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Embrouille franco-égyptienne autour du festival de cinéma au Caire

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  • Embrouille franco-égyptienne autour du festival de cinéma au Caire

    Alors que des égyptiens refusent la normalisation avec Israël

    Le maintien par Paris, après tergiversations, du film d'une cinéaste israélienne au programme d'un festival français de cinéma au Caire a entraîné un boycott de la part de tous les membres égyptiens du jury, au nom du refus de la "normalisation" avec Israël.
    La réalisatrice Kamla Abou Zikri et l'acteur Asser Yassin ont déclaré jeudi à l'AFP qu'ils ne souhaitaient plus siéger aux "Rencontres de l'Image" prévues du 8 au 15 avril au Centre français de culture et de coopération (CFCC).
    Un autre cinéaste égyptien, Ahmed Atef, avait déjà démissionné la semaine dernière en invoquant lui aussi la nationalité israélienne de la réalisatrice, Keren Ben Rafael.
    L'ambassade de France, dont le CFCC dépend, n'a pas fait de commentaire, jeudi, sur ces démissions ni sur d'éventuels remplacements.
    Ces départs du jury pourraient également être suivis du retrait d'œuvres
    de cinéastes égyptiens inscrites au programme, a-t-on indiqué dans les milieux cinématographiques égyptiens.
    "Je respecte la liberté de la France de choisir les films qu'elle veut pour un festival qu'elle organise, mais j'ai aussi le droit de prendre la décision qui me semble la bonne", a déclaré Asser Yassin.
    "Ce n'est pas contre les juifs, mais c'est pour protester contre la politique israélienne", a-t-il ajouté.
    Mme Abou Zikri a également placé son départ sous le signe du refus de "toute sorte de normalisation avec Israël".
    La démission de M. Atef avait amené dans un premier temps le CFCC et l'ambassade de France à déprogrammer le court métrage intitulé "Presque normal" de Keren Ben Rafael, réalisé dans le cadre des études de la cinéaste israélienne à la Fémis, l'école nationale française des métiers du cinéma.
    Mais bien que l'ambassade et le Centre aient confirmé dimanche cette déprogrammation, le ministère des Affaires étrangères à Paris a assuré, mercredi, que "le film en question figure bien au programme de cette manifestation culturelle".
    "Presque normal", qui n'apparaissait pas ces derniers jours sur le programme du festival posté sur le site internet du CFCC (www.cfcc-eg.org), y figure désormais depuis mercredi.
    La courte présentation de l'oeuvre ne fait pas mention de la nationalité de sa réalisatrice, mais indique qu'il provient de l'école française de cinéma. "A Tel-Aviv, Shai va avoir 12 ans. Un anniversaire normal, c'est tout ce qu'il demande", est-il écrit pour résumer le scénario.
    Malgré la paix conclue en 1979 entre Israël et l'Egypte, les milieux culturels égyptiens restent majoritairement hostiles à toute "normalisation" dans le secteur culturel et s'opposent à la présentation de toute œuvre israélienne en Egypte.
    Les contrevenants peuvent être soumis à des sanctions de la part des unions professionnelles égyptiennes, puissantes dans le secteur de la culture et de la presse.
    Une journaliste en vue, la rédactrice en chef du magazine Al-Demoqratiya Hala Moustafa, a ainsi eu un avertissement, en février dernier, pour avoir reçu à son bureau l'ambassadeur d'Israël en Egypte, pourtant interlocuteur régulier des responsables égyptiens.

    El Khabar

  • #2
    ...la nationalité israélienne de la réalisatrice, Keren Ben Rafael.
    En quoi cette Keren représenterait le cinéma français!

    En fait le Crif a missionné la France de Sarko et de Kouchner pour normaliser les relations entre les voyous de Tel Aviv et les pays tiers méditerranéens , c'est ce qu'on appelle la diplomatie périphérique !

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    • #3
      Yep Dzone c'est ça.
      On aura affaire à plein de scandales de ce genre avec l'UPM...

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      • #4
        Les desseins diaboliques de Sarko et du lobby sioniste de France à travers l'UPM étaient de rétablir-sans conditions préalables sur le problème du Proche Orient-des relations diplomatiques des pays arabes avec l'Etat hébreu. Un projet mort né que la France veut le ressuscité à tout prix avec la bénédiction d'Israël.

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        • #5
          Je respecte la liberté de la France de choisir les films qu'elle veut pour un festival qu'elle organise, mais j'ai aussi le droit de prendre la décision qui me semble la bonne", a déclaré Asser Yassin.
          bravo.

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          • #6
            les voila les Arabes qui se payent de mots!
            Ça fait combien d'années déjà que le drapeau israélien flotte sur le Caire???
            "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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