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ALGER, UN LIEU, UNE HISTOIRE: Djamaâ El-Kebir

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  • ALGER, UN LIEU, UNE HISTOIRE: Djamaâ El-Kebir

    Djamaâ El-Kebir

    Les transformations entreprises autrefois au niveau de la place des Martyrs (ex-place du Gouvernement) ont induit la démolition de plusieurs anciens édifices à l’exemple des mosquées Mékaïssa et Es Saïda. Fort heureusement, d’autres furent épargnées comme Djamâa El-Djedid, la mosquée Ali Bitchin (Notre Dame des Victoires), Djamaâ El-Kebir…

    Dix siècles de vie
    Avec la mosquée de Sidi Ramdane, située en Haute- Casbah, Djamaâ El-Kebir est le plus ancien édifice religieux d’Alger. Il a été construit en 1097 par Ali Ibn Yusuf Ibn Tashfin, l’Almoravide, fondateur de Tlemcen. C’est la première mosquée de rite malékite.
    Djamaâ El-Kebir occupe une superficie de 2 000 mètres carrés. L’édifice repose sur 72 piliers et est recouvert de onze toits. La salle de prière se compose de onze nefs perpendiculaires au mur de la qibla. Quant aux belles colonnes en marbre blanc, elles auraient été récupérées de la mosquée Es Saïda.

    Minaret hispano-mauresque
    Le minaret de forme quadrangulaire et d’une hauteur de 15 mètres est orné en son sommet de 24 merlons qui lui confèrent son aspect hispanomauresque. Il a été élevé en 1324 par le fondateur de Tlemcen, Abu Tashfin. Les faïences bleu et blanc qui le décorent ont été posées vers 1870.
    Le minbar en cèdre sculpté achevé, d’après les inscriptions qu’il porte, le 18 juin 1097, se trouve actuellement au Musée des antiquités. Selon Henri Klein, la grande mosquée a été érigée sur les ruines d’une basilique chrétienne. D’après l’historiographe Ibn Marzuq El- Tilimçani, cette mosquée a connu des transformations durant l’époque coloniale française. Une galerie ainsi qu’une deuxième fontaine destinée aux ablutions y furent aménagées.

    Monument historique
    La plus ancienne mosquée d’Alger était dotée d’une bibliothèque riche de près de 300 ouvrages qu’on s’empressait de mettre à l’abri au fort l’Empereur, lorsqu’El-Djazaïr subissait des bombardements. Djamaâ El-Kebir a été classé monument historique en 1887.
    Le Soir d'Algérie
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…
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