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SAIDA Des familles à la rue

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  • SAIDA Des familles à la rue

    Expulsées par la force de la loi et de l’ordre dans la matinée, des familles menacées ont passé, jeudi, leur première nuit à la belle étoile, sous des tentes de fortune et des bâches à demi-étendues, pour un semblant de couverture contre le gel printanier. Enfants et femmes, «dont la dignité et l’intimité furent bafouées par l’indifférence d’âmes insensibles», se donnent en spectacle dans la troisième voie de la zone industrielle, longeant la RN6, à double voie, qu’ils empruntaient jadis fièrement pour porter, au summum de la notoriété, la fameuse «Saïda», une eau minérale ayant conquis les foyers nationaux et banquets mondiaux. «Aujourd’hui, hélas, une poignée de ces travailleurs paient de leur dignité les frais d’un antécédent qui dépasse leur volonté», se désolent d’autres collègues que le repreneur a gardés. Concédée à un privé, redevable de 70% du montant de la cession, soit 31 milliards et demi environ, l’usine s’étend sur des superficies attenantes où sont érigées des habitations occupées par des travailleurs. Le nouveau «futur propriétaire », puisque l’acte de concession encourt jusqu’en 2014, expliquent les pétitionnaires de la requête, s’est empressé d’entamer une procédure judiciaire pour expulser les occupants, laquelle a abouti, et la décision interjetée en appel le 23 février dernier. La doléance collective n’a pas reçu l’écho escompté et les familles se sont retrouvées sur la voie publique, «chassées comme de vulgaires indues», se plaignent- elles, «à la veille des retours en classe des scolarisés, psychiquement perturbés», est-il noté. Ces mêmes familles versaient un loyer mensuel à l’employeur, «revu à la hausse par le repreneur», expliquent les parents dépités et d’interpeller les autorités et élus afin de leur procurer «le gîte de la dignité et de la fierté».

    le courrier d'algérie


  • #2
    Les journaux algériens en parlent ( met la dâte) sous d'autres cieux c'est les journaux étrangers quiu le font, et ils sont souvent interdit d'accés.
    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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    • #3
      c'est dans l'édition du jour du courrier d'algérie section actualités donc d'aujourd'hui.

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      • #4
        Pourquoi ils ne vont pas voir l'ex-procureur d'alger qui possède beaucoup de villas qu'il a sûrement eu grâce à son travail de tous les jours au service des "citoyens"...
        Aprés tout c'est leur droit.

        La pire des catastrophes

        Par Larbi Zouak

        L’ancien chef de cabinet du ministère de l’Intérieur et des collectivités locales, M. Lahcen Seriak, a indiqué que l’ex procureur général près la cour d’Alger, possède des dizaines de villas à la cité Bouzeréah et à Bordj Bou Arreridj et même à Tunis et à Paris. Les déclarations de M. Seriak coïncident avec l’accusation de M. Sayeh d’avoir accaparé, illégalement, des immobiliers, ou plutôt de les avoir détournés.
        Ce qui est certain, c’est que si l’ex procureur général possédait réellement toutes ces villas et dans le cas où il ne les aurait pas héritées de son père ou de son grand père, il les aurait certainement détournées, en vertu du poste de responsabilité qu’il occupait, qui lui permettait d’exercer des pratiques pour lesquelles il devrait être sanctionné par la loi, qu’il était sensé défendre…le poste de procureur général…ô ! Quelle malédiction a frappé l’Algérie !!!
        De toute manière, et sans prendre en considération la véracité ou pas de ce que l’ex chef de cabinet du ministre de l’Intérieur a révélé, nous ne devons pas, en tant que journalistes, mal placés pour apporter notre jugement sur de telles catastrophes et épidémies, attendre du procureur général d’introduire une action en justice contre celui qui l’avait dénoncé, sinon, tout ce que Seriak a dit sera juste. Si c’est le cas, la justice algérienne n’a été ni intègre ni digne tels que « le détourneur de villas » a estimé dans sa réponse publié à Khabar.
        Analysons la chronologie des événements de cette catastrophe, selon les documents en notre possession, que nous espérons faux, par pitié de ce pays dont toutes les valeurs ont été détruites et saccagées par les responsables…en vertu des documents en question, l’ex chef de cabinet du ministre de l’Intérieur Lahcene Seriak aurait détourné un terrain à El Mouradia, qui a attiré, ensuite, l’attention d’un certain, militaire qui serait, selon certaines sources, un colonel et selon d’autres, un simple officier, en l’occurrence, Mahdi Mohammed El Aid, et qui a décidé de s’en accaparer. Il a, donc, chargé pour ça, un général, qui occupait le poste de commandant à la garde républicaine, en l’occurrence, le général Dib Makhlouf et le chef de cabinet de l’ex premier ministre, Ali Benflis, en plus de l’appareil judiciaire, qui a prononcé des verdicts, que l’on ne peut qualifier que de marrants et d’absurdes, à l’image des responsables qui s’impliquent dans des scandales d’une telle ampleur.
        La pire des catastrophes, c’est que de tels responsables ont pu s’offrir des dizaines de lots de terrain et grandes villas dans toutes les wilayas du pays, mais ont préféré agir comme des gamins, qui tiennent à certains jouets sans d’autres. Ils ont, pour cela, porté une grande atteinte à ce pays et l’ont humilié. Peut-on, après tout ça, demander une explication à la dégradation permanente de notre pays, qui s’asphyxie d’un jour à l’autre !
        Source : el khabar.
        Dernière modification par zizounho, 05 avril 2010, 20h47.

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