Gagner le jackpot a ruiné sa vieVictime de sa naïveté, un Britannique est mort sans le sou, cinq ans après avoir empoché des millions.Pour Keith Gough, gagner 9 millions de livres sterling (14,5 millions de francs) à la loterie a été la «pire chose» qui lui soit arrivée. Ce Britannique de 58 ans vient de succomber à une attaque cardiaque à Telford, près de Birmingham, et a fini sa vie alcoolique et ruiné, rapporte le Daily Mail. C’est sa femme, Louise, qui a décroché le gros lot en 2005. Affirmant sur le moment que, désormais, «ils n’auraient plus jamais à s’inquiéter», les époux ont acheté une maison, craqué pour une voiture et se sont offert quelques folies, comme une loge privée dans le stade de foot d’Aston Villa.
Keith et Louise Gough, le jour où ils ont gagné à la loterie. Mais, très vite, Keith Gough a commencé à s’ennuyer ferme. «Il n’y avait plus de routine* dans ma vie et je me suis mis à dépenser, dépenser, dépenser...» L’ancien boulanger a sombré dans l’alcoolisme, faisant exploser son couple, deux ans seulement après avoir touché le pactole. Au divorce, sa femme lui aurait versé 1,5 million de livres (2,43 millions de francs), une somme vite engloutie, à force d’imprudence, de générosité ou de naïveté. Keith Gough s’est notamment fait arnaquer de la moitié de son pécule par un escroc rencontré dans une clinique de désintoxication.
Peu avant de mourir, le Britannique ne cessait de répéter que l’argent «avait ruiné leurs vies» et qu’il regrettait le jour où sa femme était rentrée avec son billet gagnant. «Quand je vois quelqu’un entrer dans un kiosque, je lui dis de ne pas acheter de ticket de loterie», racontait-il avant sa mort.
20 minutes CH
Keith et Louise Gough, le jour où ils ont gagné à la loterie. Mais, très vite, Keith Gough a commencé à s’ennuyer ferme. «Il n’y avait plus de routine* dans ma vie et je me suis mis à dépenser, dépenser, dépenser...» L’ancien boulanger a sombré dans l’alcoolisme, faisant exploser son couple, deux ans seulement après avoir touché le pactole. Au divorce, sa femme lui aurait versé 1,5 million de livres (2,43 millions de francs), une somme vite engloutie, à force d’imprudence, de générosité ou de naïveté. Keith Gough s’est notamment fait arnaquer de la moitié de son pécule par un escroc rencontré dans une clinique de désintoxication.
Peu avant de mourir, le Britannique ne cessait de répéter que l’argent «avait ruiné leurs vies» et qu’il regrettait le jour où sa femme était rentrée avec son billet gagnant. «Quand je vois quelqu’un entrer dans un kiosque, je lui dis de ne pas acheter de ticket de loterie», racontait-il avant sa mort.
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