document avait irrité les autorités en mettant en évidence les abus de pouvoir, critiqué la politique officielle dans le territoire contesté du Sahara occidental et l'interrogation de l'influence exercée par des sociétés détenues par le roi Mohammed. Le Journal Hebdomadaire a dit que ses dettes ont été le résultat d'amendes lourdes diffamation et un boycott publicitaire informelle, pour lequel il accuse les autorités.

    L'autre principal hebdomadaire de langue française, Tel Quel, a été fermé en août parce qu'elle portait un sondage sur le roi mené avec Le Monde, le quotidien français.

    Ironie du sort, le sondage révèle que le Roi Mohammed, 36 ans, était très populaire, mais les fonctionnaires a dit le monarque ne pouvait pas faire l'objet d'un tel sondage d'opinion.

    "Quand il s'agit de la liberté d'expression, les autorités sont en leur coupant les nez malgré leur visage», a déclaré un diplomate occidental. «La presse est ici souvent, mais pas complètement ouvert. Chaque fois que les autorités prennent une étape contre les journaux, ils se écrite et critiqué."

    Il a ajouté que "la réforme a atteint son plafond. Il y avait l'ouverture dramatique, mais ils ont atteint la fin de l'endroit où ils se sentent bien aller".

    Le Roi Hassan II, souverain précédent, a commencé une transformation en permettant à certains partis de l'opposition avec un véritable soutien à rejoindre le gouvernement. Il y avait aussi une amélioration des droits de l'homme et la volonté de reconnaître les abus du passé.

    Cependant, les critiques disent que son successeur n'a pas à approfondir le processus de réforme engagé par son père. Au lieu d'aller vers une monarchie constitutionnelle, le roi Mohammed exerce un pouvoir énorme et un gouvernement de l'ombre des conseillers du roi est censé prendre des décisions clés.

    «Si le jeune roi avait vraiment voulu une rupture avec les abus terribles qui ont marqué le règne de son père, il aurait pu faire des modifications fondamentales de la Constitution afin de réduire sa propre autorité", a déclaré M. Boukili.

    Le Parti de la modernité et authenticité (PAM), un nouveau mouvement politique fondé par un ami du roi, est venu à dominer le parlement. Les critiques disent que cela représente une vieille tactique, où les partis soutenus par le palais sont fondées pour lutter contre l'opposition.

    Morocco attacks media as reform stalls

    Published: April 1 2010 03:00 | Last updated: April 1 2010 03:00

    Morocco is often held up as an example of political reform, at least by comparison with the authoritarian countries of the Arab world.

    King Mohammed VI, who took the throne in 1999, stages credible elections and allows a lively media to operate without restrictions - at least in theory.

    Two years ago, the European Union awarded Morocco "advanced status", a largely symbolic privilege which comes with some trade advantages. European officials said this was recognition of Morocco's seriousness about political and economic change.

    But journalists and human rights activists say that political reform has now fizzled out and the government has begun attacking the independent press.

    Newspapers have been closed and journalists jailed after court cases and administrative measures. One editor, Driss Chahtan, is serving a year in prison because he ran a story about the king's health. His Al-Michaal paper had to shut down.

    Other publications have also come under pressure. "Papers have found themselves facing court rulings ordering them to pay excessive fines clearly aimed at pushing them into bankruptcy," said Mohammed El Boukili, of the Moroccan Association for Human Rights.

    Le Journal Hebdom-adaire, an independent weekly, closed earlier this year after bailiffs seized its assets because of unpaid taxes. The paper had infuriated the authorities by highlighting abuses of power, criticising official policy in the disputed territory of Western Sahara and querying the influence exerted by companies owned by King Mohammed. Le Journal Hebdomadaire said that its debts were the result of hefty libel fines and an informal advertising boycott, for which it blamed the authorities.

    The other main French-language weekly, Tel Quel, was closed in August because it carried an opinion poll about the king conducted along with Le Monde, the French daily.

    Ironically, the poll found that King Mohammed, 36, was very popular, but officials said the monarch could not be the subject of such an opinion survey.

    "When it comes to freedom of expression, the authorities are cutting off their nose to spite their face," said a western diplomat. "The press here is mostly but not completely open. Every time the authorities take a step against the papers, they get written about and criticised."

    He added that "reform has reached its ceiling. There was dramatic openness, but they have reached the end of where they feel comfortable to go".

    King Hassan II, previous ruler, started a transformation by allowing some opposition parties with genuine support to join the government. There was also an improvement in human rights and a willingness to recognise past abuses.

    Critics, however, say that his successor has failed to deepen the reforms started by his father. Instead of moving towards a constitutional monarchy, King Mohammed wields enormous power and a shadow government of royal advisers is believed to make key decisions.

    "If the young king had truly wanted a break with the terrible abuses which marked his father's reign, he could have made fundamental amendments to the constitution to reduce his own authority," said Mr Boukili.

    The Party of Modernity and Authenticity (PAM), a new political movement founded by a friend of the king, has come to dominate parliament. Critics say this represents an old tactic, where parties backed by the palace are founded to counter the opposition.

    By Heba Saleh in Rabat

  • #2
    Cher Monsieur de Berlin

    Permettez moi de vous dire ceci.

    La liberté de la presse et d'opinion ne veut pas dire :

    diffamer sans fondement

    dénigrer gratuitement pour le plaisir de le faire

    diffuser des informations dont le but est uniquement de faire vendre

    Par contre je suis pour une presse critique et qui donne une information juste (fair and balanced comme disent les anglo saxons)

    Nous n'avons pas besoin d'une presse à la mode britannique.
    Remarquez que lorsque celle ci est attaquée en diffamation ou en atteinte à l'image et qu'elle perd paersonne ne s'en offsque.

    A fortiori chez nous où ce genre de presse n'est pas dans nos moeurs.

    Maintenant concernant Le Journal Hebdomadaire, tout le monde sait qui est le principal actionnaire et pourvoyeur de fonds. Lorsque les lignes rouges ont été atteintes, qui ont permis de démasquer celui qu'on connaissait déjà, plus de fonds. D'où la faillite

    Dommage car ce journal avait sa place dans le champ médiatique marocain, mais il a choisi de se faire instrumentaliser dans un but politique.

    Tous les marocains le savent.

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    • #3
      Maintenant concernant Le Journal Hebdomadaire, tout le monde sait qui est le principal actionnaire et pourvoyeur de fonds. Lorsque les lignes rouges ont été atteintes, qui ont permis de démasquer celui qu'on connaissait déjà, plus de fonds. D'où la faillite

      tu es sure ? d apres le journal accuse , non:
      lis:


      Le Journal Hebdom-Adaire, un hebdomadaire indépendant, a fermé plus tôt cette année après les huissiers ont saisi ses actifs en raison de taxes impayées. Le document avait irrité les autorités en mettant en évidence les abus de pouvoir, critiqué la politique officielle dans le territoire contesté du Sahara occidental et l'interrogation de l'influence exercée par des sociétés détenues par le roi Mohammed. Le Journal Hebdomadaire a dit que ses dettes ont été le résultat d'amendes lourdes diffamation et un boycott publicitaire informelle, pour lequel il accuse les autorités.

      Commentaire


      • #4
        D'autres journaux ont publié pire sur le dossier du Sahara sans être pour autant inquiétés.

        Non

        La vraie raison est une lutte pour le pouvoir à un très haut niveau.

        Iraqi, Amar, et autres ne sont que des pions à qui on a demandé de faire.

        Ils ont fait.

        Des lignes rouges ont été dépassées, le financement s'est arrêté.

        Sinon ce journal a toujours été déficitaire, d'où les taxes CNSS (cad les cotisations des employés) non payées etc...

        Je te conseille de lire la bande déssinée Iznogoud et le calife Haroun El Poussah, tu comprendras.

        Commentaire


        • #5
          D'autres journaux ont publié pire sur le dossier du Sahara sans être pour autant inquiétés.

          des exemples stp! je l ignore, donc c est juste pour croire ce que tu avance!

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          • #6
            La clé pour comprendre la situation est là

            Ironie du sort, le sondage révèle que le Roi Mohammed, 36 ans, était très populaire
            Le seul reproche que les sondés reprochaient au monarque est son manque d'autorité sur certains aspects !!!!


            En fait, pour qu'une démocratie sinstalle il faut que le milieu y soit favorable sinon elle se transforme en catastrophe

            plusieurs expériences jalonnent l'histoire

            Hitler avec la jeune démocratie allemande
            L'espagne de 1930 la démocratie a ouvert la porte à l'extrémisme de gauche auquel la droite a réagi aussi de manière extrème
            L'algérie en 92, a risqué de se transformer en republique islamique autoritaire avec la démocratie et les éléctions libres
            aussi paradoxale que cela peut être, bcp de gens démocrates ont applaudi le coups de 1992.

            La Tunisie a failli la déconfiture avec la montée en puissance des islamistes fin des année 80 si se n'est la main de fer de benali

            Le Maroc aussi, au crepuscule du reigne HII , voyait la montée inexorable des islamistes et l'effondrement de la gauche
            Le Roi ne pouvait jouer la démocratie à l'occidentale car justement la société ne s y pretait


            Si on n'est pas démocrates ce n'est pas seuleement la faute de nos despotes (plus ou moins éclairés) mais celle de nous tous , nous société profondément traditionnelles et paternalistes (nous exprimons toujours un besoin d'un père fouettard dur mais juste)

            Actuellement au Maroc, nul n'est déémocrate
            et sur la scène politique, le Roi demeure malgrès tous le plus démocrate!!!!!
            les partis politiques, les syndicats et même les clubs de foot sont des boutiques privées ou le Président l'est pour la vie ou jusqu'à son renversement

            Donc c'est le contexte dans sa globalité qu'il faut voir
            .
            .
            ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
            Napoléon III

            Commentaire


            • #7
              Je crois qu'internet est plus qualifié que moi, cependant je peux te conseiller d'aller sur le site de telquel, tu trouveras de tout, allant dela critique constructive à l'ignoble, en passant par le people etc...

              Concernant les sociétés etc..., saches que l'ONA compte parmi ses actionnaires de tout. Du privé marocain au privé étranger en passant par les institutionnels. La famille royale est l'actionnaire de référence parce qu'elle est royale tout simplement, et n'est pas majoritaire, loin de là.

              Ce Holding a tjrs servi de locomotive pour l'économie nationale et sert de référence (Benchmark)

              Je peux te dire que sans l'ONA, l'économie marocaine ne serait pas ce qu'elle est aujourd'hui.

              Commentaire


              • #8
                Je crois qu'internet est plus qualifié que moi, cependant je peux te conseiller d'aller sur le site de telquel

                oui je sais, et je sais comment trouver l info, mais c est un sujet ouvert sur le forum ou tu repond avec un contre-argument, je te demande de le prouver avec preuve!

                Commentaire


                • #9
                  Pihman

                  Il y a 2 phrases que je n'oublierais jamais chez Feu SM Hassan II

                  La démocratie oui, mais à doses homéopathiques.

                  Lui c'est lui et moi c'est moi.

                  A méditer.

                  Commentaire


                  • #10
                    Envoyé par maroc2010
                    Iraqi, Amar, et autres ne sont que des pions à qui on a demandé de faire.
                    Ce que je sais de Amar et du Journal idoine, c'est sa mauvaise gestion financière et les négligences de la direction à l'égard des cotisations et autres impots...Le personnel n'est pas content.
                    C'est bien dommage , car cet hebdomadaire avait tout pour figurer honorablement dans le PAF marocain. Je crois que Amar en est conscient.
                    A part ça notre presse maghrébine n'a pas besoin de ce genre de polémique.
                    En tout cas, et sans vouloir faire du HS, je rigole quand je lis aujourd'hui dans la presse française, que France-Soir a été racheté par un Russe ...
                    Etonnant non ?
                    Dernière modification par arazigh, 01 avril 2010, 21h10.

                    Commentaire


                    • #11
                      Monsieur de Berlin

                      Je te conseille de faire une recherche google avec telquel+sahara et tu trouveras.

                      Je crois que le minimum syndical c'est ça.

                      Contredis moi

                      De plus c'est un forum où on exprime son opinion.

                      Je te parles de quelque chose que je VIS réellement.

                      Commentaire


                      • #12
                        lorsque le chef de l état détient tous les pouvoirs absolument tous les pouvoirs et cette même personne est sacré par la constitution il ne reste plus aucun degré de liberté
                        « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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                        • #13
                          @MenBerline

                          Dire que la liberté de la presse est restreinte au Maroc est un euphémisme !
                          Néanmoins il faut placer cette régression dans le contexte du pays de l''immédiat aprés H2.
                          Au lendemain des premiers années du régne de M6 et après les années de plomb, une certaine liberté de ton a été concédée par le nouveau régime à la presse.
                          C’est ainsi qu’on a vu fleurir pendant ces premières années de nombreux journaux non-partisans (je préfère cette expression à "presse indépendante") plus ou moins sérieux et impertinents.
                          Ces journaux ont commencé à aborder tous les sujets réputés tabous à l’époque de l’ancien régime !
                          Croyant sans doute à "une réelle ouverture d’esprit " du nouveau régime, certains journalistes ont commencé à "flirter" avec les lignes rouges imposées au pays par "je ne sais qui" .
                          Par lignes rouges il faut entendre : "touche pas " au Palais Royal (au sens large), "touche pas " à la religion et bien sûr "touche pas " SO.
                          Un bras de fer est donc engagé par le pouvoir et les journaux qui essayent de pousser le plus loin possible ces lignes rouges ….avec pour conséquences les résultats que tout le monde connait : réaction disproportionnée du makhzen contre les journalistes qui ne "rentrent pas dans le rang"!
                          Et tant que persistera dans ce pays le flou concernant les fameuses lignes rouges il y aura encore et encore des dérapages de la part du Makhzen !

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