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Les fables de la Fontaine

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  • Les fables de la Fontaine

    Univers enchanté peuple d'animaux malicieux,qui nous montrent les vices et les vertus de la société.

    parmi tout les portrait qu'il y as jaillissent des morales qui font réfléchir


    les quelles vous ont vraiment marquées????


    je commence avec La cigale et la fourmis

    PS:topic pour un ami
    la plus grande, la plus juste, la plus noble des causes sur terre est le droit à la vie.....

  • #2
    Bonjour timo

    L'Ane chargé d'éponges, et l'Ane chargé de sel


    Un Anier, son Sceptre à la main,
    Menait, en Empereur Romain,
    Deux Coursiers à longues oreilles.
    L'un, d'éponges chargé, marchait comme un Courrier ;
    Et l'autre, se faisant prier,
    Portait, comme on dit, les bouteilles :
    Sa charge était de sel. Nos gaillards pèlerins,
    Par monts, par vaux, et par chemins,
    Au gué d'une rivière à la fin arrivèrent,
    Et fort empêchés se trouvèrent.
    L'Anier, qui tous les jours traversait ce gué-là,
    Sur l'Ane à l'éponge monta,
    Chassant devant lui l'autre bête,
    Qui voulant en faire à sa tête,
    Dans un trou se précipita,
    Revint sur l'eau, puis échappa ;
    Car au bout de quelques nagées,
    Tout son sel se fondit si bien
    Que le Baudet ne sentit rien
    Sur ses épaules soulagées.
    Camarade Epongier prit exemple sur lui,
    Comme un Mouton qui va dessus la foi d'autrui.
    Voilà mon Ane à l'eau ; jusqu'au col il se plonge,
    Lui, le Conducteur et l'Eponge.
    Tous trois burent d'autant : l'Anier et le Grison
    Firent à l'éponge raison.
    Celle-ci devint si pesante,
    Et de tant d'eau s'emplit d'abord,
    Que l'Ane succombant ne put gagner le bord.
    L'Anier l'embrassait, dans l'attente
    D'une prompte et certaine mort.
    Quelqu'un vint au secours : qui ce fut, il n'importe ;
    C'est assez qu'on ait vu par là qu'il ne faut point
    Agir chacun de même sorte.
    J'en voulais venir à ce point.

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    • #3
      c'est une belle leçon de morale celle là
      la plus grande, la plus juste, la plus noble des causes sur terre est le droit à la vie.....

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      • #4
        Le cierge

        C'est du séjour des dieux que les abeilles viennent. (1)
        Les premières, dit-on, s'en allèrent loger
        Au mont Hymette, (*)et se gorger
        Des trésors qu'en ce lieu les zéphyrs entretiennent.
        Quand on eut des palais de ces filles du Ciel
        Enlevé l'ambroisie (2) en leurs chambres enclose,
        Ou, pour dire en français la chose,
        Après que les ruches sans miel
        N'eurent plus que la cire, on fit mainte bougie ;
        Maint cierge aussi fut façonné.
        Un d'eux voyant la terre en brique au feu durcie
        Vaincre l'effort des ans, il eut la même envie ;
        Et, nouvel Empédocle (**) aux flammes condamné
        Par sa propre et pure folie,
        Il se lança dedans. Ce fut mal raisonné ;
        Ce Cierge ne savait grain de philosophie.
        Tout en tout est divers : ôtez-vous de l'esprit
        Qu'aucun être ait été composé sur le vôtre.
        L'Empédocle de cire au brasier se fondit :
        Il n'était pas plus fou que l'autre
        la plus grande, la plus juste, la plus noble des causes sur terre est le droit à la vie.....

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        • #5
          La chatte métamorphosée en femme

          Un homme chérissait éperdument sa Chatte ;
          Il la trouvait mignonne, et belle, et délicate,
          Qui miaulait d'un ton fort doux.
          Il était plus fou que les fous.
          Cet Homme donc, par prières, par larmes,
          Par sortilèges et par charmes,
          Fait tant qu'il obtient du destin
          Que sa Chatte en un beau matin
          Devient femme, et le matin même,
          Maître sot en fait sa moitié.
          Le voilà fou d'amour extrême,
          De fou qu'il était d'amitié.
          Jamais la Dame la plus belle
          Ne charma tant son Favori
          Que fait cette épouse nouvelle
          Son hypocondre de mari.
          Il l'amadoue, elle le flatte ;
          Il n'y trouve plus rien de Chatte,
          Et poussant l'erreur jusqu'au bout,
          La croit femme en tout et partout,
          Lorsque quelques Souris qui rongeaient de la natte
          Troublèrent le plaisir des nouveaux mariés.
          Aussitôt la femme est sur pieds :
          Elle manqua son aventure.
          Souris de revenir, femme d'être en posture.
          Pour cette fois elle accourut à point :
          Car ayant changé de figure,
          Les souris ne la craignaient point.
          Ce lui fut toujours une amorce,
          Tant le naturel a de force.
          Il se moque de tout, certain âge accompli :
          Le vase est imbibé, l'étoffe a pris son pli.
          En vain de son train ordinaire
          On le veut désaccoutumer.
          Quelque chose qu'on puisse faire,
          On ne saurait le réformer.
          Coups de fourche ni d'étrivières
          Ne lui font changer de manières ;
          Et, fussiez-vous embâtonnés,
          Jamais vous n'en serez les maîtres.
          Qu'on lui ferme la porte au nez,
          Il reviendra par les fenêtres.

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          • #6
            une fable modifiée

            Le corbeau et le lapin

            Le corbeau sur un arbre était perché
            à ne rien faire toute la journée.
            Un lapin voyant ainsi le corbeau,
            l'interpelle et lui dit aussitôt :
            "Moi aussi, comme-toi, puis-je m'asseoir
            et ne rien faire du matin jusqu'au soir ?"
            Le corbeau lui répond de sa branche :
            bien sûr, ami à la queue blanche,
            Je ne vois ce qui pourrait t'empêcher
            le repos, de la sorte, rechercher."
            Blanc lapin s'assoit alors par terre,
            et sous l'arbre reste à ne rien faire,
            tant et si bien qu'un renard affamé,
            voyant ainsi le lapin somnoler,
            s'approchant du rongeur en silence,
            d'une bouchée en fait sa pitance.

            Moralité : Pour rester assis à ne pas travailler,
            Il vaut mieux être très haut placé.


            ...
            « La voix de la mer parle à l'âme. Le contact de la mer est sensuel et enlace le corps dans une douce et secrète étreinte. »

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            • #7
              Moralité : Pour rester assis à ne pas travailler,
              Il vaut mieux être très haut placé.

              Bonjour reine comme le sage

              Le roi des animaux se mit un jour en tête
              De giboyer. Il célébrait sa fête.
              Le gibier du Lion, ce ne sont pas moineaux,
              Mais beaux et bons Sangliers, Daims et Cerfs bons et beaux.
              Pour réussir dans cette affaire,
              Il se servit du ministère
              De l'Ane à la voix de Stentor.
              L'Ane à Messer Lion fit office de Cor.
              Le Lion le posta, le couvrit de ramée,
              Lui commanda de braire, assuré qu'à ce son
              Les moins intimidés fuiraient de leur maison.
              Leur troupe n'était pas encore accoutumée
              A la tempête de sa voix ;
              L'air en retentissait d'un bruit épouvantable ;
              La frayeur saisissait les hôtes de ces bois.
              Tous fuyaient, tous tombaient au piège inévitable
              Où les attendait le Lion.
              N'ai-je pas bien servi dans cette occasion ?
              Dit l'Ane, en se donnant tout l'honneur de la chasse.
              - Oui, reprit le Lion, c'est bravement crié :
              Si je connaissais ta personne et ta race,
              J'en serais moi-même effrayé.
              L'Ane, s'il eût osé, se fût mis en colère,
              Encor qu'on le raillât avec juste raison :
              Car qui pourrait souffrir un Ane fanfaron ?
              Ce n'est pas là leur caractère.

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              • #8
                salut tout le monde
                je tiens juste à signaler un truque , j'ai un peu étudié les fables de la Fontaine, mais c'était juste de passage dans l'étude de registres de langue,
                la Fontaine dénonçait dans ses fables les bourgeois qui commençais à prendre la place des nobles dans la société
                pour ceux qui croyaient que les fables visait les enfant, voilà ce qu'il visait au juste car il était noble, et dans la fable que nous avant étudié le loup et l'agneau
                le loup était le bourgeois et l'agneau, le noble remarquez bien la façon de parler et tout SVP
                La raison du plus fort est toujours la meilleure :
                Nous l'allons montrer tout à l'haeur.

                Un agneau se désaltérait
                Dans le courant d'une onde pure.
                Un loup survient à jeun, qui cherchait aventure,
                Et que la faim en ces lieux attirait.
                "Qui te rend si hardi de troubler mon breuvage?
                Dit cet animal plein de rage :
                Tu seras châtié de ta témérité.
                -Sire, répond l'agneau, que Votre Majesté
                Ne se mette pas en colère ;
                Mais plutôt qu'elle considère
                Que je me vas désaltérant
                Dans le courant,
                Plus de vingt pas au-dessous d'Elle ;
                Et que par conséquent, en aucune façon,
                Je ne puis troubler sa boisson.
                - Tu la troubles, reprit cette bête cruelle,
                Et je sais que de moi tu médis l'an passé.
                -Comment l'aurais-je fait si je n'étais pas né ?
                Reprit l'agneau ; je tette encor ma mère
                -Si ce n'est toi, c'est donc ton frère.
                - Je n'en ai point. -C'est donc quelqu'un des tiens :
                Car vous ne m'épargnez guère,
                Vous, vos bergers et vos chiens.
                On me l'a dit : il fau que je me venge ."
                Là-dessus, au fond des forêts
                Le loup l'emporte et puis le mange,
                Sans autre forme de procès.
                Ce que je sais,c'est qu'un un homme agit toujours par intérêt à lui-même.

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                • #9
                  Bonjour kunfou et dahar

                  voila une autre fable l'aigle et l'escargot

                  L'Aigle donnait la chasse à maître Jean Lapin,
                  Qui droit à son terrier s'enfuyait au plus vite.
                  Le trou de l'Escarbot se rencontre en chemin.
                  Je laisse à penser si ce gîte
                  Etait sûr ; mais ou mieux ? Jean Lapin s'y blottit.
                  L'Aigle fondant sur lui nonobstant cet asile,
                  L'Escarbot intercède, et dit :
                  "Princesse des Oiseaux, il vous est fort facile
                  D'enlever malgré moi ce pauvre malheureux ;
                  Mais ne me faites pas cet affront, je vous prie ;
                  Et puisque Jean Lapin vous demande la vie,
                  Donnez-la-lui, de grâce, ou l'ôtez à tous deux :
                  C'est mon voisin, c'est mon compère. "
                  L'oiseau de Jupiter, sans répondre un seul mot,
                  Choque de l'aile l'Escarbot,
                  L'étourdit, l'oblige à se taire,
                  Enlève Jean Lapin. L' Escarbot indigné
                  Vole au nid de l'oiseau, fracasse, en son absence,
                  Ses oeufs, ses tendres oeufs, sa plus douce espérance :
                  Pas un seul ne fut épargné.
                  L'Aigle étant de retour, et voyant ce ménage,
                  Remplit le ciel de cris ; et pour comble de rage,
                  Ne sait sur qui venger le tort qu'elle a souffert.
                  Elle gémit en vain : sa plainte au vent se perd.
                  Il fallut pour cet an vivre en mère affligée.
                  L'an suivant, elle mit son nid plus haut.
                  L'Escarbot prend son temps, fait faire aux oeufs le saut :
                  La mort de Jean Lapin derechef est vengée.
                  Ce second deuil fut tel, que l'écho de ces bois
                  N'en dormit de plus de six mois.
                  L'Oiseau qui porte Ganymède
                  Du monarque des Dieux enfin implore l'aide,
                  Dépose en son giron ses oeufs, et croit qu'en paix
                  Ils seront dans ce lieu ; que, pour ses intérêts,
                  Jupiter se verra contraint de les défendre :
                  Hardi qui les irait là prendre.
                  Aussi ne les y prit-on pas.
                  Leur ennemi changea de note,
                  Sur la robe du Dieu fit tomber une crotte :
                  Le dieu la secouant jeta les oeufs à bas.
                  Quand l'Aigle sut l'inadvertance,
                  Elle menaça Jupiter
                  D'abandonner sa Cour, d'aller vivre au désert,
                  Avec mainte autre extravagance.
                  Le pauvre Jupiter se tut :
                  Devant son tribunal l'Escarbot comparut,
                  Fit sa plainte, et conta l'affaire.
                  On fit entendre à l'Aigle enfin qu'elle avait tort.
                  Mais les deux ennemis ne voulant point d'accord,
                  Le Monarque des Dieux s'avisa, pour bien faire,
                  De transporter le temps où l'Aigle fait l'amour
                  En une autre saison, quand la race Escarbote
                  Est en quartier d'hiver, et, comme la Marmotte,
                  Se cache et ne voit point le jour.
                  Comme notre justice actuel

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                  • #10
                    bonjour à tous



                    http://multimedia.fnac.com/multimedi...33808863_2.jpg[/IMG]

                    Quand on n'avance pas, on recule....

                    Commentaire


                    • #11
                      Bonjour sono et bienvenu parmi nous

                      sur ton deuximème liens j'ai trouvé notre gentille timo avec toutes ces référence de gentillesse

                      Commentaire


                      • #12
                        bonjour le sage, je te remerci, vous m'avez tellement manqué!
                        Quand on n'avance pas, on recule....

                        Commentaire


                        • #13
                          sono-iobonjour le sage, je te remerci, vous m'avez tellement manqué!
                          c'est le charme de fa

                          Un Astrologue un jour se laissa choir
                          Au fond d'un puits. On lui dit : "Pauvre bête,
                          Tandis qu'à peine à tes pieds tu peux voir,
                          Penses-tu lire au-dessus de ta tête ? "
                          Cette aventure en soi, sans aller plus avant,
                          Peut servir de leçon à la plupart des hommes.
                          Parmi ce que de gens sur la terre nous sommes,
                          Il en est peu qui fort souvent
                          Ne se plaisent d'entendre dire
                          Qu'au livre du Destin les mortels peuvent lire.
                          Mais ce livre, qu'Homère et les siens ont chanté,
                          Qu'est-ce, que le Hasard parmi l'Antiquité,
                          Et parmi nous la Providence ?
                          Or du Hasard il n'est point de science :
                          S'il en était, on aurait tort
                          De l'appeler hasard, ni fortune, ni sort,
                          Toutes choses très incertaines.
                          Quant aux volontés souveraines
                          De Celui qui fait tout, et rien qu'avec dessein,
                          Qui les sait, que lui seul ? Comment lire en son sein ?
                          Aurait-il imprimé sur le front des étoiles
                          Ce que la nuit des temps enferme dans ses voiles ?
                          A quelle utilité ? Pour exercer l'esprit
                          De ceux qui de la Sphère et du Globe ont écrit ?
                          Pour nous faire éviter des maux inévitables ?
                          Nous rendre, dans les biens, de plaisir incapables ?
                          Et causant du dégoût pour ces biens prévenus,
                          Les convertir en maux devant qu'ils soient venus ?
                          C'est erreur, ou plutôt c'est crime de le croire.
                          Le Firmament se meut ; les Astres font leur cours,
                          Le Soleil nous luit tous les jours,
                          Tous les jours sa clarté succède à l'ombre noire,
                          Sans que nous en puissions autre chose inférer
                          Que la nécessité de luire et d'éclairer,
                          D'amener les saisons, de mûrir les semences,
                          De verser sur les corps certaines influences.
                          Du reste, en quoi répond au sort toujours divers
                          Ce train toujours égal dont marche l'Univers ?
                          Charlatans, faiseurs d'horoscope,
                          Quittez les cours des Princes de l'Europe ;
                          Emmenez avec vous les souffleurs tout d'un temps :
                          Vous ne méritez pas plus de foi que ces gens.
                          Je m'emporte un peu trop : revenons à l'histoire
                          De ce Spéculateur qui fut contraint de boire.
                          Outre la vanité de son art mensonger,
                          C'est l'image de ceux qui bâillent aux chimères,
                          Cependant qu'ils sont en danger,
                          Soit pour eux, soit pour leurs affaires.

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                          • #14
                            La cigale et la fourmi de Pierre Perret

                            La Cigale reine du hit-parade
                            Gazouilla durant tout l'été
                            Mais un jour ce fut la panade
                            Et elle n'eut plus rien à becqueter.
                            Quand se pointa l'horrible hiver
                            Elle n'avait pas même un sandwich,
                            À faire la manche dans l'courant d'air
                            La pauvre se caillait les miches.
                            La Fourmi qui était sa voisine
                            Avait de tout, même du caviar.
                            Malheureusement cette radine
                            Lui offrit même pas un carambar.
                            - Je vous paierai, dit la Cigale,
                            J'ai du blé sur un compte en Suisse.
                            L'autre lui dit : Z'aurez peau d'balle,
                            Tout en grignotant une saucisse.
                            - Que faisiez-vous l'été dernier
                            - Je chantais sans penser au pèze.
                            - vous chantiez gratos, pauvre niaise
                            Eh bien guinchez maintenant!

                            Moralité
                            Si tu veux vivre de chansons
                            Avec moins de bas que de hauts
                            N'oublie jamais cette leçon
                            Il vaut mieux être imprésario !

                            ...



                            Pierre Perret
                            « La voix de la mer parle à l'âme. Le contact de la mer est sensuel et enlace le corps dans une douce et secrète étreinte. »

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                            • #15
                              Le Lion abattu par l'Homme


                              Le Lion abattu par l'Homme

                              On exposait une peinture
                              Où l'artisan avait tracé
                              Un lion d'immense stature
                              Par un seul homme terrassé.
                              Les regardants en tiraient gloire.
                              Un lion, en passant rabattit leur caquet.
                              «Je vois bien, dit-il, qu'en effet
                              On vous donne ici la victoire:
                              Mais l'ouvrier vous a déçus:
                              Il avait la liberté de feindre.
                              Avec plus de raison nous aurions le dessus,
                              Si mes confrères savaient peindre.»
                              Dernière modification par papi, 03 avril 2010, 14h10.
                              Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots."
                              Martin Luther King

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