Quelques chiffres sur le continent noir
Ouganda, 70% des enfants interrogés après avoir pris part à des activités sexuelles à des fins commerciales disent avoir été convaincus par un(e) de leurs ami(e)s alors que leurs parents l’ignoraient. Moins d’un tiers de ces enfants ont bénéficié d’une forme d’appui pendant qu’ils enduraient la situation d’exploitation sexuelle.
Kenya, plus de 80% des enfants travailleurs du sexe interrogés déclarent que l’activité
commerciale à laquelle ils se livrent a été initiée par un de leurs proches (ami(e)s ou membres de la famille) alors que 65% d’entre eux se disent disposés à retourner à l’école s’ils en ont la possibilité.
Ethiopie, 19 des 28 victimes d’exploitation sexuelle commerciale interrogées ont déclaré qu’ellesavaient été violées ou forcées.
Zambie, une étude réalisée par le Bureau international du Travail (BIT) a estimé à 71% laproportion des enfants victimes d’exploitation sexuelle à des fins commerciales qui a perdu un ouplusieurs parents en raison du VIH/sida. Les données recueillies dans le cadre de la recherche d’ECPAT suggèrent qu’il est probable que le fait de devenir orphelin suite au sida mène les enfants à l’exploitation sexuelle dans les deux ou trois années qui suivent la mort des parents.
Gambie, 39 pour cent des victimes de l’exploitation sexuelle à des fins commerciales interrogées affirment avoir été impliquées dans cette activité suite à la mort de leurs parents.
Zambie, 23% d’entre elles ont signalé avoir des parents malades qu’elles se devaient de soutenir.
• Violence sexuelle à l’école
Ghana, 6% des écolières interrogées disent avoir fait l’objet d’ « avances » par un de leurs professeurs en échange de meilleures notes alors que près d’un garçon sur quatre avoue avoir violé une fille ou pris part à un viol collectif.
Bénin, un tiers des écoliers interrogés dans 10 villages déclarent que la violence sexuelle touche leur école alors que seulement 15% des professeurs interrogés le reconnaissent.
Sénégal, 3% des enfants interrogés admettent de façon anonyme avoir été victimes de violences sexuelles alors que plus de 8% des filles et 3% des garçons affirment en avoir été témoins.
Niger, 48% des écoliers interrogés ont observé des professeurs exprimer un sentiment
amoureux à l’égard d’une de leurs camarades alors que 88% des professeurs déclarent que des incidents sexuels se sont déroulés à l’école entre des écoliers et des professeurs.
Le phénomène d’abus, d’exploitation et de violences sexuels des enfants en milieu scolaire est jugé comme un problème « modéré » dans près de la moitié des pays des 22 pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre et « important » dans 10 d’entre eux. Il n’y a que deux pays (Mauritanie et Sierra Leone) dans lesquels le problème n’est pas vu comme une question prioritaire
• Violence sexuelle dans les situations de conflit et post-conflit
Sierra Leone, 83% des cas de viols signalés à la police concernent des filles mineures de moins de 18 ans. En Côte d’Ivoire, les violences sexuelles commises par les forces rebelles et pro-gouvernementales ont touché des enfants dont des jeunes filles d’à peine 6 ans
République Démocratique du Congo, un victime de viol sur deux est une fille mineure et une sur quatre a moins de 13 ans. Dans plus de la moitié des cas, l’agresseur est une personne connue de la victime. Dans 1 cas sur 5, il a même un lien de parenté avec la victime
Côte d’Ivoire, le nombre de filles victimes de réseaux de traite et de prostitution a doublé depuis la fin de la crise. Plus de 58% des filles interrogées ont moins de 16 ans et 52% d’entre elles vivent avec une maladie sexuellement transmissible.
Guinée, les jeunes travailleuses domestiques sont très souvent abusées verbalement,
physiquement et sexuellement par leurs employeurs. Elles ne sont parfois âgées que de 8 ans.
• Mariages précoces et forcés
Au Niger, au Tchad, en Guinée et au Mali, plus de 60% des femmes sont mariées avant
d’atteindre leur majorité.
En République Centrafricaine et au Burkina Faso, plus d’une femme sur deux a été mariée avant d’avoir 18 ans.
• Exploitation sexuelle à des fins commerciales
Ouganda, 70% des enfants interrogés après avoir pris part à des activités sexuelles à des fins commerciales disent avoir été convaincus par un(e) de leurs ami(e)s alors que leurs parents l’ignoraient. Moins d’un tiers de ces enfants ont bénéficié d’une forme d’appui pendant qu’ils enduraient la situation d’exploitation sexuelle.
Kenya, plus de 80% des enfants travailleurs du sexe interrogés déclarent que l’activité
commerciale à laquelle ils se livrent a été initiée par un de leurs proches (ami(e)s ou membres de la famille) alors que 65% d’entre eux se disent disposés à retourner à l’école s’ils en ont la possibilité.
Ethiopie, 19 des 28 victimes d’exploitation sexuelle commerciale interrogées ont déclaré qu’ellesavaient été violées ou forcées.
Zambie, une étude réalisée par le Bureau international du Travail (BIT) a estimé à 71% laproportion des enfants victimes d’exploitation sexuelle à des fins commerciales qui a perdu un ouplusieurs parents en raison du VIH/sida. Les données recueillies dans le cadre de la recherche d’ECPAT suggèrent qu’il est probable que le fait de devenir orphelin suite au sida mène les enfants à l’exploitation sexuelle dans les deux ou trois années qui suivent la mort des parents.
Gambie, 39 pour cent des victimes de l’exploitation sexuelle à des fins commerciales interrogées affirment avoir été impliquées dans cette activité suite à la mort de leurs parents.
Zambie, 23% d’entre elles ont signalé avoir des parents malades qu’elles se devaient de soutenir.
• Violence sexuelle à l’école
Ghana, 6% des écolières interrogées disent avoir fait l’objet d’ « avances » par un de leurs professeurs en échange de meilleures notes alors que près d’un garçon sur quatre avoue avoir violé une fille ou pris part à un viol collectif.
Bénin, un tiers des écoliers interrogés dans 10 villages déclarent que la violence sexuelle touche leur école alors que seulement 15% des professeurs interrogés le reconnaissent.
Sénégal, 3% des enfants interrogés admettent de façon anonyme avoir été victimes de violences sexuelles alors que plus de 8% des filles et 3% des garçons affirment en avoir été témoins.
Niger, 48% des écoliers interrogés ont observé des professeurs exprimer un sentiment
amoureux à l’égard d’une de leurs camarades alors que 88% des professeurs déclarent que des incidents sexuels se sont déroulés à l’école entre des écoliers et des professeurs.
Le phénomène d’abus, d’exploitation et de violences sexuels des enfants en milieu scolaire est jugé comme un problème « modéré » dans près de la moitié des pays des 22 pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre et « important » dans 10 d’entre eux. Il n’y a que deux pays (Mauritanie et Sierra Leone) dans lesquels le problème n’est pas vu comme une question prioritaire
• Violence sexuelle dans les situations de conflit et post-conflit
Sierra Leone, 83% des cas de viols signalés à la police concernent des filles mineures de moins de 18 ans. En Côte d’Ivoire, les violences sexuelles commises par les forces rebelles et pro-gouvernementales ont touché des enfants dont des jeunes filles d’à peine 6 ans
République Démocratique du Congo, un victime de viol sur deux est une fille mineure et une sur quatre a moins de 13 ans. Dans plus de la moitié des cas, l’agresseur est une personne connue de la victime. Dans 1 cas sur 5, il a même un lien de parenté avec la victime
Côte d’Ivoire, le nombre de filles victimes de réseaux de traite et de prostitution a doublé depuis la fin de la crise. Plus de 58% des filles interrogées ont moins de 16 ans et 52% d’entre elles vivent avec une maladie sexuellement transmissible.
Guinée, les jeunes travailleuses domestiques sont très souvent abusées verbalement,
physiquement et sexuellement par leurs employeurs. Elles ne sont parfois âgées que de 8 ans.
• Mariages précoces et forcés
Au Niger, au Tchad, en Guinée et au Mali, plus de 60% des femmes sont mariées avant
d’atteindre leur majorité.
En République Centrafricaine et au Burkina Faso, plus d’une femme sur deux a été mariée avant d’avoir 18 ans.
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