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L’eau du barrage de Tichihaf aux robinets avant l’été prochain

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  • L’eau du barrage de Tichihaf aux robinets avant l’été prochain

    BEJAIA

    L’eau du barrage de Tichihaf arrivera aux robinets de toutes les communes avant l’été prochain, c’est ce qui ressort de la visite d’inspection qu’a effectuée hier, le wali de Béjaia, M. Ali Bedrici. En inspectant les ouvrages hydrauliques et la conduite de canalisation à Béjaia, le wali a insisté sur le respect des délais d’exécution des travaux pour que «l’eau arrivera aux robinets avant l’été prochain», dira-t-il à maintes reprises aux responsables d’entreprises et du secteur de l’hydraulique de la wilaya. Le projet de canalisation de l’eau sur une distance de 80km arrive à sa fin et l’eau desservira pas moins de 715 000 habitants avec une capacité de production de 47 millions de M3 d’eau à l’horizon 2025. Ce projet, «desservira plusieurs communes de la wilaya en Eau potable, plus de 22 communes de la wilaya». En marge de cette visite, nous apprenons des responsables de la direction de l’Hydraulique, que le barrage de Tichihaf «est actuellement entièrement rempli d’eau», ce projet d’envergure a coûté pour rappel, 600 milliards de Dinars au trésor public. Il faut rappeler par ailleurs, que les travaux de ce barrage, implanté sur le lit de l’Oued Bousslam dans la commune de Bouhamza, ont débuté en 1988, ont pris ainsi vingt années pour voir enfin le bout du tunnel. Des travaux retardés d’abord par la guerre serbe, puisque le projet a été confié dans un premier temps à l’entreprise yougoslave Hydrotechnica, vient ensuite la guerre du Golf où les financements étaient suspendus par le Koweït, un pays qui a financé le projet. Les problèmes ne se sont pas arrêtés là puisque dés le début des années 90, au moment du redémarrage du projet, il fallait refaire tous les plans avec un nouveau bureau d’étude pour buter ensuite aux problèmes d’explosifs durant les années du terrorisme, une matière indispensable pour briser les roches. Se trouvant sur le lit d’un important Oued qu’est Bousslam, le barrage de Tichi Haf est d’une capacité de 75000 milliards de m3 et pourra atteindre le double, puisque les responsables en charge du dossier tablent sur son remplissage à raison de deux fois par an. Avec un débit journalier évalué à 128 000 m3/jour et devant bénéficier à plus de 520 000 habitants, le barrage de Tichi Haf desservira en eau potable toutes les régions situées sur le couloir Akbou - Béjaia, soit au total 22 communes, en sus de l’irrigation de 6 400 hectares de terres agricoles, situées dans la vallée de la Soummam et quelque 3 200 ha autres dans la région du Sahel. Lors de sa dernière visite dans ce barrage, Abdelmalek Sellal, le ministre des ressources en eau, a donné instruction pour que les communes d’Amalou, Bouhamza et Tamokra s’alimenteront en eau potable à partir de ce barrage. Il faut signaler par ailleurs, que deux entreprises, dont l’une est Italienne, sont actuellement à pied d’œuvre pour la finalisation de la canalisation qui s’étend sur plus de 80 km en sus de l’installation des équipements annexe, une gestion du réseau qui sera confiée à l’Algérienne des Eaux. Les citoyens de cette région de Bouhamza, où est implanté le barrage, posent, dés à présent, le problème d’insécurité qui se pose pour le long du barrage, puisque déjà une dizaine de personnes sans compter les animaux dont des bœufs ont péri dans ces eaux. L’autre étape de la visite du wali a été le parc d’attraction «Mezia», qui sera enfin, réhabilité et géré par le parc national de Gouraya. Une réhabilitation qui vient à point nommer, puisque ce lieu de détente a été détourné de sa vocation initiale et devenu un certain temps un lieu de tous les dangers, pour reprendre l’expression même utilisée par le wali. Les travaux de réhabilitation débuteront la semaine prochaine, pour une durée de 6 mois, avec une enveloppe de plus de 70 millions de dinars. Par ailleurs, le wali a présidé, au siège de la wilaya, la cérémonie de distribution d’équipements pour les communes, une opération financée par le ministère de l’Intérieur, avec un montant de plus de 1 milliard de dinars et compte 217 équipements dont des bus, des camions et chargeurs.
    Hocine Smaâli
    le carrefour d'algerie
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