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Les ambitions de la laiterie Soummam en Algérie

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  • Les ambitions de la laiterie Soummam en Algérie

    Le patron de la laiterie Soummam, El-Hadj Lounis Hamitouche, a animé, dernièrement, au siège de son entreprise à Akbou, une conférence de presse à l’occasion de la réception de quelque 500 vaches laitières, importées des Pays-Bas.

    Pourquoi les Pays-Bas ? “On a désespérément cherché des génisses en France. Et ces hollandaises, on les a eues difficilement”, a-t-il expliqué, pour dire tout l’enjeu de cette démarche, qu’il compte renouveler s’il pouvait disposer de terrains de plusieurs hectares.

    L’opération, qui sera suivie par l’accueil d’un deuxième lot de 500 génisses, s’inscrit dans le cadre d’un programme national pour le développement de la production laitière. Lequel programme vise à réduire, à long terme, la facture d’importation de la poudre de lait.

    D’où le concours des pouvoirs publics, a reconnu El-Hadj Lounis, qui a déclaré que, “pour une fois, il y a eu du répondant. Le directeur des douanes à Béjaïa est même resté avec nous jusqu’à 23h”.
    À travers cet important investissement, le patron de la laiterie Soummam espère conforter sa position de “leader à l’échelle nationale avec 45% de parts de marché” et s’émanciper de la dépendance vis-à-vis de l’étranger en matière de poudre de lait, d’autant que les prix sont fluctuants sur le marché international. Pour la présente opération, Soummam finance des modules de 15 à 40 vaches, voire même 60, pour peu que l’éleveur y remplisse les conditions, conformément au cahier des charges établi par l’entreprise, en collaboration avec la direction des services agricoles et les spécialistes, dont M. Alaouchiche Laala, le patron de la ferme de référence et école sise à Béni Maouche.

    L’éleveur contractant, qui doit signer un engagement et une reconnaissance de dettes auprès d’un notaire, doit disposer de deux hectares par vache au minimum, de bâtiments dans les normes, et respecter scrupuleusement une sorte de “charte d’éthique”.

    Car “personne n’est à l’abri d’un éleveur indélicat”, a indiqué, avec regret, le patron de Soummam.Un délai de cinq années a été accordé aux éleveurs contractants pour s’acquitter de leurs dettes.

    Ils vendent leur production journalière à Soummam mais ils ne perçoivent que 75% du prix arrêté, les 25% restants sont consacrés au remboursement de leur dû. Il est attendu des traites de ces génisses, dont c’est la première portée, entre 24 000 et 25 000 litres/jour ; la production ira crescendo.

    À titre d’exemple, les 30 000 litres collectés depuis deux mois auprès des éleveurs fournisseurs représentent 5 à 6% des besoins de la laiterie.
    Pour satisfaire la demande de Soummam, les camions collecteurs doivent fournir entre 550 et 600 000 litres par jour. D’où l’idée de créer, à moyen terme, une “pépinière de génisses”.

    Les nouvelles vaches auraient ainsi le temps de s’acclimater et donneraient plus de lait. C’est, du moins, l’ambition des dirigeants de Soummam.

    Par liberté

  • #2
    Pourquoi les Pays-Bas ? On a désespérément cherché des génisses en France. Et ces hollandaises, on les a eues difficilement”, a-t-il expliqué, pour dire tout l’enjeu de cette démarche, qu’il compte renouveler s’il pouvait disposer de terrains de plusieurs hectares.
    la vrai émancipation

    bonne continuation, je sens que la roue commence à tourner

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