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Banques marocaines : 65 milliards $ de crédits à l'économie en 2009

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  • Banques marocaines : 65 milliards $ de crédits à l'économie en 2009

    Le coût du risque plus élevé en 2009 (1$=8MAD)

    · Il passe de 0,32 à 0,80%

    · Néanmoins la marge bénéficiaire des banques cotées progresse de 2,5%


    · Le PNB ressort à 28,2 milliards de DH



    Le ralentissement de l’activité bancaire s’est confirmé à la fin du second semestre 2009. Un constat que confirment les résultats annuels publiés par l’ensemble des banques cotées. Au terme du dernier exercice, les crédits qu’elles ont accordés aux entreprises et aux particuliers ont certes atteint 515 milliards de DH, en progression de 11% par rapport à 2008. Mais crise oblige, cette évolution rompt avec celle des années 2006 et 2007, où les crédits à l’économie frôlaient des croissances annuelles de 25%.

    En outre, le coût du risque a atteint des sommets. Ce qui n’a pas manqué d’avoir des incidences sur les marges bénéficiaires. Ce coût est passé de 0,32% à 0,80%, indique-t-on auprès du marché.

    Dans ces conditions, BMCE Bank a multiplié son coût du risque par 12, atteignant 1,1 milliard de DH contre 89 millions en 2008. Partant, le résultat net part du groupe chute de 54%. La contre-performance de la marge bénéficiaire de CIH ressort plus fortement à 83% après intégration des résultats des activités hôtelières et une provision pour risque de 493 millions de DH.

    Excepté ces deux organes, le coût du risque reste relativement modéré pour les autres bancaires. Celui-ci passe de 0,42% à 0,60%. A fin 2009, le secteur affiche un PNB de 28,2 milliards de DH en hausse de 16,2% par rapport à 2008. En revanche, le résultat net part du groupe limite sa progression à 2,5% pour un volume de 6,6 milliards de DH. Au niveau des performances individuelles, Attijariwafa bank affiche de loin la meilleure réalisation du secteur avec un résultat net de 2,8 milliards de DH. La banque reste également l’un des plus importants collecteurs d’épargne et distributeurs de crédit de la place. A fin 2009, Attijariwafa bank a mobilisé une épargne de 217,5 milliards de DH. Les dépôts bancaires se sont établis à 154,2 milliards de DH, en hausse de 1,8% sur un an. En outre, le groupe renforce sa position à l’international avec l’acquisition de 4 filiales du groupe Crédit Agricole (France) au Gabon, Sénégal, Côte d’Ivoire et au Congo.

    Pour sa part, la Banque centrale populaire (BCP) inscrit sa marge bénéficiaire en hausse de 32,2% à 1,1 milliard de DH. Son PNB enregistre une forte hausse de 52% à 2,7 milliards de DH. Le groupe Banque Populaire se renforce sur le segment de la banque d’affaires avec l’acquisition à 100% de Upline Group. En outre il lorgne le marché asiatique avec la reprise des participations de Bank Al-Maghrib au sein de la British Arab commercial Bank, l’Union des banques arabes et françaises ainsi que Arab Italian Bank. Pour étoffer son bouclier de protection, le groupe a décidé d’affecter 500 millions de DH à titre préventif à la couverture de risque crédit.

    S’agissant de BMCE Bank, excepté un RNPG en forte baisse, les autres indicateurs financiers ressortent en amélioration. Au-delà des résultats annuels, le groupe a dévoilé sa stratégie de développement à l’international, avec pour socle l’Afrique subsaharienne. L’acquisition de la majorité du capital du group BOA devrait lui permettre de procéder au rapprochement de BOA et de la plateforme européenne MédiCapital Bank. La nouvelle entité issue de ce rapprochement sera dénommée Bank Of Africa avec des fonds propres agrégés de 450 millions d’euros et des actifs estimés à environ 4 milliards d’euros. Ce rapprochement stratégique permettrait à BMCE de se renforcer sur un marché dont les potentialités de croissance sont jugées très importantes.

    L'economiste

  • #2
    Et un problème de liquidité criant qui risque de mettre tout le système à genoux.

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    • #3
      Allons,allons, personne ne cri!!
      Les affaires de banquiers, c'est entre eux! qu'ils choisissent la baisse du taux de la réserve obligatoire de 8 à 6 points ou autre choses, c'est à eux de trouver le remède adéquat...
      L'essentiel pour nous est que notre économie tourne, et 65 Milliards de $ (soit presque 70% du pib national) de crédits accordés en une année est encourageant, d'autant plus que 2010 retrouve une reprise de rythme.

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      • #4
        Un autre pas de la BAM:

        Liquidité: BAM injecte 20 milliards de DH

        Bank Al-Maghrib use de tous ses moyens pour résorber le déficit de liquidité sur le marché monétaire. En plus des 8 milliards de DH injectés par la baisse du taux de la réserve obligatoire, BAM a servi un montant de 20 milliards de DH au titre des avances à 7 jours pour la période du 25 au 31 mars. Par ailleurs, la banque centrale a servi au cours de l’appel d’offres du 31 mars, 15 milliards de DH au titre des mêmes avances pour un montant demandé de 22,78 milliards.

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