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Maroc A fin février, les exportations augmentent de 12,5% contre 0,9% d' importations

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  • Maroc A fin février, les exportations augmentent de 12,5% contre 0,9% d' importations

    Le déficit de la balance commerciale ressort à fin février à près de 22 milliards de DH contre 23,7 milliards un an auparavant. Les importations de pétrole brut augmentent sous l’effet prix.
    Les commandes de biens d’équipement se rétractent de 12,6%.

    Les recettes voyages et MRE se ressaisissent, les investissements et prêts privés étrangers baissent de moitié.

    Prévision optimiste pour les prochains mois. «Le commerce mondial devrait croître de 9,5% en 2010, après une chute historique de 12% en 2009, comme l’a estimé dernièrement Pascal Lamy, directeur général de l’OMC. Il n’y a donc pas de raisons pour que notre pays n’en profite pas», nous déclare-t-on au ministère du Commerce extérieur.

    En tout cas, les derniers chiffres des échanges extérieurs du Maroc publiés par l’Office des changes font état d’une amélioration qui commence à se manifester au niveau de quelques principaux produits à l’exportation, après une série de variations négatives (tous secteurs confondus) tout au long de l’année 2009.

    Ainsi, à fin février 2010, le déficit de la balance commerciale ressort à près de 22 milliards de dirhams, contre 23,7 milliards un an auparavant. Les exportations ont progressé de 12,5% à 18,7 milliards de dirhams, au moment où les importations se sont inscrites en légère hausse de 0,9% à plus de 40 milliards de dirhams.
    A fin février, les exportations augmentent de 12,5% contre seulement 0,9% pour les importations.
    Les ventes de phosphates se sont améliorées de 10,6% à 952 millions de dirhams sur un an. Suivant la même tendance, les exportations des composants électroniques (transistors) se sont accrues de 31,5% à 643,3 millions de dirhams. Par contre, le textile habillement continue de subir l’atonie du marché européen, principal client du Maroc.

    Ainsi, les expéditions de vêtements confectionnés se sont établies à plus de 2,3 milliards de dirhams, en chute de 30,6% ? Quant aux articles de bonneterie, ils ont dégringolé de 23,6% à et plus de 919 millions de dirhams. Les expéditions de fils et câbles pour l’électricité s’inscrivent dans la même tendance baissière. Elles se sont réduites de moitié (56,3%) à 430 millions de dirhams comparativement à l’année précédente. Fait marquant, l’expansion spectaculaire des ventes de produits bruts d’origine animale et végétale de 96,9% à 658,6 millions de dirhams.

    S’agissant des importations, «quasiment stables», le constat que l’on peut dégager c’est la hausse de la facture pétrolière et la baisse, en revanche, de celle céréalière. En effet, les produits énergétiques ont vu leurs achats croître de 17,8% à 9,1 milliards de dirhams.

    «Cet accroissement est imputable aux importations de gas oil et du fuel oil (+44,3% ou +688,6 MDH), de gaz de pétrole et autres hydrocarbures (+35,5% ou +592,5 MDH), d’énergie électrique (+402,3 MDH) et d’essence de pétrole (+244,4 MDH)», note l’Office des changes. Les seules importations de pétrole brut ont enregistré une légère hausse de 1,4% à 2,8 milliards de dirhams pour un volume en retrait de 37,4% à 639.500 tonnes contre plus de 1 million un an plutôt.

    Cela est dû essentiellement à l’augmentation du prix moyen de la tonne importée qui atteint 61,9% à 4.451 DH. Quant à la facture céréalière, l’allégement qu’elle connaît est à attribuer au niveau record enregistré par la récolte de 2009 estimée à 102 millions de quintaux.

    C’est ainsi que les approvisionnements en blé se sont repliés de 28,2% à 762 millions de dirhams. Au chapitre des commandes de biens d’équipement, celles-ci se sont rétractées de 12,6% à plus de 9,5 milliards de dirhams.
    Par ailleurs, les principaux postes de la balance courante se sont ressaisis, à l’exception des investissements et prêts privés étrangers dont les recettes ont accusé une perte sèche de 55,5% à 3 milliards de dirhams. A l’inverse, les recettes MRE et touristiques ont enregistré une appréciation de 7,4% à 7,5 milliards de dirhams et de 10,5% à 6,5 milliards respectivement.

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