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La réinsersion sociale des prisonnières

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  • La réinsersion sociale des prisonnières

    N.B: ce topic n'est pas une n-ième stigmatisation de la société Saoudienne. Le but principale est de mettre en évidence le travail d'une chercheuse et d'un Daîia qui prouve que des efforts sont fournis pour sortir d'une situation inadmissible. D'autre part, le phénomène ne touche pas exclusivement la société saoudienne.


    Une étude menée par la sociologue Saoudienne Badria El-Âtibi a montré que 36% des prisonnières saoudiennes récidivaient après leur sortie de prison, la raison principale est l'échec de leur réintégration dans une société austère.Les prisonnières présentent donc une catégorie ignorée à laquelle la société préfère ne pas penser.
    Il y a une règle qui dit que "En prison, on trouve des milliers de personnes, mais à l'extérieurs il existe encore des individus qui ont commis le même crime des milliers de fois". (Dr Salah El-Âssaimi), celui-ci ajoute "Un prisonnier est sensé être traité dans les limites de la Sharia. De façon générale, on n'a pas le droit d'étendre le châtiment à l'extérieur de la prison. N'oublions pas que la porte du repenti est toujours oufferte devant tout le monde, alors ne fermons pas une porte que Allah a ouverte."
    Dr Al-Âssaimi précise que le "châtiment" subi de la part de la société dépend de la nature du "crime" commis. Ainsi, la société peut tolérer le vol, la diffamation et l'usage de faux, mais se montrent plus sévère avec ce qui touche à la pudeur. L'exemple qu'il cite est celui d'El-Ghamidia, à l'époque personne ne s'est permis de l'insulter au nom de son péché, et il faut dire que sa société était beaucoup plus pieuse que la notre. La solution réside dans la sensibilisation (des parents en particuliers), il est nécessaire de les convaincre qu'il n'ont pas le droit de renier leur fille, soeur, mère,...
    K. Bahadik, conseiller familial, précise qu'en Islam, à l'origine, la prison n'existait pas, même les mécréant capturés par les musulmans étaient gardés à la Mosquée et les compagnons du Prophète s'occupaient d'eux. D'autre part, on accordait un soin particulier aux personnes ayant commis un délit (comme la voleuse qu'une femme Musulmane a prise sous son aile avec l'accord du Prophète). Il ajoute qu'il faut éviter de séparer une mère (prisonnière) de son enfant sauf dans les cas extrêmes. S'appuyant sur un hadith "Celui qui sépare une mère de son fils sera séparé de ses proches le jour du jugement", car le but principal du châtiment est de rendre à une personne sa bonté et sa droiture. D'autre part, une femme ayant subi l'exclusion de la part de sa famille devrait avoir le droit d'attaquer celle-ci en justice.


    Les points noirs de l'article (il y en a toujours malheureusement), je les mets en VO:
    ويرى أنَّه "لابدَّ أن يتم توعية المجتمع, من إدارة السجون مع أولياء السجينات بتعريفهم الأحكام الشرعية، وتكثيف البرامج عبر الإعلام, وليس هذا من باب تشجيع المجرم على جريمته، لكن حتى لا تعذب مرتين ولا يستمر إيذاء مثل هذه المرأة", كذلك يجب أن "تمارس اللجان الاجتماعية دورها في حلّ مثل هذه القضايا بأن تزوج المرأة من رجل حدث منه مثل هذا الأمر فيستر كلٌّ منهما على الآخر
    El-Âssaimi croit à l'importance de l'organisation d'un mariage entre les deux individus ayant commis le péché de chair


    وأضاف: بأن "الأصل للمرأة القرار في البيت, لكن لو أعطيت المرأة مثلاً مهنة وتعلمتها في السجن كالخياطة والحياكة وتجميل النساء فتبدأ تُمارس عملاً خاصًا بالمرأة فهذا أمر جيِّد, والأفضل عدم خروجها؛ لأن خروجها يزيد من الشكوك حولها وقد يُشجع خروجها أن تنحرف النساء؛ لأن من انحرفت وجدت عملا والتي لم تنحرف ما تزال تبحث!! فهذا خطأ ".
    En principe, la femme devrait rester à la maison. Mais si elle apprend, en prison, un métier comme la couture, la broderie ou l'esthétique féminine, tant mieux. Mais il vaut mieux qu'elle ne sorte pas de chez elle, car sa sortie risque d'augmenter la suspicion à son égard. D'autre part, il est admis que les femmes qui "sortent du droit chemin" trouvent un travail et celle qui ne le font pas cherchent encore, ce qui est faux.

    Source: Islamway


    Dernière modification par Blofeld, 04 avril 2010, 20h35.

  • #2
    Le lien ne fonctionne pas.

    Le problème de la réinsertion se pose même dans des sociétés plus libérales.

    La notion de réinsertion est d'ailleurs assez récente dans l'histoire de la justice. Jusqu'à il a peu, la société se préoccupait surtout de sanctionner ceux qui avaient fauté sans trop se soucier de l'après sanction.

    Pour ce qui concerne la société saoudienne qui, il faut bien le dire, n'accorde pas une importance démesurée aux droits de la femme, c'est déjà un grand pas que de tenter de ne pas davantage enfoncer celle qui a fauté.

    Pour les points noirs que tu soulignes, c'est un point de vue. C'est position que l'on peut critiquer mesurée à l'aune d'une société plus libérale, mais mesurée à celle saoudienne, elle est logique. A la limite, pour celle qui a la chance de se réinsérer, autant qu'elle ne s'expose pas à la suspicion populaire.
    « N’attribuez jamais à la malveillance ce qui s’explique très bien par l’incompétence. » - Napoléon Bonaparte

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    • #3
      Mais ce topic vient faire quoi dans Islam et Humanite?

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      • #4
        Le topic est bien dans sa place, il montre l'écart , théorique malheureusement, entre la religion et la tradition. Le plus dangereux, c'est quand la religion se plie aux désirs de la société, justifiant ses injustices (preuve avec les compromis qu'El-Assami cherche à trouver à la fin).

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