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La chambre basse du Parlement n’abrite plus d’activités législatives depuis plusieurs mois. Le programme de l’Assemblée populaire nationale se limite aux séances plénières consacrées aux questions orales et à l’organisation de journées d’études parlementaires.
Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - L’Assemblée populaire nationale ne parvient toujours pas à sortir de sa léthargie. Depuis l’ouverture officielle de la session parlementaire de printemps, cette institution se contente juste d’organiser, tous les quinze jours, des sessions plénières consacrées aux questions orales aux membres du gouvernement. L’unique activité des députés consiste donc à rédiger des questions auxquelles les ministres ne répondront que plusieurs mois après. L’APN semble, toutefois, faire dans l’«événementiel» puisqu’elle s’est spécialisée dans l’organisation de «journées d’études parlementaires ». En fait, l’unique initiative «législative» enregistrée ces derniers mois est à mettre sur le compte d’un groupe de députés qui a élaboré une proposition visant à criminaliser le colonialisme français en Algérie. Le bureau de l’Assemblée populaire nationale avait, dans un premier temps, exigé de ses initiateurs de revoir ce texte dans «la forme». Ces derniers ont accompli cette formalité puis ont de nouveau soumis leurs propositions durant la période d’intersession. Le bureau a finalement adressé le texte au gouvernement afin qu’il émette un «avis» sur son contenu. L’exécutif, disposant d’un délai de deux mois, sa réponse devrait être connue au début du mois de mai. Pour ce qui est des projets de textes soumis par l’exécutif, l’Assemblée populaire nationale table actuellement sur la loi relative aux professions d'expert-comptable et de commissaire aux comptes ainsi que sur celle relative au schéma national d’aménagement du territoire. Les deux textes sont au niveau des commissions permanentes de l’Assemblée. Il est, toutefois, nécessaire de préciser que le gouvernement s’était engagé à déposer sept autres projets de lois devant l’APN. Mais il est peu probable qu’il le fasse et à ce rythme, cette session parlementaire de printemps s’achèvera avec, une nouvelle fois, un bilan des plus maigres. Mais il faut dire que les députés, notamment ceux des partis de l’Alliance présidentielle, sont préoccupés par des considérations plus «personnelles». La grande majorité d’entre eux souhaite décrocher un poste de responsabilité à forte valeur ajoutée à l’occasion du renouvellement des instances qui doit avoir lieu ces prochaines semaines. De son côté, le président de l’Assemblée populaire nationale semble plus préoccupé par sa nouvelle fonction : représentant personnel du président de la République. Ces derniers mois, Abdelaziz Ziari s’est déplacé dans plusieurs pays afin de représenter Abdelaziz Bouteflika. Début mars, Abdelaziz Ziari n’a pu présider la cérémonie d’ouverture de la session parlementaire de printemps puisqu’il était en Uruguay. Un fait inédit dans les annales de cette institution.
T. H.
Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - L’Assemblée populaire nationale ne parvient toujours pas à sortir de sa léthargie. Depuis l’ouverture officielle de la session parlementaire de printemps, cette institution se contente juste d’organiser, tous les quinze jours, des sessions plénières consacrées aux questions orales aux membres du gouvernement. L’unique activité des députés consiste donc à rédiger des questions auxquelles les ministres ne répondront que plusieurs mois après. L’APN semble, toutefois, faire dans l’«événementiel» puisqu’elle s’est spécialisée dans l’organisation de «journées d’études parlementaires ». En fait, l’unique initiative «législative» enregistrée ces derniers mois est à mettre sur le compte d’un groupe de députés qui a élaboré une proposition visant à criminaliser le colonialisme français en Algérie. Le bureau de l’Assemblée populaire nationale avait, dans un premier temps, exigé de ses initiateurs de revoir ce texte dans «la forme». Ces derniers ont accompli cette formalité puis ont de nouveau soumis leurs propositions durant la période d’intersession. Le bureau a finalement adressé le texte au gouvernement afin qu’il émette un «avis» sur son contenu. L’exécutif, disposant d’un délai de deux mois, sa réponse devrait être connue au début du mois de mai. Pour ce qui est des projets de textes soumis par l’exécutif, l’Assemblée populaire nationale table actuellement sur la loi relative aux professions d'expert-comptable et de commissaire aux comptes ainsi que sur celle relative au schéma national d’aménagement du territoire. Les deux textes sont au niveau des commissions permanentes de l’Assemblée. Il est, toutefois, nécessaire de préciser que le gouvernement s’était engagé à déposer sept autres projets de lois devant l’APN. Mais il est peu probable qu’il le fasse et à ce rythme, cette session parlementaire de printemps s’achèvera avec, une nouvelle fois, un bilan des plus maigres. Mais il faut dire que les députés, notamment ceux des partis de l’Alliance présidentielle, sont préoccupés par des considérations plus «personnelles». La grande majorité d’entre eux souhaite décrocher un poste de responsabilité à forte valeur ajoutée à l’occasion du renouvellement des instances qui doit avoir lieu ces prochaines semaines. De son côté, le président de l’Assemblée populaire nationale semble plus préoccupé par sa nouvelle fonction : représentant personnel du président de la République. Ces derniers mois, Abdelaziz Ziari s’est déplacé dans plusieurs pays afin de représenter Abdelaziz Bouteflika. Début mars, Abdelaziz Ziari n’a pu présider la cérémonie d’ouverture de la session parlementaire de printemps puisqu’il était en Uruguay. Un fait inédit dans les annales de cette institution.
T. H.
Le soir d'Algérie