L’Algérie figure en troisième position sur une liste de pays d’où est transféré l’argent d’une manière illicite.
Dans un classement des cinq pays africains qui ont effectué le plus de transferts financiers illicites entre 1970 et 2008, l’Organisation internationale Global Financial Integrity (GIF) indique que 854 milliards de dollars ont été transférés frauduleusement à partir d’Afrique.
Une étude, rendue publique, place le Nigeria, l’Égypte, l’Algérie, le Maroc et l’Afrique du Sud en tête du classement des pays africains qui ont effectué le plus de transferts financiers illicites durant 40 ans.
Avec 25,7 milliards de dollars transférés entre 1970 et 2008, l’Algérie se positionne après le Nigeria et l’Egypte, et devance le Maroc et l’Afrique du Sud.
Le rapport s’est appuyé sur le modèle de la Banque mondiale et de la direction du Fonds monétaire de statistiques commerciales pour calculer ces fuites. La moitié de ces transferts a été effectuée depuis 2000.
Le rapport a été présenté lors de la 3ème conférence des ministres africains des Finances qui a eu lieu les 29 et 30 mars au Malawi. La première fois qu’une dénonciation publique a été faite, c’était à la fin des années 1990 quand Abdelhamid Brahimi, l’ancien chef du gouvernement, avait parlé du détournement de 25 milliards de dollars vers l’étranger.
Même si cette somme n’est toujours pas confirmée, puisqu’aucune enquête n’a été diligentée, les transferts illicites effectués ces dernières années sont mis à jour.
Il y a quelques mois, c’est un réseau spécialisé dans le transfert illicite de la devise vers l’Europe qui a été démantelé. La presse a même fait état de transferts illicites par les importateurs, via la filiale de Dubaï.
Ce transfert s’est accentué avec les multinationales et les entreprises étrangères qui ont trouvé dans la législation algérienne des facilitations. Il a donc fallu attendre la loi de Finances complémentaire, la LFC 2009, pour mettre fin à une pratique qui a lourdement grevé les réserves en devises algériennes.
Ouest-Tribune.
Dans un classement des cinq pays africains qui ont effectué le plus de transferts financiers illicites entre 1970 et 2008, l’Organisation internationale Global Financial Integrity (GIF) indique que 854 milliards de dollars ont été transférés frauduleusement à partir d’Afrique.
Une étude, rendue publique, place le Nigeria, l’Égypte, l’Algérie, le Maroc et l’Afrique du Sud en tête du classement des pays africains qui ont effectué le plus de transferts financiers illicites durant 40 ans.
Avec 25,7 milliards de dollars transférés entre 1970 et 2008, l’Algérie se positionne après le Nigeria et l’Egypte, et devance le Maroc et l’Afrique du Sud.
Le rapport s’est appuyé sur le modèle de la Banque mondiale et de la direction du Fonds monétaire de statistiques commerciales pour calculer ces fuites. La moitié de ces transferts a été effectuée depuis 2000.
Le rapport a été présenté lors de la 3ème conférence des ministres africains des Finances qui a eu lieu les 29 et 30 mars au Malawi. La première fois qu’une dénonciation publique a été faite, c’était à la fin des années 1990 quand Abdelhamid Brahimi, l’ancien chef du gouvernement, avait parlé du détournement de 25 milliards de dollars vers l’étranger.
Même si cette somme n’est toujours pas confirmée, puisqu’aucune enquête n’a été diligentée, les transferts illicites effectués ces dernières années sont mis à jour.
Il y a quelques mois, c’est un réseau spécialisé dans le transfert illicite de la devise vers l’Europe qui a été démantelé. La presse a même fait état de transferts illicites par les importateurs, via la filiale de Dubaï.
Ce transfert s’est accentué avec les multinationales et les entreprises étrangères qui ont trouvé dans la législation algérienne des facilitations. Il a donc fallu attendre la loi de Finances complémentaire, la LFC 2009, pour mettre fin à une pratique qui a lourdement grevé les réserves en devises algériennes.
Ouest-Tribune.
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