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La vérite sur les évenements de T'kout en mai 2004

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  • La vérite sur les évenements de T'kout en mai 2004

    Tout le monde doit savoir ce qui s'est reellement passé à T'kout alors qu'il y'a 6 ans tout a été fait pour que ce soit dissimulé; grâce à internet des militants ont envoyé des videos d'une partie de ces évènements.


    Un article interessant de liberte-algerie :

    Pendant une semaine, la région de Tkout, au sud de Batna, qui passe pour un bastion du mouvement des archs, a vécu des évènements douloureux suite à la mort d’un jeune homme de Taghit, tué par un garde communal.

    La population, qui n’a fait que réclamer justice, a subi une répression féroce. D’autant plus féroce qu’elle avait eu lieu à huis clos, à l’abri des regards indiscrets. Tkout est loin de tout. Ce n’est pas la Kabylie aux portes d’Alger, où le moindre pneu brûlé peut se retrouver à la une des journaux. Ici, quand on porte une arme et un uniforme, on peut tuer puis réprimer tout à son aise. Que s’est-il exactement passé ?

    -Genèse de l’affaire

    Tout commence par un incident mineur au lycée de Tkout. Un lycéen, fiché pour son appartenance au mouvement des archs, est vivement rudoyé par les membres de l’administration avant d’être renvoyé de l’établissement sans motif apparent. Mécontents du traitement subi par leur ami, des jeunes de la localité entrent alors de force au lycée pour demander des explications au proviseur sur ce qu’ils considèrent comme un abus d’autorité et une injustice flagrante. Celui-ci ne les reçoit pas. De suite, il fait un rapport détaillé à sa tutelle et convoque l’association des parents d’élèves. Les parents se présentent et essaient de raisonner leurs enfants, leur demandant de s’occuper un peu plus de leurs études et un peu moins du mouvement des archs. L’administration du lycée leur fait signer une feuille de présence. Elle va servir à d’autres fins. En fait, à leur insu, ils venaient de parapher une dénonciation des agissements des lycéens impliqués dans le mouvement des archs. Malaise. L’atmosphère à Tkout devient sourde de révolte contenue. C’est dans ce climat délétère qu’intervient, quelques jours après, un incident aussi grave que tragique.

    Un jeune de Taghit est abattu à bout portant par la garde communale de son propre village. À l’origine du drame : un menu larcin d’une affligeante banalité. Deux jeunes gens, Chouaïb Argabi et son ami, Ali Remili, chapardent quelques denrées alimentaires d’une épicerie de Ghassira. Ils vont cacher leur maigre butin dans une petite palmeraie à Taghit même en se promettant de revenir la nuit venue le récupérer en toute quiétude. À 22 heures, les gardes communaux voient des mouvements suspects du haut de leur guérite.
    Ils ouvrent le feu sans sommation, sans trop se poser de questions. Chouaïb Argabi est mortellement touché. Son ami est indemne. Partie de Taghit, la nouvelle de la bavure se répand dans les villages auressiens comme une traînée de poudre. Le lendemain matin, au centre de Tkout, Selim Yezza, l’un des délégués les plus en vue du mouvement des archs, anime un meeting où les jeunes viennent en force. Il appelle à la solidarité avec leurs camarades de Taghit. Aussitôt, des dizaines de jeunes prennent la direction de cette localité. Arrivés là-bas, ils ferment la route à la circulation et exigent le départ des gardes communaux. Un officier de la gendarmerie d’Arris arrive sur les lieux et tente de parlementer. Le fait que le meurtrier soit d’Arris et la victime de Taghit n’arrange guère les choses.
    À ce niveau, d’autres considérations entrent en jeu. En effet, si le meurtrier appartient au arch des Ath Daoud, la victime, elle, appartient au arch des Beni Bouslimane et entre les deux tribus, il y a des contentieux vieux de plusieurs années, voire des siècles. Des archs, le risque est grand de glisser directement à l’arouchia.

    A l’arrivée des militaires d’Arris, les gardes communaux sont désarmés et cantonnés dans une mosquée tenue sous bonne garde. Vers 19 heures, les jeunes de Tkout, Taghit et Ghassira investissent la petite caserne des gardes communaux et sortent tout ce qui s’y trouve sur la chaussée avant d’y mettre le feu. La route restera fermée jusqu’à 4 heures du matin. Les militaires n’interviennent que pour calmer les esprits. La route est ouverte, mais pas pour longtemps. Vers 13 heures, le commandant du secteur militaire arrive, accompagné d’un colonel. Cet officier supérieur engueule publiquement son capitaine, lui reprochant son laxisme, mais il parlemente avec Selim Yezza. Mais le ton monte rapidement entre le colonel et le délégué des archs qui n’échangent pas que des amabilités.
    Très rapidement, “les gardes mobiles”, tels que les désignent les jeunes, sont appelés en renfort. Ce sont ceux de Aïn Yagout et ils ont acquis leurs galons dans la répression féroce des évènements de Kabylie. Leur réputation n’est plus à faire. Un militant du RND avertit Selim Yezza et son ami, le dénommé Abderrezak, qu’ils sont désignés comme étant les meneurs de la contestation et qu’ils sont activement recherchés. Ils ont juste le temps de fuir à travers l’oued Labiod, quelques minutes avant l’arrivée des renforts. Les forces anti-émeutes, une fois sur place, ne font pas dans la dentelle. Elles s’en donnent à cœur joie. Arrestations, courses poursuites, passages à tabac et insultes en tous genres sont au programme. Des dizaines de jeunes sont arrêtés et enfermés, soit à Tkout, soit à Ghassira. Vers 19 heures, ils font leur apparition à Tkout, à l’heure de la prière. Ils tabassent et arrosent copieusement d’injures tous ceux qu’ils trouvent sur leur chemin, y compris ceux qui sortent de la mosquée. Des domiciles sont perquisitionnés. Violemment. Beaucoup de jeunes sont arrêtés alors que d’autres ne trouvent leur salut que dans la fuite éperdue à travers les champs en direction du maquis tout proche. Dans la caserne de gendarmerie se déroule un autre rituel. Chaque nouvel arrivant a droit au même régime : on lui enlève ses chaussures et sa ceinture avant le passage à tabac réglementaire.

    Le lendemain matin, vers 10 heures, la chasse aux militants des archs repart de plus belle. Dans la matinée, Athmani Nourredine, dit Nounou, est arrêté, son ami Toufik Khellafi arrive à s’enfuir. Le soir, un quartier de Tkout, Tigheza, est investi par les forces anti-émeutes. Une autre fournée de jeunes rejoient les autres camarades qui croupissent déjà dans la caserne de gendarmerie. Ils ont droit au même “traitement de faveur” fait de bastonnades et d’insultes. Un militant du MDS est arrêté chez lui. Il a osé afficher un communiqué de son parti pourtant dûment agréé. Tout le matériel de son cybercafé est saisi. Aucune nouvelle n’a émané de lui jusqu’à présent. Mardi, les jeunes de Tkout s’enfuient du village, chacun selon ses moyens. Destination Alger, Batna, Biskra ou ailleurs. La répression féroce qui s’abat sur eux les force à la clandestinité. Dans leur élan, les forces répressives ont arrêté à tour de bras y compris d’anciens militants qui ont raccroché les gants depuis dix ans et plus.
    Dernière modification par Bourguignon89, 03 avril 2010, 09h50.

  • #2
    Suite

    -Règlement de compte ou bavure ?

    La version que nous avons recueillie auprès des parents et des voisins de Chouaïb Argabi à Taghit même apporte d’autres éclairages. Elle corrobore la thèse d’un assassinat ciblé et prémédité plutôt que celle d’une bavure. Chouaïb a 19 ans et il est chômeur comme la plupart des jeunes de Taghit. Son père est un vieux fellah, pauvre mais digne. Avec son ami Ali Remili, Chouaïb a chapardé quelques gâteaux et des jus de fruit d’une boutique sise à Ghassira qu’ils vont ensuite planquer dans un bosquet situé à mi-chemin entre la maison des Argabi et le cantonnement de la garde communale. L’endroit est une source en contrebas de la route. Dans la journée, une femme, qui va y puiser de l’eau, trouve un sachet noir contenant des produits alimentaires. Elle informe son mari qui va de suite informer les gardes communaux et du larcin et de son auteur supposé en désignant Chouaïb.
    Vers 20 heures, dans la soirée du jeudi, Chouaïb sort de la maison et va s’acheter des cigarettes au centre du village en compagnie de son ami. Sur le chemin du retour, ils trouvent deux gardes communaux adossés au mur de leur caserne. Trente mètres plus loin, ils descendent vers le lieu de leur cachette. Un bosquet de lauriers roses d’où émergent deux palmiers. C’est également une source très fréquentée par les villageois qui viennent y puiser de l’eau. Deux sentiers caillouteux y mènent. Sur place, trois gardes communaux leur ont tendu une souricière. En fait, une véritable embuscade. Il est 20h30, il fait nuit, mais trois puissants projecteurs convergent leur lumière vers la scène où va se dérouler le drame. Un garde tire sur Chouaïb à bout portant. Sans sommation. À trois ou quatre mètres de distance, il lui loge 8 balles dans la tête et dans le thorax. Sur les lieux que nous avons visités, une très grosse flaque de sang coagulé témoigne de l’endroit où il est tombé. Son ami, lui, est indemne mais il est en état de choc. Des villageois affirment avoir entendu une voix rageuse qui criait : “Amar, arrête de tirer !”. Et le dénommé Amar de répondre : “C’est bien Chouaïb qui est mort, n’est-ce pas ?”. C’est l’un de ses collègues qui a arrêté le tireur en levant le canon de son arme vers le ciel et en lui criant : “Habess ya âmar !”.

    Pour chaque sortie sur le terrain ou embuscade, les gardes doivent avoir l’aval des militaires. C’est le règlement. Dans ce cas précis, aucune autorisation n’a été demandée. De plus, quand il s’agit de tendre une embuscade à des terroristes, on n’y va pas à trois alors que la caserne de Taghit compte, aux dires des habitants, 45 éléments. Tout indique qu’il s’agit d’un règlement de compte prémédité. Après avoir ouvert le feu, les gardes communaux ont laissé le mort sur place en écartant les curieux et sont allés chercher les militaires cantonnés à Tighanimine. À 1 heure du matin, après avoir fermé la route à la circulation, la dépouille du jeune Chouaïb est emmenée à la morgue d’Arris puis à Batna. Le lendemain matin, près de 500 jeunes des villages environnants barricadent la route et réclament justice aux autorités qui sont arrivées sur place.
    Il y a là le chef de daïra de Tkout et le capitaine de la gendarmerie d’Arris. Un ultimatum qui court de midi jusqu’à 19 heures leur est donné pour faire partir les gardes communaux. L’ultimatum a expiré et aucune réponse ne parvient des autorités. C’est le silence radio. Les jeunes investissent alors le cantonnement des gardes communaux et sortent leurs effets sur la chaussée. Leur colère augmente d’un cran lorsqu’ils découvrent du vin, des préservatifs et des “cachets”. À ce stade, il convient de dire que les gardes communaux n’étaient déjà pas en odeur de sainteté. Depuis leur arrivée à Taghit voilà deux ans, la population les tient à l’écart. Ils ont occupé le seul dispensaire de santé de la localité ; ce qui n’est pas fait pour leur attirer des sympathies. De plus, on leur reproche des mœurs incompatibles avec les traditions séculaires d’une région où la “horma” n’est pas un vain mot. Les villageois que nous avons rencontrés nous disent qu’entre Chouaïb et celui qui allait devenir son meurtrier, il y avait depuis bien longtemps un différend relatif au comportement dénué de toute moralité du garde. Autre point de discorde, une guérite a été élevée sur le toit de la mosquée qui n’est séparée du cantonnement de la garde que par la route. Ce poste de garde sur un lieu de culte ne pose pas de problème en lui-même, mais le comportement des militaires qui l’occupent est vécu par tous comme un sacrilège.

    Le commandant du secteur militaire, à son arrivée, reconnaît la bavure. Trois gardes avaient déjà pris la fuite en emportant leurs armes. Des camions emmènent le reste du groupe à Ghouffi. Les jeunes croient le problème en voie d’être réglé. Ils vont rapidement déchanter à l’arrivée des forces anti-émeutes de Aïn Yagout. C’est une répression sans merci qui va s’ensuivre. L’enterrement du jeune Chouaïb a lieu samedi vers le milieu de l’après-midi. Il a fallu un véritable parcours du combattant pour faire sortir la dépouille de l’hôpital de Batna. Suprême raffinement de cruauté pour une famille touchée dans sa chair, il a fallu graisser la patte du laveur de mort, 400 DA, pour qu’il fasse son office.
    Une foule nombreuse a assisté à l’inhumation. L’emblème national recouvrait le cercueil. Un emblème arraché de la caserne des gardes communaux. Pas une seule autorité civile ou militaire n’a montré le bout de son nez. Elles sont venues le mardi suivant pour réclamer le paiement des quittances de la Sonelgaz en menaçant de couper l’électricité à tous. Pour preuve, à Taghit, un jeune garçon qui nous avait pris pour un agent de la Sonelgaz se présente à nous pour s’enquérir des modalités de paiement. À l’heure actuelle, des dizaines de jeunes croupissent encore dans les prisons d’Arris ou d’ailleurs. Leur procès est fixé au mardi 24 mai, bien avant celui du meurtrier.

    Une célérité étonnante de la part d’autorités qui s’empressent de juger les conséquences avant les causes et qui démontre une volonté de briser une contestation populaire avant qu’elle ne prenne d’autres proportions. Les habitants de Taghit nous racontent leur colère, leur dénuement et leur pauvreté avec des mots empreints de beaucoup de dignité. Nous prenons congé d’eux en leur promettant de revenir pour un reportage sur leurs dures conditions de vie. Tout au long de la vallée de oued Labiod, Ighzer Amellal comme on l’appelle ici, nous ne voyons que des vieux accroupis par terre, fumant le “aârâr” et des femmes qui gardent les chèvres ou qui remontent des champs en ployant sous le fardeau de leurs fagots de bois ou d’herbes sèches. À Batna, où nous avons vainement essayé d’entrer en contact avec des militants entrés dans la clandestinité, on organise des portes ouvertes sur la Gendarmerie nationale, en ce jeudi printanier. On ne peut s’empêcher de penser que si à Batna les portes sont ouvertes sur des gendarmes qui ne font que leur devoir, à Arris, Tkout et Taghit, elles restent fermées sur des citoyens qui ne réclament que leurs droits.

    D. A

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    • #3
      Les militaires qui sont sensés proteger le peuple des malfrats et des terroristes ne sont pas forcement differents d'eux, d'ailleurs leur réputation n'est plus affaire quand on sait que l'armée a été impliqué dans de nombreux massacres en Algerie, en plus des evenements de kabylie.



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      • #4


        Dernière modification par Bourguignon89, 03 avril 2010, 10h36.

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        • #5
          La décadence des autorités algeriennes et malgré toutes ces marches, manifestations, tous ces morts rien n'a changé ! Nous ne sommes pas sorti du colonialisme (euh .. de l'auberge).



          Dernière modification par Bourguignon89, 03 avril 2010, 10h35.

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          • #6
            Envoyé par Bourguignon89
            Tout le monde doit savoir ce qui s'est reellement passé à T'kout alors qu'il y'a 6 ans tout a été fait pour que ce soit dissimulé;
            Merci Bourguignon d'avoir apporté ces témoignages... et je dois dire que cette vérité ... me fait mal au coeur.
            Et tout le monde doit condamner ce genre d'agissement.
            Je connais la région... et j'ai connu le peuple simple qui y vivait avant l'indépendance... de braves gens... et quand la tragédie de Tkout se déroulait... j'avais de la difficulté à croire et à comprendre...
            Aujourd'hui.. le secret de Ighzer Amellal semble expliquer bien des choses.

            Merci.
            L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!

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            • #7
              De rien avucic. Tkout fait parti de ces villages martyrs qui ont eu de lourdes pertes pendant la colonisation, c'est aussi celui qui abrite la tribu du célèbre ben boulaid même s'il est né du côté d'arris. Pour le situer le village se trouve au pied des balcons de ghouffi, sur la dorsale des monts de zalatou (chaine de montagne rectiligne et droite comme un mur que l'on aperçoit en arrière plan sur une des videos). Il abrite environ 12 000 âmes mais ne reçoit pas beaucoup de monde avec pour cause son isolement, malgré que ce soit un très beau village surtout le vieux tkukt et ses maisons typiques des aurès.
              Aujourd'hui la misère frappe encore plus fort et ce sont les artisans tailleurs de pierre, l'une des principales profession de la région qui sont les plus touchés, mais j'ai vu que ce phénomène touchait aussi la kabylie et les regions où on la pratique.

              Alors quand je vois ça, excusez moi je ne peux pas dire que l'Algerie est mieux que tel ou tel pays , parce que sinon ça serait jouer le jeu d'un peuple qui refuse de voir ses defauts et ses erreurs, de voir ce qui va mal pour progresser, et n'importe quel homme intelligent sait que l'on apprend en general de l'erreur.
              Dernière modification par Bourguignon89, 03 avril 2010, 19h32.

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              • #8
                Merci Bourguignon pour avoir relayer cette information.

                Ce gendarme qui ne peut même pas prétendre au nom d'être humain, a retiré la vie à un autre homme dans des conditions d'indignité telles que seule la cruauté et la bêtise peuvent en expliquer la cause.
                Mais j'étais été marquée également par la dignité des hommes de ce village, qu'on sent sonnés par cet évènement. Ils ont fait leur deuil ensemble et ont enterré ce jeune homme dans le respect et surtout dans un silence noble; il n' y avait pas de cris hystériques appelant à la vengeance. Ils ont conservé leur dignité d'être humain gouverné par la raison en réclamant que la justice soit faite, malgré toutes les injustices qu'eux-même subissent. Quelle belle leçon ils donnent au monde .

                Il est clair que si le corps de gendarmerie ne condamne pas officiellement ce genre d'actes, il soutiendra indirectement ce genre d'acte et proclamera ainsi qu'il n'existe pas de justice en ramenant les individus à un statut d'animal qui peut être abattu comme un renard qui a volé des poules.

                Cet acte est un assassinat car le châtiment s'est fait sans jugement.
                En étouffant l'affaire, le corps de gendarmerie devient donc complice d'assassinat.
                Si les responsables ne comprennent pas cela, alors ils sont stupides et seront incapables de mesurer les conséquences de leur position.
                Ils affichent clairement que leur rôle n'est pas de protéger les citoyens, qu'ils représentent non pas la justice mais l'injustice.... mais tout se paye tôt ou tard.
                "un gouvernement oppressif amène la ruine de la prospérité publique" Ibn Khaldoun

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                • #9
                  Pour le situer le village se trouve au pied des balcons de ghouffi, sur la dorsale des monts de zalatou (chaine de montagne rectiligne et droite comme un mur que l'on aperçoit en arrière plan sur une des videos).
                  Merci pour la vidéo Bourguignon,

                  Est ce que tu sais si il y a une route qui traverse le jbal zalatou à partir de tkout pour rejoindre arris ?
                  "When I saw the Hoggar Mountains, my jaw dropped. If you think of Bryce, or Canyonlands National Park, you're close, but the Hoggar Mountains are more spectacular." David Ball, Empire of sands

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                  • #10
                    Salut snake ! Malheureusement je ne connais pas de route directe qui fasse arris - tkout , les monts de zalatou sont une veritable forteresse très durs à franchir, et le seul point où on peut les franchir c'est par les gorges de tighanimine à partir de tkout.

                    Commentaire


                    • #11
                      Salut snake ! Malheureusement je ne connais pas de route directe qui fasse arris - tkout , les monts de zalatou sont une veritable forteresse très durs à franchir, et le seul point où on peut les franchir c'est par les gorges de tighanimine à partir de tkout.
                      L'ancienne piste qui traversait la montagne au niveau de Chenaoura pour arriver à El Hamra n'existe plus ?
                      Il y avait aussi une autre piste encore à l'est de Chenaoura qui traversait la montagne pour arriver directement à Arris.
                      "When I saw the Hoggar Mountains, my jaw dropped. If you think of Bryce, or Canyonlands National Park, you're close, but the Hoggar Mountains are more spectacular." David Ball, Empire of sands

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                      • #12
                        Possible qu'il y ait des routes secondaires par chennaoura mais je pense que c'est pas très sûr vu leur etat et le relief accidenté.

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                        • #13
                          Suite des evenements de 2004





                          Ces évènements ne sont pas restés sans fin, ils ont permis notamment aux jeunes générations de prendre conscience de leur avenir, de l'avenir de leur identité .. la misère imposée par le gouvernement a eut en fait l'effet contraire de celui recherché .
                          Dernière modification par Bourguignon89, 27 avril 2010, 11h03.

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