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La Femme .....

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  • La Femme .....

    Pour Hellas et Apophys!

    __La femme est l avenir de l homme __ Louis Aragon, musique Jean Ferrat___

    Le poète a toujours raison
    Qui voit plus haut que l'horizon
    Et le futur est son royaume
    Face à notre génération
    Je déclare avec Aragon
    La femme est l'avenir de l'homme

    Entre l'ancien et le nouveau
    Votre lutte à tous les niveaux
    De la nôtre est indivisible
    Dans les hommes qui font les lois
    Si les uns chantent par ma voix
    D'autres décrètent par la bible

    Le poète a toujours raison
    Qui détruit l'ancienne oraison
    L'image d'Eve et de la pomme
    Face aux vieilles malédictions
    Je déclare avec Aragon
    La femme est l'avenir de l'homme

    Pour accoucher sans la souffrance
    Pour le contrôle des naissances
    Il a fallu des millénaires
    Si nous sortons du moyen âge
    Vos siècles d'infini servage
    Pèsent encor lourd sur la terre

    Le poète a toujours raison
    Qui annonce la floraison
    D'autres amours en son royaume
    Remet à l'endroit la chanson
    Et déclare avec Aragon
    La femme est l'avenir de l'homme

    Il faudra réapprendre à vivre
    Ensemble écrire un nouveau livre
    Redécouvrir tous les possibles
    Chaque chose enfin partagée
    Tout dans le couple va changer
    D'une manière irréversible

    Le poète a toujours raison
    Qui voit plus haut que l'horizon
    Et le futur est son royaume
    Face aux autres générations
    Je déclare avec Aragon
    La femme est l'avenir de l'homme

    --------------------------------------------------------------------------------

  • #2
    Jean FERRAT la chantait à merveille, je ne me lasse pas de l'écouter
    Merci ELISA

    Commentaire


    • #3
      merci Elisa je ne me souvenait pas que les textes étaient si beaux....

      Commentaire


      • #4
        MERCI ELISA

        Tu n'arrête pas de nous interpeller sur l'importance de la femme dans la vie.
        et merci aussi pour le lyrix.

        c'est avec des etres comme vous que la vie continue

        Commentaire


        • #5
          Mancelle , Hellas et Boubena ce fut avec plaisir comme d habitude , et aussi avec plaisir que je lis vos mots

          Commentaire


          • #6
            Que l'amour dure etrnellement!

            pour y continuer le bout de fil, j'aimerai partager avec vous ce poeme du grand poete NIZAR QIBBANI:

            Merci à vous,
            Merci à vous,
            Assassinée, ma bien aimée !
            Vous pourrez dès lors
            Sur la tombe de la martyre
            Porter votre funèbre toast.
            Assassinée ma poésie !
            Est-il un peuple au monde,
            -Excepté nous-
            Qui assassine le poème ?

            O ma verdoyante Ninive !
            O ma blonde bohémienne !
            O vagues du Tigre printanier !
            O toi qui portes aux chevilles
            Les plus beaux des anneaux !



            Ils t'ont tuée, Balkis !
            Quel peuple arabe
            Celui-là qui assassine
            Le chant des rossignols !

            Balkis, la plus belle des reines
            Dans l'histoire de Babel !
            Balkis, le plus haut des palmiers
            Sur le sol d'Irak !

            Quand elle marchait
            Elle était entourée de paons,
            Suivie de faons.

            Balkis, ô ma douleur !
            O douleur du poème à peine frôlé du doigt !
            Est-il possible qu'après ta chevelure
            Les épis s'élèveront encore vers le ciel ?

            Où est donc passé Al Samaw'al ?
            Où est donc parti Al Muhalhil ?
            Les anciens preux, où sont-ils ?

            Il n'y a plus que des tribus tuant des tribus,
            Des renards tuant des renards,
            Et des araignées tuant d'autres araignées.
            Je te jure par tes yeux
            Où viennent se réfugier des millions d'étoiles
            Que, sur les Arabes, ma lune,
            Je raconterai d'incroyables choses
            L'héroïsme n'est-il qu'un leurre arabe ?
            Ou bien, comme nous, l'Histoire est-elle mensongère ?
            Balkis, ne t'éloigne pas de moi
            Car, après toi, le soleil
            Ne brille plus sur les rivages.

            Au cours de l'instruction je dirai :
            Le voleur s'est déguisé en combattant,
            Au cours de l'instruction je dirai :
            Le guide bien doué n'est qu'un vilain courtier.

            Je dirai que cette histoire de rayonnement (arabe)
            N'est une plaisanterie, la plus mesquine,
            Voilà donc toute l'Histoire, ô Balkis !

            Comment saura-t-on distinguer
            Entre les parterres fleuris
            Et les monceaux d'immondices ?

            Blakis, toi la martyre, toi le poème,
            Toi la toute-pure, toit la toute-sainte.
            Le peuple de Saba, Balkis, cherche sa reine des yeux,
            Rends donc au peuple son salut !

            Toi la plus noble des reines,
            Femme qui symbolise toutes les gloires des époques sumériennes !
            Balkis, toi mon oiseau le plus doux,
            Toi mon icône la plus précieuse,
            Toi larme répandue sur la joue de la Madeleine !

            Ai-je été injuste à ton égard
            En t'éloignant des rives d'Al A'damya ?
            Beyrouth tue chaque jour l'un de nous,
            Beyrouth chaque jour court après sa victime.



            La mort rôde autour de la tasse de notre café,
            La mort rôde dans la clé de notre appartement,
            Elle rôde autour des fleurs de notre balcon,
            Sur le papier de notre journal,
            Et sur les lettres de l'alphabet.

            Balkis ! sommes-nous une fois encore
            Retournés à l'époque de la jahilia ?
            Voilà que nous entrons dans l'ère de la sauvagerie,
            De la décadence, de la laideur,
            Voilà que nous entrons une nouvelle fois
            Dans l'ère de la barbarie,
            Ere où l'écriture est un passage
            Entre deux éclats d'obus,
            Ere où l'assassinat d'un frelon dans un champ
            Est devenu la grande affaire.

            Connaissez-vous ma bien aimée Balkis ?
            Elle est le plus beau texte des œuvres de l'Amour,
            Elle fut un doux mélange
            De velours et de beau marbre.

            Dans ses yeux on voyait la violette
            S'assoupir sans dormir.
            Balkis, parfum dans mon souvenir !
            O tombe voyageant dans les nues !

            Ils t'ont tuée à Beyrouth
            Comme n'importe quelle autre biche,
            Après avoir tué le verbe.

            Balkis, ce n'est pas une élégie que je compose,
            Mais je fais mes adieux aux Arabes,

            Balkis, tu nous manques… tu nous manques…
            Tu nous manques…

            La maisonnée recherche sa princesse
            Au doux parfum qu'elle traîne derrière elle.
            Nous écoutons les nouvelles,
            Nouvelles vagues, sans commentaires.

            Balkis, nous sommes écorchés jusqu'à l'os.
            Les enfants ne savent pas ce qui se passe,
            Et moi, je ne sais pas quoi dire…

            Frapperas-tu à la porte dans un instant ?
            Te libéreras-tu de ton manteau d'hiver ?
            Viendras-tu si souriante et si fraîche
            Et aussi étincelante
            Que les fleurs des champs ?

            Commentaire


            • #7
              excusé moi, je les fais en deux fois puisque ça ne passer pas!

              Balkis, tes épis verts
              Continuent à pleurer sur les murs,
              Et ton visage continue à se promener
              Entre les miroirs et les tentures.

              Même la cigarette que tu viens d'allumer
              Ne fut pas éteinte,
              Et sa fumée persistante continue à refuser
              De s'en aller.
              Balkis, nous sommes poignardés
              Poignardés jusqu'à los
              Et nos yeux sont hantés par l'épouvante.

              Balkis, comment vas-tu pu prendre mes jours et mes rêves ?
              Et as-tu supprimé les saisons et les jardins ?

              Mon épouse, ma bien aimée,
              Mon poème et la lumière de mes yeux,
              Tu étais mon bel oiseau,
              Comment donc as-tu pu t'enfuir ?
              Balkis, c'est l'heure du thé irakien parfumé
              Comme un bon vieux vin,
              Qui donc distribuera les tasses, ô girafe ?
              Qui a transporté à notre maison
              L'Euphrate, les roses du Tigre et de ruçafa?

              Balkis, la tristesse me transperce.
              Beyrouth qui t'a tuée ignore son forfait,
              Beyrouth qui t'a aimée
              Ignore qu'elle a tué sa bien aimée
              Et qu'elle a éteint la lune.
              Balkis ! Balkis ! Balkis !
              Tous les nuages te pleurent,
              Quidonc pleurera sur moi ?

              Balkis, comment vas-tu pu disparaître en silence
              Sans avoir posé tes mains sur mes mains ?

              Balkis, comment as-tu pu nous abandonner
              Ballottés comme feuilles mortes par le vent ballottées,
              Comment nous as-tu abandonnés nous trois
              Perdus comme une plume dans la pluie ?

              As-tu pensé à moi
              Moi qui ai tant besoin de ton amour,
              Comme Zeinab, comme Omar ?
              Balkis, ô trésor de légende !
              O lance irakienne !
              O forêt de bambous !
              Toi dont la taille a défié les étoiles,
              D'où as-tu apporté toute cette fraîcheur juvénile ?

              Balkis, toi l'amie, toi la compagne,
              Toi la délicate comme une fleur de camomille.

              Beyrouth nous étouffe, la mer nous étouffe,
              Le lieu nous étouffe.
              Balkis, ce n'est pas toi qu'on fait deux fois,
              Il n'y aura pas de deuxième Balkis.
              Balkis ! les détails de nos liens m'écorchent vif,
              Les minutes et les secondes me flagellent de leurs coups,
              Chaque petite épingle a son histoire,
              Chacun de tes colliers en a plus d'une,
              Même tes accroche-cœur d'or
              Comme à l'accoutumée m'envahissent de tendresse.

              La belle voix irakienne s'installe sur les tentures,
              Sur les fauteuils et les riches vaisselles.
              Tu jaillis des miroirs
              Tu jaillis de tes bagues,
              Tu jallis du poème,
              Des cierges, des tasses
              Et du vin de rubis.

              Balkis, si tu pouvais seulement
              Imaginer la douleur de nos lieux !
              A chaque coin, tu volettes comme un oiseau,
              Et parfumes le lieu comme une forêt de sureau.

              Là, tu fumais ta cigarette,
              Ici, tu lisais,
              Là-bas tu te peignais telle un palmier,
              Et, comme une épée yéménite effilée,
              A tes hôtes tu apparaissais.

              Balkis, où est donc le flacon de Guerlain ?
              Où est le briquet bleu ?
              Où est la cigarette Kent ?
              Qui ne quittait pas tes lèvres ?
              Où est le hachémite chantant
              Son nostalgique chant ?

              Les peignes se souviennent de leur passé
              Et leurs larmes se figent ;
              Les peignes souffrent-ils aussi de leur chagrin d'amour ?

              Balkis, il m'est dur d'émigrer de mon sang
              Alors que je suis assiégé entre les flammes du feu
              Et les flammes des cendres.

              Balkis, princesse !
              Voilà que tu brûles dans la guerre des tribus.
              Qu'écrirais-je sur le voyage de ma reine,
              Car le verbe est devenu mon vrai drame ?
              Voilà que nous recherchons dans les entassements des victimes
              Une étoile tombée du ciel,
              Un corps brisé en morceaux comme un miroir brisé.
              Nous voilà nous demander, ô ma bien aiméme,
              Si cette tombe est la tienne
              Ou bien celle en vérité de l'arabisme ?

              Balkis, ô sainte qui as étendu tes tresses sur moi !
              O girafe de fière allure !

              Balkis, notre justice arabe
              Veut que nos propres assassins
              Soient des Arabes,
              Que notre chair soit mangée par des Arabes,
              Que notre ventre soit éventré par des Arabes,
              Comment donc échapper à ce destin ?
              Le poignard arabe ne fait pas de différence
              Entre les gorges des hommes
              Et les gorges des femmes.

              Balkis, s'ils t'ont fait sauter en éclats,
              Sache que chez nous
              Toutes les funérailles commencent à Karbala
              Et finissent à Karbala
              Je ne lirai plus l'Histoire dorénavant,
              Mes doigts sont brûlés
              Et mes habits sont entachés de sang.

              Voilà que nous abordons notre âge de pierre,
              Chaque jour, nous reculons mille ans en arrière !
              A Beyrouth la mer
              A démissionné
              Après le départ de tes yeux,
              La poésie s'interroge sur son poème
              Dont les mots ne s'agencent plus,
              Et personne ne répond plus à la question,
              Le chagrin, Balkis, presse mes yeux comme une orange.
              Las ! je sais maintenant que les mots n'ont pas d'issue,
              Et je connais le gouffre de la langue impossible ;
              Moi qui ai inventé le style épistolaire
              Je ne sais par quoi commencer une lettre,
              Le poignard pénètre mon flanc
              Et le flanc du verbe.

              Balkis, tu résumes toute civilisation,
              La femme n'est-elle pas civilisation ?

              Balkis, tu es ma bonne grande nouvelle.
              Qui donc m'en a dépouillé ?
              Tu es l'écriture avant toute écriture,
              Tu es l'île et le sémaphore,

              Balkis, ô lune qu'ils ont enfouie
              Parmi les pierres !
              Maintenant le rideau se lève,
              Le rideau se lève.

              Je dirai au cours de l'instruction
              Que je connais les noms, les choses, les prisonniers,
              Les martyrs, les pauvres, les démunis.

              Je dirai que je connais le bourreau qui a tué ma femme
              Je reconnais les figures de tous les traîtres.

              Je dirai que votre vertu n'est que prostitution
              Que votre piété n'est que souillure,
              Je dirai que notre combat est pur mensonge
              Et que n'existe aucune différence
              Entre politique et prostitution.
              Je dirai au cours de l'instruction
              Que je connais les assassins,
              Je dirai que notre siècle arabe
              Est spécialisé dans l'égorgement du jasmin,
              Dans l'assassinat de tous les prophètes,
              Dans l'assassinat de tous les messagers.

              Même les yeux verts
              Les Arabes les dévorent,
              Même les tresses, mêmes les bagues,
              Même les bracelets, les miroirs, les jouets,
              Même les étoiles ont peur de ma patrie.
              Et je ne sais pourquoi,
              Même les oiseaux fuient ma patrie.

              Et je ne sais pourquoi,
              Même les étoiles, les vaisseaux et les nuages,
              Même les cahiers et les livres,
              Et toutes choses belles
              Sont contre les Arabes.

              Hélas, lorsque ton corps de lumière a éclaté
              Comme une perle précieuse
              Je me suis demandé
              Si l'assassinat des femmes
              N'est pas un dada arabe,
              Ou bien si à l'origine
              L'assassinat n'est pas notre vrai métier ?

              Balkis, ô ma belle jument
              Je rougis de toute mon Histoire.
              Ici c'est un pays où l'on tue les chevaux,
              Ici c'est un pays où l'on tue les chevaux.

              Balkis, depuis qu'ils t'ont égorgée
              O la plus douce des patries
              L'homme ne sais comment vivre dans cette patrie,
              L'homme ne sait comment vivre dans cette patrie.

              Je continue à verser de mon sang
              Le plus grand prix
              Pour rendre heureux le monde,
              Mais le ciel a voulu que je reste seul
              Comme les feuilles de l'hiver.

              Les poètes naissent-ils de la matrice du malheur ?
              Le poète n'est-il qu'un coup de poignard sans remède porté au cœur ?
              Ou bien suis-je le seul
              Dont les yeux résument l'histoire des pleurs ?

              Je dirai au cours de l'instruction
              Comment ma biche fut tuée
              Par l'épée de Abu Lahab,
              Tous les bandits, du Golfe à l'Atlantique
              Détruisent, incendient, volent,
              Se corrompent, agressent les femmes
              Comme le veut Abu Lahab,

              Tous les chiens sont des agents
              Ils mangent, se soûlent,
              Sur le compte de Abu Lahab,
              Aucun grain sous terre ne pousse
              Sans l'avis de Abu Lahab
              Pas un enfant qui naisse chez nous
              Sans que sa mère un jour
              N'ait visité la couche de Abu Lahab,
              Pas une tête n'est décapitée sans ordre de Abu Lahab

              La mort de Balkis
              Est-elle la seule victoire
              Enregistrée dans toute l'Histoire des Arabes ?

              Balkis, ô ma bien aimée, bue jusqu'à la lie !

              Les faux prophètes sautillent
              Et montent sur le dos des peuples,
              Mais n'ont aucun message !

              Si au moins, ils avaient apporté
              De cette triste Palestine
              Une étoile,
              Ou seulement une orange,
              S'ils nous avaient apporté des rivages de Ghaza
              Un petit caillou
              Ou un coquillage,
              Si depuis ce quart de siècle

              Ils avaient libéré une olive
              Ou restitué une orange,
              Et effacé de l'Histoire la honte,
              J'aurais alors rendu grâce à ceux qui t'ont tuée
              O mon adorée jusqu'à la lie !
              Mais ils ont laissé la Palestine à son sort
              Pour tuer une biche !

              Balkis, que doivent dire les poètes de notre siècle !
              Que doit dire le poème
              Au siècle des Arabes et non Arabes,
              Au temps des païens,
              Alors que le monde Arabe est écrasé
              Ecrasé et sous le joug,
              Et que sa langue est coupée.

              Nous sommes le crime dans sa plus parfaite expression ;
              Alors écartez de nous nos œuvres de culture.

              O ma bien aimée, ils t'ont arrachée de mes mains,
              Ils ont arraché le poème de ma bouche,
              Ils ont pris l'écriture, la lecture,
              L'enfance et l'espérance.
              Balkis, Balkis, ô larmes s'égouttant sur les cils du violon !
              Balkis, ô bien aimée jusqu'à la lie !
              J'ai appris les secrets de l'amour à ceux qui t'ont tuée,
              Mais avant la fin de la course,
              Ils ont tué mon poulain.

              Balkis, je te demande pardon ;
              Peut être que ta vie a servi à racheter la mienne
              Je sais pertinemment
              Que ceux qui ont commis ce crime
              Voulaient en fait attenter à mes mots.

              Belle, dors dans la bénédiction divine,
              Le poème après toi est impossible
              Et la féminité aussi est impossible.

              Des générations d'enfants
              Continueront à s'interroger sur tes longues tresses,
              Des générations d'amants
              Continueront à lire ton histoire
              O parfaite enseignante !
              Les Arabes sauront un jour
              Qu'ils ont tué une messagère
              QU'ILS…ON….TU…E…UNE….MES…SA…GERE.

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              • #8
                C est tout simplement et purement magnifique ! je ne connaissais pas du tout ce poète et je te remercie , je vais le relire en le réécrivant! bonne soirée!

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                • #9
                  et ils sont encore plus beaux en arabe!

                  dis moi il n' ya pas moyen d'ecrire avec des lettres arabes?

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