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Renault et Daimler officiellement alliés

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  • Renault et Daimler officiellement alliés

    L Usine Nouvelle Le 07 avril 2010 © REUTERS

    Comme prévu, Renault et Daimler ont annoncé leur alliance avant l’ouverture de la bourse et la conférence de presse prévue à 9H45 ce mercredi.

    Comme annoncé hier le rapprochement entre les deux constructeurs, approuvé hier par le conseil d’administration de Renault, se fera par un échange de participation croisées : Daimler détiendra 3,1% de Renault et Nissan et les deux constructeurs auront chacun 1,55% de Daimler.

    Selon les termes de Carlos Ghosn, les deux groupes vont mettre en place une « une coopération stratégique étendue » qui passera par le co-développement et le partage de moteurs diesel et essence de l'alliance Renault-Nissan pour motoriser les modèles Smart de Daimler et Twingo de Renault. Mais aussi le des moteurs diesel et essence de Daimler avec Infiniti, la division haut de gamme de Nissan Motor et d’un moteur diesel et d’une transmission de l’Alliance Renault-Nissan pour l'utilitaire Mercedes-BenzVito.

    Les deux groupes font aussi état de synergies dans le domaine des achats, ainsi que sur l'échange des meilleures pratiques. Les premiers modèles communs seront lancés à partir de 2013. Le modèle de Smart 2 places sera fabriqué à Hambach et la future Smart quadriplace à Novo Mesto en Slovènie. Dès leur lancement, ces modèles seront disponibles en version électrique.

    Ce rapprochement a été validé par l’Etat français, actionnaire à 15,01% du groupe Renault et dans un communiqué commun, Christine Lagarde et Christian Estrosi ont annoncé l'intention de l'Etat d'acquérir 0,55% du capital de Renault.
    Ce que vous faites de bien et de mal, vous le faites à vous
    Mahomet

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    Source : latribune.fr

    Christine Lagarde, ministre de l'Economie, de l'Industrie et de l'Emploi et Christian Estrosi, ministre chargé de l'Industrie, estiment que "ce partenariat se traduira par des retombées positives pour le groupe Renault et pour la France". Ils assurent que "des perspectives d'emploi nouvelles s'ouvriront en France sur les sites de production de Renault (Maubeuge dans le nord de la France et Cléon dans le nord-ouest, ndlr) comme de Daimler (Hambach dans l'est, ndlr) présents sur le territoire".

    2 milliards d'euros de synergies

    De son côté, Nissan va émettre 89 millions d'actions d'autocontrôle pour 73,7 milliards de yens. Le groupe japonais va maintenir sa participation de 15% dans Renault en souscrivant à 0,5% du capital de son allié français.

    Renault-Nissan et Daimler développeront en commun des modèles qui seront lancés à partir de 2013, une plate-forme pour les futures Smart et Twingo, des moteurs diesel et à essence pour la Smart et d'autres modèles. Ils coopèreront dans les voitures électriques, les voitures et électriques légers et pourraient développer ensemble des batteries électriques. Dans le haut de gamme, Daimler fournira des moteurs essence et diesel pour la marque haut de gamme de Nissan, Infinity. L'usine Renault en Slovénie produira par ailleurs la Smart en version 4 places de Daimler.

    Lors de la conférence de presse, les dirigeants des deux constructeurs automobiles ont précisé qu'ils comptaient dégager chacun 2 milliards d'euros de synergies sur cinq ans grâce à leur alliance. A l'heure actuelle, il n'existe par ailleurs aucun projet visant à augmenter les participations croisées de 3,1% entre Renault -Nissan et Daimler.

    Ce projet d'alliance stratégique a été approuvé mardi matin lors d'un conseil d'administration extraordinaire qui s'est réuni au siège de Renault à Boulogne-Billancourt. "Nous avons validé le rapprochement entre Renault-Nissan et Daimler pour nous permettre d'avoir une alliance plus importante", a déclaré de son côté le ministre de l'Industrie Christian Estrosi lors des questions d'actualité à l'Assemblée nationale. "Nous savons que la compétition demain dans l'automobile au plan mondial fera que seules les grandes alliances pourront permettre à l'industrie automobile du futur de relever les grands défis."

    Les deux représentants de l'État ont voté en faveur du projet, mais Christian Estrosi a assuré que le principal actionnaire de Renault avec 15,01% du capital resterait vigilant sur les conséquences du rapprochement. "D'ores et déjà, je peux vous garantir qu'aux termes de ce partenariat l'État français restera le premier actionnaire de Renault (...) ainsi nous accompagnerons cette nouvelle stratégie industrielle", a poursuivi le ministre devant les députés. Il a ajouté, cette fois lors d'un point presse à Bercy, qu'il veillerait à ce que les retombées sur l'emploi en France soient positives.
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    Mahomet

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