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La rançon, trésor de guerre des terroristes en Algérie

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  • La rançon, trésor de guerre des terroristes en Algérie

    Pour la seule année 2007 en Algérie, les rançons effectivement payées à des groupes terroristes ont été de l’ordre de 20 milliards de centimes, contre 60 exigées aux familles des victimes pour les 115 cas liés au terrorisme, selon les propos du ministre de l’Intérieur, tenus lors de son intervention au Sénat en mai 2008.

    Les citoyens kidnappés par des groupes terroristes ne sont que très rarement libérés par les forces de sécurité. Non seulement du fait que la localisation des ravisseurs est extrêmement difficile, mais aussi à cause du risque majeur qu’encoure la victime dans le cas d’une intervention par la force face à des ravisseurs qui n’accordent aucun intérêt à la vie humaine.

    Conscients de cette difficulté et de ce risque, les terroristes monnaient la libération des otages contre des sommes faramineuses en exigeant des rançons ahurissantes même pour les moins nantis. La presse a fait état d’une rançon de 25 milliards de centimes exigée pour un citoyen enlevé en avril 2006. Une autre de 15 milliards aurait été le prix de la libération du parent d’un entrepreneur, le même mois de l’année suivante, dans la wilaya de Boumerdès. Les terroristes ne se sont pas contentés de cibler les personnes considérées comme aisées financièrement, n’hésitant pas à kidnapper leurs parents ou même leurs enfants.

    C'est-à-dire viser là où cela fait doublement mal à la personne ciblée, en la dépouillant de son argent tout en lui faisant subir les affres de l’inquiétude pour son parent durant toute la période de séquestration. Une tendance qui s’est révélée tout au long de l’année dernière et s’est confirmée les années suivantes. Le «butin» procuré par les enlèvements dépasse, mensuellement, la somme d’un milliard de centimes, selon les chiffres dévoilés par la presse nationale.

    Entamée avec hésitation en 2001, avec l’enlèvement d’un sénateur dans la wilaya de Tébessa, cette pratique va reprendre à partir de l’été 2005 et finir par devenir récurrente à partir de l’année suivante.

    Pour la première fois, cette même année, le GSPC, qui avait prêté allégeance à Al-Qaïda deux mois plutôt publie un communiqué, en date du 21 décembre 2006, où en réaction à des articles de la presse nationale, il aborde la question des rançons, en se défendant qu’elles aient pu engendrer des litiges dans ses rangs quant à leur gestion, affirmant qu’elles ne représentaient pas même le dixième de ses besoins.

    Par la même occasion, cette même organisation du GSPC reconnaît, que les rançons constituent une de ses sources de financement. Une source qui ne va pas se tarir les années suivantes.

    Par Le Soir

  • #2
    Ce qui prouve bien que ces terroristes sont avant tout des escrocs et non des "idéalistes".

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